Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

Vaccination des professionnels de santé : les propositions du HCSP

Monday 31 October 2016 par Brigitte Femenia

Suppression de l’obligation vaccinale contre le tétanos, forte recommandation pour la diphtérie, la poliomyélite, la grippe et obligation pour l'hépatite B, ce sont les quelques modifications proposées par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) dans son avis relatif aux obligations vaccinales des professionnels de santé mis en ligne le 27.10.2016.

Source : www.jim.fr

8 novembre 2016 : mouvement unitaire infirmier annoncé

Monday 24 October 2016 par Brigitte .

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Après la première mobilisation de la profession infirmière à l'appel de la Coordination nationale infirmière le 14 septembre dernier qui dénonçait la situation des hôpitaux "comme des marmites prêtes à exploser", voici que s'annonce un deuxième rendez-vous, unitaire - et c'est important - à l'appel de nombreuses organisations et syndicats de la filière infirmière. Préavis de grève et manifestation le mardi 8 novembre 2016... et si c'était le jour de la grande vague blanche ?

Le RDV est fixé à 10heures, à Paris, parvis de la gare Montparnasse, puis direction le ministère. Le groupe unitaire des 17 signataires a demandé à ce qu'une délégation soit reçue. Si l'appel majeur est à Paris, cela n'exclut pas quelques rassemblements dans les grandes villes, l'organisation des rendez-vous régionaux est en cours de discussions.

Les infirmiers libéraux appelés aussi à manifester

Dans un communiqué de presse daté du 13 octobre 2016, le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) appelle les "116 800 infirmières libérales de France à manifester également le 8 novembre pour montrer massivement leur mécontentement". Le syndicat estime que malgré certaines divergences de vues, force est de constater que ce sont bien tous les infirmiers et infirmières de France, tous modes d’exercice confondus, qui subissent manque de reconnaissance et de considération. Se joignent également au mouvement les syndicats FNI (Fédération nationale des infirmiers) et Convergence Infirmière.

En effet, dans un communiqué en date du 19 novembre, la FNI adhère à l'ensemble des préoccupations de la profession infirmière et souligne ceci : Aucune infirmière libérale ne peut se satisfaire du manque de considération et même du mépris dont elle est gratifiée par le Gouvernement. Au quotidien, cela se traduit par un silence assourdissant face aux faits de violence à l’encontre des infirmières libérales, la pression administrative croissante ou encore la création d’un critère sortie précoce après chirurgie pour permettre à l’HAD de s’ériger en porte de sortie obligatoire de l’hôpital au détriment de la relation de proximité IDEL/famille et des finances publiques. Le tout évidemment sans aucune concertation.(...) Alors que le Gouvernement se prévaut d’agir dans la concertation, l’histoire récente démontre encore une fois le contraire. Nous apprenons en effet que ce mardi 18 octobre, les députés ont autorisé les pharmaciens à vacciner contre la grippe à titre expérimental ! S’il faut pour être reconnu comme un partenaire social se faire entendre dans la rue, soit, nous savons faire. La FNI s’associe à ce mouvement de contestation rassembleur autour de la condition infirmière et de l’avenir du système de santé.

Quant à Convergence Infirmière, dans un communiqué en date du 20 octobre, il dit ceci : Nous avons décidé de parler haut et fort. Pour éveiller les consciences et mettre fin au discrédit d’une profession en souffrance. On ne compte malheureusement plus le nombre d’agressions, le nombre de burn out, ni même celui des suicides… Et que dire de ceux qui, dégoûtés, préfèrent jeter l’éponge ? Comment peut-on en arriver là : abandonner un si beau métier ? Le rêve de toute une vie, pour nombre d’entre nous… Parler ahut et fort pour valoriser les compétences des infirmières, et ce dans tous les champs de compétences qui leur incombent. Bref, pour nous laisser exercer notre métier, soigner, tout en étant rémunérées à notre juste valeur.
Pour toutes ces raisons, Convergence Infirmière rejoint les infirmières salariées appelées par leurs organisations syndicales à manifester leur mécontentement, le 8 novembre prochain.

manifestation rue infirmiers
Le 8 novembre prochain, va-t-on assister à une grande vague blanche... il semblerait que oui...
L'appel des organisations d'infirmiers salariés

