Catégorie : article sponsorisé

Profession libérale : Comment choisir une mutuelle santé ?

vendredi 20 janvier 2023 par Brigitte Femenia

Lorsque vous exercez une profession libérale, cela vous offre une certaine autonomie. En effet, vous demeurez le seul à gérer vos revenus. Toutefois, vous ne profitez d’aucune couverture de la part de votre structure en cas de problèmes de santé. C’est justement pour cette raison qu’il est indispensable de souscrire à une mutuelle santé lorsque vous êtes un TNS. Comment vous y prendre pour choisir celle qui vous convient ? Suivez-nous !

Tenir compte de ses besoins

Pour choisir idéalement votre mutuelle santé lorsque vous êtes un travailleur indépendant, il est d’abord recommandé de tenir compte de vos besoins. Il n’existe pas de contrat standard puisque les attentes varient d’un individu à un autre. De ce fait, essayez de définir vos nécessités en considérant des éléments comme :

  • votre statut : EIRL, EURL, SARL, etc. ;

  • vos consultations auprès des praticiens de médecines douces ;

  • vos besoins en optique (renouvellement des lentilles ou de lunettes par exemple) ;

  • vos traitements médicamenteux réguliers ;

  • votre âge ;

  • la couverture des frais de santé de vos enfants ;

  • les services supplémentaires (garde d’enfants par exemple) ; etc.

Par ailleurs, notez que vous avez la possibilité de faire évoluer le contrat si vos besoins ne sont pas figés. En réalité, il existe une multitude de formules qui s’adaptent à vos priorités de travailleur libéral. Pour rappel, le coût est relativement lié aux garanties pour lesquelles vous optez. Toutefois, vous pouvez trouver une mutuelle bon marché.

Effectuer une comparaison des taux de remboursement

Outre vos besoins, focalisez-vous également sur le tableau de garanties que proposent les différentes mutuelles. Pour ce faire, essayez de lister les complémentaires santé qui sont destinés aux TNS et prenez le temps d’effectuer une comparaison convenable. Ainsi, vous pourrez déduire aisément celle qui est en rapport avec vos aspirations. Vous pouvez à cet effet consulter les garanties chez la MAAF.

Lors de cette opération, vous remarquerez que les remboursements sont indiqués en pourcentage. En effet, ce calcul est fait sur un tarif de base défini par la Sécurité sociale. Lorsque ce pourcentage est de 100 %, cela signifie que le remboursement s’effectuera par la mutuelle et la Sécurité sociale.

Prendre des renseignements sur les délais de carence

Pour optimiser votre sélection, la considération du délai de carence s’avère très importante. Il désigne une période où vous effectuez le paiement des cotisations sans profiter de la couverture de votre mutuelle.

En guise d’illustration, il existe des mutuelles qui prévoient 2 mois de délai de carence pour l’hospitalisation. Dans ce cas, vous ne profiterez d’aucun remboursement si vous vous faites hospitaliser 4 semaines après la souscription. Par contre, certains complémentaires santé ne disposent pas de cette période.

Auteur : Emmanuel Higel

Les sessions de 2023 pour la formation continue des infirmières libérales

vendredi 20 janvier 2023 par Brigitte Femenia

Les années 2020 et 2021 ont été les plus marquantes de cette décennie sur le plan sanitaire. En effet, le coronavirus n’a pas manqué de rappeler au monde l’importance d’un système sanitaire en perpétuel développement. À cet effet, plusieurs mesures ont été prises par les gouvernements, dont la création de nouvelles formations, et le renforcement des anciennes. La formation continue des infirmières libérales, le DPC figure parmi ces dernières. Cet article vous présente ce qu’est une formation DPC aujourd’hui.

La formation continue des infirmières libérales ou DPC, qu’est-ce que c’est ?

