Bonjour à toutes et à tous
je me permet d'aborder un sujet qui pour beaucoup d'entre vous, paraîtra être l'évidence même, mais au vu de certains dossiers récents que nous avons eu à traiter, il me semble qu'une piqûre de rappel ne fera de mal à personne. :)
Les infirmieres et infirmiers libéraux, pour beaucoup, se penchent consciencieusement sur la mise en place d'un contrat prévoyance ( arrêt de travail) lors du début de leur activité libérale.
Par la suite, la vie du libéral étant pour le moins bien remplie, l'assuré "la tête dans le guidon" ne pense plus à revoir le montant des garanties de son contrat.
Hors, vous savez tous qu’après quelques années d'activité, les frais professionnels augmentent considérablement, sans parler d'un éventuel train de vie lui aussi nettement revu à la hausse.
Comme vous le savez, lors de la mise en place de sa prévoyance, le libéral doit remplir un questionnaire de santé, le principe étant qu'on ne peut généralement pas se couvrir pour un problème de santé antérieur à la mise en place du contrat d'assurance.
Il en est de même pour la révision à la hausse des garanties, tout libéral souhaitant augmenter ses indemnités journalières, devra repasser une sélection médicale en ce qui concerne le surplus demandé.
Le risque étant qu'un problème de santé survienne avant la mise à jour de ces garanties. Non seulement le libéral perdra de l'argent malgré les indemnités versées par son contrat, mais par la suite, il se verra être dans l'impossibilité d'augmenter ses garanties pour une éventuelle rechute du même problème de santé.
les adhérents de Capmedical reçoivent régulièrement (1 à 3 ans) un courrier de rappel les invitant à refaire le point, ne serais ce que quelques minutes par téléphone.
Mais ce n'est pas le cas de tous les professionnels d'assurances, donc même si ces sujets sont, il est vrai, plutôt "rébarbatifs", pensez a revoir vos contrats dès que votre situation ne vous semble plus être en cohérence avec votre contrat prévoyance, révision pouvant être effectuée à la hausse comme à la baisse.
Pierre Vasquez.