Les principales organisations d’infirmier(e)s salarié(e)s de la Fonction Publique, du secteur privé et les syndicats infirmiers lancent en effet un appel commun à la mobilisation infirmière le mardi 8 novembre 2016. Les revendications unitaires ne manquent pas dans le climat de défiance inégalé au sein des services de soins et devant le peu de considération qu'inspire aux tutelles la profession infirmière dans son entier et sur tous ses terrains d'exercice. Le contexte est de plus en plus dur, dramatique : suicides, dégradation des conditions de travail, pénibilité non reconnue, grilles salariales peu conformes au niveau de responsabilité des infirmiers, réingénierie des diplômes de spécialités en stand-by... Infirmiers de la fonction publique hospitalière, du privé, infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc, infirmiers scolaires, infirmières puéricultrices, cadres de santé, enseignants... ils sont tous partants... et la liste pourrait s'allonger alors que se constitue actuellement un "collectif" et une plateforme revendicative avec des modalités d'actions en cours d'élaboration. Les étudiants en soins infirmiers et les infirmiers libéraux seront également de la partie.

L’Unaibode invite l’ensemble de la spécialisation Ibode, unis dans un même combat, à se rassembler pour soutenir les revendications menant au respect de la condition infirmière.

A 17, ils s'engagent, ensemble, de façon unitaire

les syndicats infirmiers CNI, SNPI, Convergence Infirmière, FNI, SNIIL, SNPI CFE-CGC, SNIES, SNICS,
les organisations d’infirmiers anesthésistes : SNIA, ANEIA (école d'Iade), CEEIADE (comité d'entente des écoles iade)
les organisations d’infirmiers de bloc : UNAIBODE, AEEIBO (école d'IBODE)
les organisations de puéricultrices : ANPDE, SPL (infirmier praticien spécialisé en soins de première ligne), SNIPUERLIB (syndsicat national des infirlmières puéricultrices libérales), SPL (syndicat des puéricultrices libérales)
les étudiants en soins infirmiers : FNESI
l'union nationale des infirmiers diplômés d'Etat libéraux : UNIDEL
L'appel unitaire s'intitule "Soigne et tais-toi" ; le hashtag #soigneettaistoi circule déjà beaucoup sur les réseaux sopciaux à l'occasion de la mobilisation du 8 novembre prochain. Les modalités de cette mobilisation sont encore attendues.

Le Syndicat National des Infirmier(e)s Anesthésistes appelle l'ensemble de la filière IADE et au delà, l'ensemble des filières infirmières de soins généraux et spécialisés à converger dans le mouvement de contestation du 8 novembre prochain.

Tout comme les grandes centrales syndicales -FO, CGT et Sud- qui appellent à la grève le mardi 8 novembre prochain avec un seul constat l'hôpital et ses personnels sont attaqués de toutes parts avec une accentuation sans précédent sur la période 201/2016, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC, a donc, lui aussi, déposé pour la même date un préavis de grève concernant l’ensemble des professionnels infirmiers (infirmières, cadres, infirmières spécialisées) de la Fonction Publique et du secteur privé (lucratif ou participant au service public hospitalier). Ce préavis couvre la période du lundi 7 novembre 19h au mardi 8 à 24h).

Les revendications sont les suivantes :

Reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé en retraite (bonification d’un an tous les 10 ans, catégorie active) ;
Revalorisation salariale conforme au niveau de responsabilité des professionnels infirmiers ;
Elargissement de l’exclusivité d’exercice des IADE et IBODE :
Réactualisation du décret d’actes infirmiers (non modifié depuis 2002) afin de couvrir les pratiques actuelles suite aux progrès médicaux ;
Détermination de ratios infirmiers au lit du patient par spécialité ;
Création d’une spécialisation en santé mentale après une formation en Master ;
Reconnaissance en Master des formations IBODE, puéricultrice et cadre infirmier ;
Retrait de l’article 51 de la loi Bachelot HPST avec ses transferts d’actes et la déqualification des soins.
Les oppositions sont les suivantes :

non aux restructurations comptables en Groupement Hospitaliers de Territoires GHT ;
non aux fermetures de lits (100.000 en 10 ans) et aux suppressions de postes des Plans de Retour à l’équilibre PRE ;
non au plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux (16.000 lits et 22.000 postes à supprimer).
En outre, le SNPI attire l'attention sur une réduction progressive de l'exercice infirmier au long cours au profit d'une nouvelle catégorie de professionnels de santé. "Nous refusons les transferts de taches, et le projet d’ordonnance qui permettrait aux ressortissants de l’UE détenteurs d’un diplôme de soins non compensable de réaliser tout ou partie des activités infirmières. Ce texte a été présenté le 22.09.16 au Haut Conseil des Professions Paramédicales HCPP. Ce "séquençage des activités" doit permettre un "exercice partiel" des professions de santé. Nous refusons de voir arriver des métiers intermédiaires entre aide-soignant et infirmière, type "auxiliaire en plaie et cicatrisations" ou "assistant de soins en diabétologie", qui ne reposeraient sur aucune formation française", se prononce le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.