Le DPC est une formation qui permet aux professionnels de la santé de réaffirmer leur niveau de pratique et d’acquérir par la même occasion de nouvelles connaissances et compétences. Pour faire simple, il s’agit d’un concept qui réunit les notions de formation continue et d’évaluation des pratiques professionnelles.

Aujourd’hui, l’idée reste toujours le même. En effet, les nouvelles formations DPC 2023 pour IDELS mettent toujours en avant le besoin d’acquérir de nouveaux savoirs et de vérifier régulièrement le niveau d’un professionnel de la santé.

La formation DPC est-elle obligation ? Si oui pour qui est-ce ?

Le DPC est une obligation qui incombe de manière individuelle les acteurs de certaines professions qui se rapportent à la santé. Il s’agira :

  • des médecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, etc. (les professions médicales) ;
  • des pharmaciens, des préparateurs en pharmacie (les professions de la pharmacie) ;
  • des infirmiers, des pédicures-podologues, des masseurs-kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des techniciens de laboratoire médical, etc. (les auxiliaires médicaux) ;

Il faut également compter dans le lot les travailleurs des corps des aides-soignantes et des auxiliaires de puériculture. Outre ces professions, les autres qui sont liées au bien-être de l’homme comme les prothésistes dentaires, les psychologues, les diététiciens-nutritionnistes peuvent se passer d’une telle formation.

En quoi consiste réellement cette obligation ?

Le DPC est une obligation pour la majorité des professionnels de la santé, mais cela ne veut pas dire que vous devez vous inscrire à toutes les formations DPC dont vous voyez l’annonce. En effet, votre obligation est considérée comme respectée dès lors que vous participez, au cours d’une année civile, à au moins un programme de formation DPC. Il peut s’agir d’un programme collectif annuel ou pluriannuel.

Vous devez cependant vous assurer que le programme choisi est conforme à l’orientation nationale ou régionale de DPC. Il doit également se dérouler sur la base de modalités et méthodes attestées par la Haute Autorité de Santé (HAS). Vous pouvez obtenir la liste des organisateurs de DPC respectant ces critères en faisant un tour sur le site du ministère en charge de la santé ou celle de votre corps professionnel.

Au terme de chaque formation DPC que vous suivez, vous pouvez réclamer une attestation pour justifier votre participation à cette dernière.

Comment s’inscrire à une formation DPC en 2023 ?

En consultant le site du ministère de la Santé, vous aurez la liste des organisations qui mettent en place cette formation. Vous pourrez alors en faisant quelques recherches avec les informations de cette liste déterminer le centre de formation le plus proche de vous. Ensuite, il vous suffira d’obtenir les contacts de ce centre en visitant la plateforme internet de ce dernier et de les contacter.

Vous obtiendrez également à partir de la plateforme, des informations sur les dossiers à déposer et les exigences pour être éligible à leurs différentes formations. La dernière étape de votre inscription sera de compléter le formulaire de participation à une formation DPC sur le site de l’ANDPC (l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu).

Il faut noter qu’une inscription à une formation DPC est possible à tout moment puisque les différents programmes sont établis de manière à s’étaler sur toute l’année.

Quels sont les formats de cours disponibles pour un DPC ?

Les formations DPC sont pensées et mises en place pour des personnes travaillant. Elles sont donc dans des formats adaptés à l’emploi de temps des professionnels. Ainsi vous retrouverez aussi bien des formations DPC en présentiel qu’à distance. Vous pouvez également en trouver quelques hybrides qui associent des cours à distances à des séances de pratique en présentiel.

Si vous choisissez l’option de la formation en présentiel, les cours se dérouleront dans un établissement de santé ou dans un lieu agréé par l’ANDPC. Dans le cas contraire, les cours seront bien sûr via internet.

Comment choisir le format de la formation DPC à suivre ?

Comme expliqué précédemment, il existe trois différentes options en matière de cours quand vous décidez à suivre une formation DPC aujourd'hui. Et chacune d’elles présente non seulement des avantages, mais aussi des inconvénients.

