MANIFESTATION LE 7 MARS À PARIS
Faisant suite aux rassemblements des 8 novembre 2016 et 24 janvier 2017, l'ensemble des associations et des syndicats infirmiers appellent les étudiants en soins infirmiers, les infirmiers, les infirmiers spécialisés ainsi que les cadres de santé à se mobiliser en nombre le 7 mars 2017 à Paris.
PARIS: Départ de la manifestation à 12h30, place Denfert Rochereau. Le cortège se dirigera vers le ministère des affaires sociales et de la santé puis vers l'Assemblée Nationale.
AUTRES RÉGIONS: D'autres mobilisations sont prévues en province le même jour. Rapprochez vous de vos syndicats pour en savoir plus.
Liste des revendications (source actusoins)
Synthèse des revendications communes aux 14 organisations
Sécurisation de l’exercice quel que soit le secteur d’activité :
- Favoriser l’accès et accompagner les professionnelles de santé pour les démarches de dépôt de plainte,
- Donner les moyens de sécuriser l’exercice
Améliorer les conditions d’exercice pour garantir la qualité et la sécurité des soins :
- Révision du plan triennal de maîtrise des dépenses de l’assurance maladie,
- Attribution de fonds permettant aux établissements de soins la mise en place d’effectifs proportionnels aux charges de travail (charge de travail incluant la fonction tutorale /encadrement), le remplacement de l’absentéisme ainsi que la gestion des postes aménagés,
- Restaurer des espaces de dialogue et créer une gestion bienveillante et respectueuse des soignants au sein des établissements,
- Permettre un suivi médical attentif des professionnels de santé (présence de médecin du travail, d’infirmières spécialisées, de psychologues et d’assistants sociaux)
- Développer la prévention des risques psychosociaux avec accompagnement financiers pour en garantir l’effectivité
- Respecter la législation et imposer l’obligation d’intégrer les infirmières puéricultrices dans les secteurs soins de l’Enfant.
- Reconnaître la pénibilité professionnelle
Afin de permettre aux plus de 600 000 infirmières et infirmiers de France de jouer pleinement leur rôle de professionnel de santé :
- Inclure systématiquement les professionnels de la filière infirmière dans toutes leurs composantes (exercice salarié, libéral, éducation nationale…) dans toute concertation sur les sujets de santé publique, au même titre que les médecins,
- Retirer l’ordonnace n°2017-50 du 19 janvier 2017 relative à la reconnaissance des qualifications professsionnelles dans le domaine de la santé,
- Accélérer et finaliser les travaux concernant la pratique avancée
- Réactualiser le décret d’actes et d’exercice infirmier de 2004. Ce décalage entre la réglementation et les pratiques quotidiennes entraîne une insécurité de l’exercice des 600 000 infirmières. Ces travaux devront se faire en concertation avec les organisations signataires.
Pour investir dans la qualité de la formation infirmière :
- Donner aux encadrants, notamment les tuteurs/trices de stage, un temps dédié afin d’effectuer le suivi des étudiants qu’elles/ils encadrent
- Créer un statut de maitre de stage pour les infirmières libérales afin de pouvoir faire découvrir l’exercice libéral de façon approfondie aux étudiantes,
- Respecter les engagements pris lors de la Grande Conférence de Santé sur le développement de la filière et la tutelle pédagogique universitaire,
- Relancer rapidement les travaux de réingénierie des formations d’infirmières de bloc opératoire, d’infirmières puéricultrices et de cadres de santé, (niveau Master) avec un engagement sur un calendrier.
- Mettre en place des spécialisations en santé mentale, en santé au travail et à l’éducation nationale (niveau Master)
Afin de permettre aux 116 800 infirmières libérales de France d’exercer pleinement leurs compétences :
- Engager une étude macro-économique nationale sur le coût comparé de prise en charge des patients par offre de soins (HAD vs libéral notamment),
- Prendre en compte l’ensemble des compétences infirmières et leur donner de nouvelles attributions, ce qui serait source, en même temps, d’économies pour la Sécurité Sociale (élargissement du droit infirmier à vacciner, suivi des malades chroniques et des personnes âgées en risque de dépendance avec information au médecin traitant…),
- Limiter les pressions administratives.
Reconnaissance financière de nos exercices en adéquation avec nos niveaux d’études, de compétences et de responsabilités :
- Permettre la reconnaissance statutaire et indiciaire pour toutes les professionnelles de la filière infirmière (Grille A type fonction publique),
- Augmenter les compensations financières des contraintes imposées par nos exercices (prime de nuit et de week-end),
- Réviser la Nomenclature Générale des Actes Professionnels.