Le communiqué de presse conjoint le rappelle avec insistance, lors de la Grande Conférence de la Santé du 11 février 2016, le Premier Ministre s’était engagé sur plusieurs mesures visant à l’amélioration des conditions d’études, au développement des compétences des infirmiers ainsi qu’à leur reconnaissance. Il rappelait alors l’importance du développement des pratiques avancées inscrites dans la Loi de modernisation de notre système de santé. Huit mois après, ces engagements, pourtant programmés, se font encore attendre. La profession s'impatiente et le demande une fois encore aux tutelles : il devient urgent de s’engager dans un processus d’intégration universitaire allant de la Licence au Doctorat, de poursuivre la réingénierie des spécialités et de donner une traduction concrète aux avancées afin que les formations soient à la hauteur du service que les usagers de notre système de santé sont en droit d’attendre.

La dégradation des conditions de travail et d'études entraîne un mal-être et une souffrance profonde de la profession dans son ensemble associée, dans les établissements, à une gestion des ressources humaines déplorable, sans aucun respect des soignants. Aussi nous appelons-nous l'ensemble des infirmiers, des étudiants, mais aussi des citoyens, à se mobiliser le 8 novembre pour l'avenir de la profession ainsi que pour la sauvegarde d'un système de santé de qualité.

Source : www.infirmiers.com

SANTÉ : UNE CONFÉRENCE POUR FAIRE LA LUMIÈRE... DANS LE NOIR !

Thursday 20 October 2016 par Brigitte .

Sous l’impulsion de Jérôme Marty président de l’UFML (Union Française pour une médecine libre) et des membres de la CGT de l’hôtel Dieu, ainsi que des syndicats paramédicaux libéraux, une conférence de presse était programmée hier 17 Octobre 2016.

Avec comme but de mettre en avant le lien de gouvernance-souffrance et le fait que le système de santé, à force de centralisme administratif qui a écarté tout pouvoir décisionnel aux soignants et patients, est arrivé au bout de sa logique.

En cette période de primaires et de bouillonnement électoral, les acteurs de cette conférence voulaient en appeler aux candidats sur l’urgence qu’il y avait à prendre en main ce système malade et surtout de réorganiser sa gouvernance. Jérôme Marty ne cesse de le répéter depuis des mois le système de soins en France est malade « en urgence absolue », ce sujet est majeur dans notre pays et si personne ne veut prendre en compte cette gravité, c’est une catastrophe sanitaire qui est annoncée.

L’intention de tous ceux qui devaient participer à cette conférence de presse était de proposer une véritable « démocratie sanitaire » en remplacement de la dictature administrative actuelle.

Rappelant dans tous ses textes que les suicides chez les médecins ont le taux le plus élevé de France avec les agriculteurs, que le nombre de burn out dans les professions de santé est en constante augmentation, Jérôme Marty insiste sur les fermetures quotidiennes de cabinets médicaux, de cabinets d’infirmiers, de pharmacies etc. Il dénoncé la multiplication des déserts médicaux qui va croissant face aux intransigeances des ARS, la toute puissance des groupements hospitaliers territoriaux, l’approche de la mise en place des réseaux de soins par les compagnies d’assurances. En un mot tous ceux qui se battent aux côtés de l’UFML avaient à cœur de dénoncer l’étatisation et la marchandisation de la santé, dont les premières victimes sont les patients.

Cette rencontre fut vivement contestée par la direction du site (en conflit avec la CGT en interne) dénonçant sous couvert d’une réunion syndicale, une conférence de presse, ce qui a leurs yeux était inadmissible. La direction du site en appelant à la neutralité imposée à un établissement public, le directeur en personne était venu reprocher le procédé. Quelques échanges musclés après, l’électricité fut coupé dans l’amphithéâtre ou la conférence s’est quand même déroulée, dans le calme.

