#1. Une brève histoire (récente) du marché immobilier
Ce n’est un secret pour personne, les Français adorent l’immobilier !
Les résultats de l’année 2021 le prouvent à nouveau, avec un record de 1 200 000 transactions (en pleine crise sanitaire).
Fait marquant également, plus de 25% des achats concernent des investissements locatifs.
C’est d’ailleurs pour freiner cet engouement et “empêcher” que les français ne s’endettent trop, que le HCSF (Haut Conseil de la Stabilité Financière ; présidé par le ministre de l’économie Bruno Le Maire) a imposé que les banques durcissent leurs conditions d'octroi depuis le 01 janvier 2022.
Cet amour des français pour l’immobilier est culturel.
Qui n’a pas entendu ses aînés dire qu’il fallait à tout prix acheter sa résidence principale ? Qu’il ne fallait surtout pas jeter des loyers par les fenêtres !
Comment leur donner tort ?
Ceux d’entre eux qui ont acheté dans les années 80/90 se sont fortement enrichi aujourd’hui, et ce malgré un krach immobilier qui durera jusqu’en 1997.
Effectivement, le prix de l’immobilier a augmenté de plus de 170% entre 1999 et 2020 !
Ce conseil d’investissement, qui se passe de génération en génération, porte principalement sur l’acquisition de sa résidence principale.
Le but étant de financer son bien pendant sa vie active.
Ainsi, la perte de revenu au moment de la retraite est compensée par la (quasi) disparition des charges lié au logement.
L’autre avantage majeur est d’ordre fiscal.
Comme vous le savez sans doute déjà, lorsque l’on est propriétaire de sa résidence principale la plus-value n’est pas taxée en cas de revente.
Ce n’est pas le cas pour tous les pays.
Je vous met en lien une de nos vidéos qui aborde le thème en détail:
https://www.youtube.com/watch?v=fEAAuQs-1k8&t=189s
Cette fiscalité avantageuse, liée à la croissance du marché immobilier depuis les années 2000, a permis à beaucoup de français de se constituer un patrimoine conséquent.
Qu’en est-il du marché de l’immobilier locatif ?
A la suite de la crise des subprimes en 2008, le gouvernement français a mis en place une loi permettant de soutenir le marché locatif privé.
La loi Scellier permettait de bénéficier d’une réduction d’impôt de 25% du montant de l’investissement (plafonné à 300 000 €) au contribuable qui s’engageait à louer le bien pendant 9 ans.
Ce dispositif prit fin en 2012, remplacé par la loi Duflot, qui fût remplacée à son tour en 2014 par la loi Pinel.
Aujourd’hui la loi Pinel représente 50% des achats de bien immobilier neuf.
Au cours des prochains jours, nous aborderons plusieurs thématiques liées à l’investissement immobilier afin que vous puissiez y voir plus clair sur ce qu’il est possible de faire (ou pas).