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L'Assemblée nationale supprime l'Ordre des infirmiers

vendredi 10 avril 2015 par Brigitte .

L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi la suppression de l'Ordre national des infirmiers, contre l'avis du gouvernement, dans le cadre du projet de loi sur la Santé.

L'amendement sur cette suppression était porté par la députée apparentée socialiste Annie Le Houerou, qui a pointé notamment « la mauvaise gestion de l'Ordre », son « défaut de représentativité » et le fait qu'il créérait « des tensions dans la profession ».

Soulignant que le sujet était ancien et que la contestation de l'Ordre venait « presque exclusivement des infirmières salariées », la ministre de la Santé Marisol Touraine a relevé qu'une équipe nouvelle était en place, qui avait réalisé un « travail d'apaisement ». « Nous avons besoin de structures qui régulent », surtout au moment où « nous mettons en place le virage ambulatoire », a fait valoir la ministre.

En vain, puisque l'amendement a été adopté par 19 voix contre 10

Source : www.cbanque.com

ALERTE Danger pour tous les infirmiers !

mardi 7 avril 2015 par Brigitte .

INFIRMIERES DE FRANCE ! L’HEURE EST GRAVE !
Je vous sollicite personnellement, tant le danger de la future loi de santé est grand ! Un article, mais pas que, m’a interpellé et Convergence infirmière s’est mobilisée de toute part avec une demande de retrait de cette loi en étant partie prenante du MPST, en interpellant tous les professionnels de la santé, pour nous soutenir, en interpellant les députés, en interpellant les sénateurs, en interpellant le Président de la République, et en interpellant, bien évidemment Marisol Touraine, qui reste sourde à ces interpellations.
Jugez-en plutôt :
Le nouvel article 30 bis est une véritable bombe pour la profession d’infirmière, puisqu’il permettra que nos actes puissent être faits par n’importe qui. Que dévoile-t-il ? « L’article L. 313-26 du code de l’action sociale et des familles est complété par un alinéa rédigé ainsi: « Un décret précise les conditions dans lesquelles les actes de soins infirmiers peuvent être délégués à des professionnels des établissements et services médico-sociaux mentionnés à l’article L. 312-1. » Chère consœur et cher confrère, je vous appelle à l’aide pour que vous interpelliez à votre tour, les sénateurs, les députés et les maires de votre circonspection. Vous trouverez une lettre à remplir et à envoyer à tous ces élus, afin qu’ils ne votent pas cette loi et qu’ils puissent s’opposer à La Ministre.
Syndicalement G SICRE PRESIDENTE DE CONVERGENCE INFIRMIERE

Source : www.convergenceinfirmiere.com

URGENT : ALERTE SERINGUES TERUMO

jeudi 26 mars 2015 par Brigitte .

Robé médical nous informe qu'ils viennent de décider de suspendre la vente de toutes les seringues 2 pièces de la société Terumo, et demande impérativement à tous les professionnels de santé d'arrêter immédiatement leur utilisation.
Nous précisons que ce rappel concerne toutes les seringues 2 pièces TERUMO mises sur le marché et pas seulement celles vendues sur leur site.
Ces seringues présentent en effet un défaut d'apparition anormal de particules de lubrifiant.
Dans le cas où une seringue défectueuse serait utilisée, ces particules pourraient être dangereuses si elles étaient injectées.
Tous les lots mis sur le marché sont concernés.
Par mesure de précaution, Robé médical, a décidé de suspendre la vente de tous les produits Terumo dans l'attente d'informations complémentaires de la part du fabricant et de l'ANSM. ( Agence nationale du médicament et des produits de santé )

Un numéro vert est mis en place chez ROBE MEDICAL au 0800 925 925 pour toutes informations complémentaires.
Nous vous remercions de relayer cette information auprès de toutes personnes susceptibles d'utiliser des seringues Terumo compte tenu de l'importance sanitaire de ce message.
cliquez sur le lien pour accéder au formulaire

Code de déontologie des infirmiers : le gouvernement devra le publier avant la fin 2015

mardi 24 mars 2015 par Brigitte .