La formation en présentiel vous exigera d’être présent à tous les cours. Pour un professionnel avec un emploi de temps très chargé, cela peut très vite devenir un calvaire. En effet, vous aurez à jongler avec les cours et votre travail si vous n’avez pas la chance de bénéficier de congés pendant la période. Ce format de cours présente cependant beaucoup d’avantages. Vous aurez par exemple la possibilité de poser vos questions de compréhension plus ouvertement. Vous aurez également la chance de faire de nouvelles connaissances. En vous rencontrant physiquement et régulièrement, vos relations humaines s’amélioreront rapidement. Cela pourrait vous servir plus tard dans le cadre de votre travail.

La formation à distance est la plus utilisée aujourd’hui. Elle a l’avantage d’être plus facile à gérer que la formation en présentiel. En effet, vous pouvez suivre vos cours de n’importe quel endroit. Cela représente un gain notable de temps et d’argent. Malheureusement, ce format de cours n’est pas exempté d’inconvénients. Vous aurez plus de mal à participer aux cours en choisissant de les suivre à distance. Vous serez également en difficulté si lors de vos séances vous rencontrez des problèmes de connexion.

Le troisième format qui est un mixte des deux précédents rassemble les points forts de ces derniers. En effet, vous pouvez suivre les cours à distance de n’importe quel endroit et quand viennent les séances de pratiques, vous pourrez plus interagir avec vos camarades. Cependant, il garde aussi une part des problèmes liés aux cours à distance et en présentiel. En effet, pendant les séances programmées pour se tenir à distance par exemple, vous pouvez aussi rencontrer des problèmes de connexion. Il est alors conseillé de choisir le format de sa formation DPC en fonction de son affinité avec ces différents modes d’apprentissage.

En somme, la formation DPC est une obligation pour la majorité des acteurs du monde de la santé allant des infirmiers aux chirurgiens en passant par les pharmaciens. Pour remplir cette obligation, vous devez suivre cette formation au moins une fois chaque année. Vous pouvez choisir entre faire les cours à distance, en présentiel ou de manières mixtes.

Auteur : boosterlink

L'hypnothérapie : domaines d'application et formations y afférent

mardi 17 janvier 2023 par Brigitte Femenia

Douleurs, addictions, phobies, dépressions, digestion, sommeil... En parlant de bienfaits, l'hypnothérapie est, limite, une médecine exacte. Dans ce sens qu'elle est sollicitée dans plusieurs domaines transverses, avec des effets positifs scientifiquement testés et prouvés. Son action analgésique en fait particulièrement une pratique de plus en plus sollicitée, après avoir longtemps été décriée dans le monde de la médecine. Quels sont les bienfaits de l'hypnose sur la santé physique et mentale ? Quelles formations pour devenir un hypnothérapeute ?

L'hypnose : qu'est ce que c'est ?

L’hypnose désigne à la fois une technique thérapeutique et un état modifié de conscience. Du grec « hupnoein » qui signifie endormir, l’hypnose désigne un état de transe, au cours duquel l’individu est entre l’état de veille et de sommeil. Une formation en hypnothérapie consiste donc à insuffler aux participants les techniques pour apaiser un patient grâce à la suggestion d'images et de pensées positives et rassurantes.

Cet état, proche du sommeil ou de la méditation, permet à l’individu d’approcher son inconscient tout en restant conscient du monde qui l’entoure. À bien y voir, la thérapie par l’hypnose vise à rendre accessibles au patient des ressources peu exploitées de son cerveau et à activer ses pouvoirs d’autoguérison à l’aide de suggestions réalisées durant cet état modifié de conscience. L'hypnose est donc une thérapie douce qui oriente le patient sur la voie de l'autoguérison, l'imposant comme l'acteur principal de tout le processus.

L'hypnothérapie et ses domaines d'intervention

L’hypnothérapie est l'utilisation de l'hypnose à des fins voulues thérapeutiques. Elle est pratiquée par un hypnothérapeute et plus largement par des psychothérapeutes pratiquant l'hypnose. Dans la pratique, l'hypnothérapie respecte l'intégrité du patient et apporte des effets favorables dans plusieurs domaines.