C'est dans le calme mais dans le noir et « a capella » que les interlocuteurs ont échangé. Cette réunion, dont le titre était : « Systèmes de santé, deux secteurs, une souffrance. » Comment guérir, a permis de nombreux échanges. Les personnels ont fait état de leurs souffrances, face à des situations et des conditions de travail très difficiles. Comparant quelquefois la situation du soin en France à France télécom dans ses périodes les plus dures. Tous s’entendaient pour affirmer que ce n’était pas « une corporation » qui se défendait mais bien le combat de l’humain face au capitalisme le plus dur. Jérôme Marty rappelant « On ne veut pas que la médecine soit dirigée par d’autres intérêts que ceux du soin. »

Beaucoup de professions, représentées dans cet amphithéâtre ; kinésithérapeutes, dentistes, infirmiers, opticiens, etc. Des représentants de « petites mutuelles » étaient aussi présents pour témoigner de la progression constante de la souffrance au travail de toutes ces professions. Les médecins ont rappelé que leur profession était une des plus durement touchée par les suicides, plus de 112 médecins libéraux ont décidé d’en finir avec la vie depuis le début 2016, un nombre qui pourrait s’élever à 140 d’ici la fin de l’année si rien n’est fait.

Ce fut sur les propositions d’actions que cette réunion pris fin, constatant que ces souffrances multiples étaient le résultat de « cette gouvernance. » Des pistes de réformes furent proposées pour réformer la gouvernance et le financement du système. Redonner à tous les acteurs du soin une capacité décisionnelle, il est important que les soignants et les patients participent aux prises de décision. L’orientation du soin, les décisions d’orientation ne peuvent plus dépendre du seul pouvoir de l’administration et de l’argent. Chacune des parties doit pouvoir disposer d’un « droit de s’opposer »

Ces réformes et cette nouvelle gouvernance ne peut pas se concevoir sans une réflexion de fond sur les financements de la santé en France. Les dérives constatées cette année avec l’entrée dans le système de soins des assurances privées doivent être contrôlées. C’est en ces termes que cette réunion s’est conclue dans un véritable élan de fraternité entre les participants, tous unis pour faire gagner la santé en France.

Alors a bon entendeur ! Les candidats a l‘élection présidentielle (les primaires ne sont pas l’élection) sont prévenus, personne ne tolérera de faire ‘impasse sur ce grand sujet majeur dans notre pays. Avec l’éducation, la santé représente un enjeu national de toute première importance, les partis et les candidats ne pourront pas en faire l’impasse.

Cette coupure de l’électricité par l’administration ne remet pas en cause la volonté des professions de santé de sauver notre système de soins, ils ont juste besoin de crier plus fort mais pour cela ils ont ce qu’il faut. Le prochain rendez vous sera sans doute dans la rue et dans la lumière.

Source : www.economiematin.fr

PHARMACIE - SANTÉ01 MINUTE Les députés autorisent les vaccinations anti-grippe par les pharmaciens

Wednesday 19 October 2016 par Brigitte .

Les députés ont décidé mardi soir d'autoriser à titre expérimental les pharmaciens à procéder à des vaccinations contre la grippe afin d'améliorer la couverture vaccinale dans le pays, dans le cadre de l'examen en commission du projet de budget de la Sécurité sociale.

En commission des Affaires sociales, les députés ont ainsi adopté un amendement de la députée socialiste Michèle Delaunay, rapporteure pour l'Assurance maladie, qui stipule que « l'État peut autoriser, à titre expérimental et pour une durée de trois ans, le financement (...) de l'administration par les pharmaciens du vaccin contre la grippe saisonnière aux personnes adultes », un décret devant fixer les conditions d'application de cette expérimentation, notamment en ce qui concerne les modalités de formation des pharmaciens.

Insuffisance de la couverture vaccinale en France

L'exposé des motifs de l'amendement, qui devra être à nouveau voté dans l'hémicycle la semaine prochaine, pointe « l'insuffisance de la couverture vaccinale en France chez les adolescents et les adultes » et la « défiance » pour les vaccins, ce qui conduit à « l'extension des maladies infectieuses ».

Pour la grippe, « seulement 48% des assurés à risque se sont fait vacciner en 2015-2016, soit un recul de plus de 14 points depuis 2009 », poursuit l'amendement, soulignant que « si la couverture vaccinale était de 75% (objectif fixé par l'OMS) 3.000 décès seraient évités chez les personnes de 65 ans et plus ». Pour autant, le taux de vaccination est reparti à la hausse l'an dernier après six années de baisse.

L'amendement souligne que la vaccination par les pharmaciens se fera « en complément des autres professionnels de santé habilités et non à leur détriment ».


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/0211407999846-les-deputes-autorisent-les-vaccinations-anti-grippe-par-les-pharmaciens-2036182.php?9dyiemFmoYj06A5M.99#Xtor=AD-6000

Source : www.lesechos.fr