Véritable serpent de mer depuis cinq ans, le Code de déontologie, bloqué dans les dossiers du ministère, devra être publié avant de la fin de l'année. Une décision du Conseil d’Etat fortement attendue à l'Ordre infirmier.
Un arrêt du Conseil d’Etat du vendredi 20 mars fait en effet injonction au Premier ministre de publier le décret édictant le code de déontologie avant le 31 décembre 2015, sous peine d’astreinte de 500 euros par jour de retard.
Cette obligation résulte du code de la santé publique (article L. 4312-1) qui prévoit que le Conseil national de l’Ordre prépare "un code de déontologie qui énonce, notamment, les devoirs des infirmiers dans leurs rapports avec les patients, les autres membres de la profession et les autres professionnels de santé".
Les incertitudes sur l'avenir de l'Ordre infirmier - qui semblent s'éloigner - et les relations tendues avec le ministère - qui désormais se "réchauffent", selon Karim Mameri, secrétaire général de l'Ordre - expliquent en grande partie que ce texte ait été bloqué... pendant cinq ans !
Le gouvernement devra cette fois faire vite, le texte devant passer devant plusieurs instances comme le Conseil d'Etat ou l'Autorité de la Concurrence avant publication.
L’Ordre renouvelle son souhait de travailler main dans la main avec le ministère chargé de la santé pour une mise en application de ce Code dans les meilleurs délais.
Un texte clef pour la profession
« Avec ces règles pour la première fois élaborées par des infirmiers pour des infirmiers, notre profession se dote d’une déontologie adaptée aux évolutions récentes considérables de la place des infirmiers et de leur rôle dans le système de santé, ce qui constitue une véritable garantie de confiance avec les patients et les usagers » explique Didier Borniche, Président de l’Ordre.
Une nécessité que l’Ordre souhaite rappeler avec une certaine urgence quand on sait que les règles professionnelles des infirmiers datent de 1993 et n'ont pas été mises à jour depuis, alors que la législation sanitaire a considérablement évolué depuis vingt ans dans des domaines aussi fondamentaux que les droits des malades, la prise en charge de la douleur, la fin de vie ou la formation des soignants.
La profession infirmière est elle-même en complète mutation, comme en témoigne le projet de loi actuellement débattu à l’Assemblée nationale qui vise à créer notamment le nouveau métier d’infirmier en pratiques avancées.
"Il s'agit d'un texte qui qui doit vivre avec la profession, qui sera revu en fonction des jurisprudences, des décisions de conciliation", ajoute Karim Mameri.

Source : www.actusoins.com

Infirmiers, dentistes, médecins et kinés unis contre la loi santé

jeudi 19 février 2015 par Brigitte .

Un nouveau front demande le retrait pur et simple du texte de la ministre Marisol Touraine, tandis que les plus gros syndicats de médecins cherchent, eux, toujours à le réécrire en partie.

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Alors que le gouvernement se débat avec la loi Macron, voilà que la pression remonte sur le projet de loi santé de Marisol Touraine, qui arrivera mi-mars en commission à l'Assemblée. Un collectif de syndicats de professionnels de santé libéraux a envoyé une lettre au premier ministre Manuel Valls pour demander le retrait pur et simple du texte. Ce «Mouvement pour la santé pour tous», créé à l'initiative du Syndicat des médecins libéraux (SML, minoritaire), rassemble un large éventail de syndicats, de la Fédération des médecins de France aux syndicats de chirurgiens, en passant par deux syndicats d'infirmiers, de dentistes et des organisations de kinés.
«Nous sommes au service de la colère de nos mandants, fait valoir Éric Henry, président du SML. Marisol Touraine souffre de surdité, François Hollande répond à côté. Donc nous demandons à Manuel Valls, qui ne s'est pas encore exprimé sur le sujet, de désinscrire le projet de loi santé du calendrier parlementaire.»
Les professions paramédicales, en particulier, ne goûtent guère que les médecins soient les seuls reçus au ministère pour participer ces dernières semaines à l'écriture d'amendements au projet de loi. Une concertation obtenue, toutefois, de haute lutte par les médecins après leur grève de fin décembre. «Nous dénonçons l'irrespect et le mépris du ministère à notre encontre, attaque Philippe Tisserand, président de la Fédération nationale des infirmiers. Le projet de loi nous emmène tout droit vers un modèle où nous deviendrons les salariés des médecins.» Catherine Mojaïski, présidente de la CNSD, premier syndicat de dentistes, trouve pour sa part «insupportable d'avoir été ainsi oublié».
«Les difficultés sont considérables»

Les plus gros syndicats de médecins ne se sont toutefois pas joints à ce mouvement cimenté par la colère. Et pour cause: ils ne réclament pas le retrait de la loi santé. Ils veulent la réécrire en partie… ce qu'ils essayent de faire au sein de groupes de travail thématiques. Celui sur la généralisation du tiers payant a commencé à lister les problèmes rencontrés avec l'avance de frais pratiquée en faveur des affiliés à la CMU. «Les difficultés sont considérables», relève Claude Leicher, président de MG France. Seuls les travaux autour de l'organisation des soins en région et sur les généralistes semblent avoir avancé. Quant à celui sur le service public hospitalier, il est bloqué. De source syndicale, un point d'étape de la ministre est attendu en début de semaine prochaine.
Reste que les membres du «Mouvement pour la santé pour tous» ne croient pas à une réécriture du texte. «Comme les modifications seront apportées par amendement, nous serons incapables de savoir ce qu'il y aura au final dans la loi», argumente Éric Henry, dont le syndicat participe pourtant aux concertations.
Tous ont en ligne de mire la manifestation du 15 mars, lancée au départ par les syndicats d'internes en médecine. Les organisations de médecins, les unes après les autres, s'y sont associées, suivies par les autres professionnels de santé. Quel est le point commun à tous ces mécontents, entre ceux qui participent à la concertation et ceux qui réclament l'abandon du texte? «Aucun ne veut du projet de loi tel qu'il est actuellement», résume Catherine Mojaïski. Tous s'attendent en tout cas à ce que le degré de réécriture du texte dépende de l'importance de la mobilisation du 15 mars.

Source : www.lefigaro.fr