Ainsi, cette forme médecine douce est utile en obstétrique, permettant pour le moins de réduire les douleurs de l'accouchement. En complément à l'anasthésie, elle favorise la diminution du stress post-opératoire, tendant dans certaines circonstances à se substituer à l'anesthésie elle-même. En psychothérapie, la pratique de l'hypnose est notamment recommandée pour vaincre la timidité, servir de base de préparation pour des examens et concours, et résoudre des problèmes scolaires et professionnels.

Par ailleurs, l'hypnothérapie s'avère également efficace dans la lutte contre les troubles du comportement et les addictions y afférents comme le tabagisme ou l'alcool. Utilisée contre les addictions, elle fonctionne suivant le principe de révulsion où le praticien injecte dans l'imaginaire du patient les conséquences négatives extrêmes du vice dans le but de dissuader.

Principes de l'hypnothérapie

Comme défini plus haut, l'hypnothérapie est une thérapie brève qui consiste à attirer la conscience du patient dans un état neutre dans le but de le guérir. Comme toutes les psychothérapies, elle repose sur le principe phare de la puissance de la pensée mentale positive. Dans la pratique, elle fonctionne comme une sorte d'anesthésie, avec une conception parfois mystique.

Le patient est présent, sans être pour autant là, le praticien utilisant un ensemble d'images rassurantes pour dompter les contours de sa conscience. Celui-ci utilise un vocabulaire symbolique, en rapport avec le mal à traiter, pour focaliser l'attention du patient sur un stimulus positif. Ce stimulus va constituer l'objet de concentration du patient et être en même temps sa source de guérison. Le principe de l'hypnose est alors d'accéder à un état modifié de conscience, dans le but de revisiter la réalité et la façon dont le patient la perçoit, avec pour objectif de trouver de nouvelles ressources.

Dans ce contexte, comment peut-on apprécier le rôle de l'hypnothérapeute ?

Pour efficacement apprécier le rôle de l'hypnothérapeute, il est important de faire un rappel des nombreuses utilités que la pratique peut avoir au quotidien. Dans les grandes lignes, l'hypnose peut ainsi servir à réduire le stress et l'anxiété, à préparer un examen ou une épreuve importante, améliorer sa communication et surtout sa confiance en soi.

Dans ce contexte, un hypnothérapeute est un professionnel de santé qui a reçu une formation en hypnose. Dans certains contextes, le praticien peut ne pas avoir des préceptes en médecine soignante, la législation française considérant ce dernier comme détaché du corps médical. Quoi qu'il en soit, grâce à ses compétences, le spécialiste de l'hypnose sert à introduire des changements durables dans le subconscient de son patient, en fonction des objectifs définis au début de la thérapie.

Orienté vers les besoins de l'abonné, ce professionnel utilise sa voix pour accompagner le patient dans la recherche de solutions propices à combattre son mal ou son addiction au quotidien. En fonction du niveau de gravité, il met en place une ou série de séances pour aider le patient dans l'élaboration d'une solution sur-mesure, se limitant juste à jouer le rôle de guide et laissant la possibilité au patient de trouver seul le moyen de guérir.

Quelles formations et qualités pour devenir hypnothérapeute ?

De façon pratique, l’hypnose fait partie des médecines non conventionnelles. Plusieurs particuliers ont déjà exercé ce métier sans au préalable avoir reçu une formation en médecine de base. Pour mettre plus de chance de son côté, certaines formations et études peuvent être employées, assorties de diplôme d’état de psychothérapeute, de psychologue ou de psychiatre. En France, ces formations qualifiantes et diplômantes en hypnothérapie peuvent être suivies dans plusieurs établissements comme l'Institut français d’hypnose, l'Association Française pour l’étude de l’hypnose,  l'Université de Bordeaux ou encore l'Institut Noesis.

