La galère d'un déménagement pro


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CaptainAdHoc
Visiteur


Date du message : lundi 14 septembre 2020 à 16h10


Bonjour à vous !

Il ne sera pas tant sujet de questionnement ici mais de réflexion autour de mon expérience sur le déménagement en tant qu'infirmier libéral entre 2 départements.

Voici le contexte par ordre chronologique :

L'été approchant, je finalise avec mon associé le rachat de mes parts par elle-même du cabinet dans le Rhône (69) en vue de mon déménagement en Haute-Savoie (74)
En parallèle, je prend contact avec la CPAM sur les démarches à entreprendre : lettre postale le dernier jour d'exercice dans le département, ce qui actera mon déconventionnement sur le département 69 et je serais alors autorisé à me conventionner avec la CPAM du 74.
Pour l'ordre infirmier, un simple formulaire de déménagement et c'est même possible de le faire en ligne.
Pour l'ARS, tout se fait aussi en ligne et rapidement.

Donc j'obtiens très vite mon nouveau numéro ADELI courant Août, dans l'idée de remplacer des IDEL en Septembre.
La CPAM 69 me déconvetionne dès réception de ma lettre recommandée.
Mais voilà, l'Ordre se réveille et retrouve le fait que je suis en disponibilité du CHU jusqu'à fin Octobre 2020 (je leur avais tout transmis mais ça n'avait jamais été enregistré chez eux car j'étais considéré en exercice libéral exclusif alors qu'en réalité il s'agit d'un exercice mixte, même si je n'exerce plus réellement au CHU). L'Ordre ne peut donc valider mon transfert sur un autre tableau d'inscription départemental tant qu'il n'a pas reçu une preuve de ma démission du CHU dans le 69.
Quand je souligne le fait qu'il doit bien y avoir des IDEL exerçant en dispo entre 2 départements compte-tenu de certaine proximité géographique, je n'obtient aucune réponse.
Je rédige sur le champ une lettre de démission. 2 semaines plus tard, nous voilà déjà en Septembre, j'appelle pour relancer la DRH du CHU car à part mon accusé de réception de La Poste, rien de neuf. Je téléphone de bureau en bureau, à chaque fois ce n'est pas la personne qui est en mesure de me répondre (on connait la musique), jusqu'à ce que j'apprenne que la prochaine commission actant les changements statutaires (et donc ma demande de démission) aura lieu le 31/09, soit la veille de la fin programmée depuis 3 ans de ma dispo...
Aucun moyen d’accélérer la procédure, ni pour l'Ordre d'outre passer ce document au combien essentiel apriori.

Donc dès le 1er Octobre (un peu plus tard le temps de recevoir mon attestation de démission mais faisons fi de cela), je vais pouvoir demander à l'Ordre de traiter ma demande d'autorisation de remplacement : délai annoncé d'1 mois !
On avance...
Donc 1er Novembre j'aurais l'attestation départementale de l'ordre pour me conventionner avec la CPAM, mais délai de réponse : 1 mois à nouveau. La conseillère très sympatique que j'ai eu au téléphone me dit que je peux quand même envoyer les pièces justificative en ma possession, mais impossible d'avoir le formulaire de demande de nouvelle CPS (celle que j'ai étant associée à mon n° ADELI du Rhone) : l'ARS, la CPAM ou l'Ordre me dit qu'il ne sont pas compétant pour produire ce formulaire, et impossible de le trouver en ligne !

Ah nous voilà au bout du processus, le 1er Décembre, bien content de pouvoir enfin exercer en toute légalité, 3 mois et demi après le début des démarches que je pensais simples comme un changement d'adresse...

Entre temps j'ai quand même trouvé plusieurs IDEL en arrêt maladie ou confinés chez eux/COVID+ à la recherche désespérée d'un.e remplaçant.e et ça me met dans une colère monstre de devoir refuser sur un motif purement administratif ! Même une possible collaboration mais si je dois suspendre la demande de remplacement déjà dans les tuyaux pour m'installer, j'imagine pas le patacaisse administratif que ça va être.

Collègues, consœurs ou confrères, anticipez.