Elles permettent aux praticiens d'acquérir les techniques d’hypnose classique, subjective, ou ericksonienne. Pour une pratique efficace, il est par ailleurs recommandé de renforcer les formations de base par de connaissances en psychologie positive et en développement personnel, afin d'ajuster son coaching et se démarquer de la.concurrence. Quoi qu'il en soit, en termes de qualité, l'hypnothérapeute doit faire preuve d’une qualité d’écoute, de communication, et de la capacité à instaurer un climat de confiance avec son patient. Le sens du contact, le pouvoir de persuasion et également la patience sont de plus des atouts maîtres à faire valoir dans le domaine.

Auteur : boosterlink

Harpagophytum : quels sont les bienfaits de la griffe du diable ?

samedi 14 janvier 2023 par Brigitte Femenia

Plante herbacée originaire de l’Afrique du Sud, l’Harpagophytum se distingue par ses nombreux principes actifs. Son utilité dans le traitement de nombreux maux en fait l’une des solutions naturelles les plus efficaces contre les douleurs arthritiques, les troubles digestifs et les douleurs lombaires. Voici l’essentiel à retenir sur les bienfaits et les propriétés de la plante-grappin !

Une solution contre les douleurs lombaires

La griffe du diable s’avère être une solution efficace contre les maux de dos. Après plusieurs essais cliniques, elle fait partie des produits les plus utilisés en phytothérapie pour réduire l’inflammation. Les Harpagophytum bienfaits se traduisent ici par l’inhibition de l’action des cytokines. Autrement dit, en se servant convenablement des racines de cette plante, il est possible de détruire les molécules à l’origine d’une irritation locale.

De nombreuses analyses permettent d’affirmer que l’Harpagophytum résorbe progressivement les douleurs lombaires. Cet effet est perceptible avec l’extrait aqueux de la griffe du diable.

Un anti-douleur naturel contre l’arthrose

Le principal effet de l’Harpagophytum consiste à réduire l’inflammation des articulations. Autrement dit, il s’agit d’un puissant anti-douleur, notamment contre les douleurs arthritiques. La griffe du diable apparaît dès lors comme une solution utile pour réduire la douleur et la gêne occasionnées par les rhumatismes.

L’efficacité de l’Harpagophytum couvre toutes les douleurs des articulations, des ligaments et des muscles. Cette plante est efficace contre :

  • l’arthrose ;
  • l’ostéoporose ;
  • l’arthrite ;
  • la spondylarthrite ;
  • la polyarthrite rhumatoïde…

Elle est également recommandée dans le cadre du traitement d’une maladie microcristalline, de la fibromyalgie et des tendinites.

Un effet bénéfique contre la goutte

La goutte se caractérise par une monoarthrite aiguë ayant pour principal symptôme le gonflement des articulations. Cette pathologie chronique se manifeste particulièrement par l’hypertrophie des orteils, des genoux ou des chevilles. Elle est due à l’accumulation de l’acide urique dans le liquide sanguin.

L’Harpagophytum soulage les symptômes de cette maladie, car il possède de puissantes propriétés anti-inflammatoires. Les bienfaits de cette plante se manifestent surtout par une réduction significative de l’acide urique dans le sang. D’autres études doivent néanmoins être menées pour en déterminer le fonctionnement !

Harpagophytum : un stimulateur d’appétit

La digestion est un processus complexe au cours duquel plusieurs enzymes et sucs interviennent. Un dérèglement de la sécrétion de l’une de ces substances entraîne des troubles digestifs plus ou moins importants. L’Harpagophytum a un effet positif sur la vésicule biliaire et le foie.

L’effet cholagogue de la griffe du diable induit la production de la bile au niveau du foie. Son action cholérétique favorise quant à elle l’élimination de cette substance par contraction de la vésicule biliaire. Il s’ensuit le drainage efficace du foie, la transition des toxines dans les intestins et l’élimination de ces déchets par les selles.

Dans ce processus, le surplus de toxine peut transiter vers les articulations et engendrer des douleurs. Il est donc recommandé d’associer l’Harpagophytum à une alimentation équilibrée !

Quelles sont les propriétés de l’Harpagophytum ?

Les bienfaits de l’Harpagophytum sont liés aux principes actifs contenus dans cette plante. Il s’agit principalement :

  • de l’harpagoside ;
  • des flavonoïdes ;
  • de la vitamine B1 et
  • des phénols.

Les substances contenues dans la griffe du diable lui confèrent des propriétés reconnues sur les plans médical et scientifique.

Posologie : comment bien utiliser la griffe du diable ?

L’Harpagophytum s’utilise de plusieurs manières et sous différentes formes. Il est possible de faire une décoction notamment en associant cette plante à la prêle des champs pour profiter de son action reminéralisante. Dans ce cas, il est recommandé d’infuser 1 g de griffe du diable pour 200 ml d’eau.

Sous la forme d’une teinture mère, il suffit de diluer 5 à 15 gouttes d’Harpagophytum dans un grand verre d’eau. La posologie recommandée est d’une prise par jour pour une cure de 3 semaines. Il convient également de respecter 1 semaine d’écart entre deux cures.

La racine de Windhoek existe aussi sous forme de crème ou de baume. Ici, il suffit d’appliquer le produit 2 ou 3 fois par jour sur les articulations meurtries. Il faut toutefois appliquer beaucoup de pression lors du massage afin de permettre aux principes actifs de pénétrer la peau.

Enfin, il est possible d’opter pour des comprimés ou des gélules d’Harpagophytum. La prise de ses compléments alimentaires dépend de la notice d’utilisation qui y est associée.

Il est possible d’obtenir la griffe du diable dans les officines et les magasins spécialisés.

Est-il possible d'associer l’Harpagophytum à d’autres produits ?

À l’instar d'autres plantes médicinales, il est possible d’associer l’Harpagophytum à d’autres substances pour en décupler les bienfaits. Le curcuma permet à cet effet de renforcer l’efficacité de la griffe du diable contre les douleurs articulaires. La bromélaïne s’ajoute aux principes actifs de cette plante pour une action anti-inflammatoire complète contre l’arthrose.

Le saule blanc et ses effets analgésiques permettent d’accélérer le soulagement des douleurs articulaires. L’ortie quant à elle possède des propriétés apaisantes. Son utilisation avec l’Harpagophytum est idéale dans le cas d’une douleur articulaire aux genoux.

La résine de boswellia est connue pour ses effets sur la souplesse des articulations. Associée à la griffe du diable, ce produit réduit considérablement les douleurs inflammatoires articulaires. Il en est de même pour la reine-des-prés et ses bienfaits antalgiques. Cette dernière association garantit aussi l’entretien du confort articulaire de son utilisateur.

Racine de Windhoek : contre-indications et effets secondaires

Il est recommandé de demander l’avis d’un médecin avant de faire une cure d’Harpagophytum. Ce conseil est surtout valable pour les personnes sous traitement médical et celles qui souffrent d’une maladie cardiaque comme l’hypertension artérielle.

Les personnes sensibles de l’estomac doivent s’assurer de prendre de la racine de Windhoek pendant un repas s’ils choisissent une cure par voie orale. Par ailleurs, le respect des doses recommandées est crucial. La griffe du diable se caractérise par une action spasmolytique. Elle est donc susceptible d’entraîner des troubles digestifs après une prise en trop grande quantité.

Les effets secondaires peuvent être la diarrhée, la nausée ou le vomissement. D’autres manifestations bénignes sont à prévoir. Il s’agit notamment des maux de tête et de la sensation de vertige. En cas de doute, il est recommandé de consulter un médecin ou tout autre professionnel de la santé dans les plus brefs délais.

Auteur : boosterlink