Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

Sativex : le médicament au cannabis arrive en pharmacie

Thursday 29 January 2015 par Brigitte .

CANNABIS - Consommer du cannabis en France, c'est bientôt légal. Du moins d'une certaine façon. Un médicament sous forme de spray va être commercialisé dans quelques semaines pour soulager les douleurs des personnes atteintes de sclérose en plaques.

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Sativex : le médicament au cannabis arrive en pharmacie
CRÉÉ : 29-01-2015 17:36
CANNABIS - Consommer du cannabis en France, c'est bientôt légal. Du moins d'une certaine façon. Un médicament sous forme de spray va être commercialisé dans quelques semaines pour soulager les douleurs des personnes atteintes de sclérose en plaques.

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Autorisé en France au premier trimestre 2015, le Sativex, médicament dérivé du cannabis, devrait soulager certaines des 75.000 personnes souffrant de sclérose en plaques en France. Autorisé en France au premier trimestre 2015, le Sativex, médicament dérivé du cannabis, devrait soulager certaines des 75.000 personnes souffrant de sclérose en plaques en France. Photo : SIPA
Le cannabis est-il un médicament ? Aujourd'hui, la réponse est partiellement oui. Mais partiellement seulement. "Le cannabis bientôt en pharmacie", titrent certains sites d'actualités. L'information est plutôt survendue. Les fumeurs de cannabis en seront pour leur frais, l'arrivée d'un médicament dérivé du cannabis s'adresse à d'autres.

Le Sativex va tout bientôt être disponible en pharmacie et c'est une excellente nouvelle pour les malades de la sclérose en plaques. Explications.

EN SAVOIR + >> Cannabis : "l'autorisation du Sativex, une formidable avancée"

C'est quoi, le Sativex ?
Le Sativex est un médicament. Sous forme de spray buccal, il est prescrit pour soulager les contractures musculaires.

Qui est concerné par ce médicament au cannabis ?
L'autorisation de mise sur le marché du Sativex en France ne concerne que les malades de la sclérose en plaques soufrant de contractures sévères, que le médicament atténue et rend plus supportables. L'Agence nationale du médicament (ANSM) n'a procédé à des essais cliniques que pour ce seul cas et seules les personnes souffrant de cette maladie pourront se voir délivrer une ordonnance.

Le Sativex fait-il "planer" ?
Non. Le Sativex est composé de deux cannabinoïdes : du tétrahydrocannabinol (THC) et du cannabidiol (CBD). Le premier est, certes, la molécule psychoactive mais le second annihile cet effet recherché par les fumeurs de joints. Ceux qui pensaient pouvoir se droguer en toute légalité en seront pour leurs frais.

Sativex : quand ce médicament sera-t-il mis en vente ?
Déjà commercialisé dans 17 pays européens comme l'Allemagne, l'Espagne et le Royaume-Uni, il a reçu son autorisation de mise sur le marché en France en janvier 2014. Il sera disponible dans les pharmacies françaises dans les toutes prochaines semaines, au mois de février ou au plus tard mars.

Le cannabis thérapeutique fait ainsi son grand retour après 60 ans d'absence des pharmacies. Quand au cannabis "récréatif", c'est une autre histoire : si le Sénat examinera le 4 février une proposition de loi de la sénatrice écologiste Esther Benbassa destinée à autoriser l'usage et la vente "contrôlés" du cannabis, il y a bien peu de chances qu'elle soit adoptée !

Source : www.metronews.fr

Des panseurs sans pensées les IDEL ?

Thursday 29 January 2015 par Brigitte .

La dernière étude de l’Observatoire Régional de Santé (ORS) Pays de la Loire, réalisée en partenariat avec le ministère de la Santé et la Drees, intitulée « Intégration d’infirmiers au sein de cabinets de médecine générale : l’opinion des médecins généralistes des Pays de la Loire » (1) irrite, une fois encore, la communauté des infirmiers libéraux, et l'un de ses principaux syndicats, le SNIIL ; et pour cause. Explications.

Réagissant dans un communiqué daté du 22 janvier 2015, le Sniil, adopte un ton à la fois vif et outré comme le titre en témoigne "A quand la mise sous tutelle de toutes les infirmières libérales ?"

Au sein de cette enquête, réagit Annick Touba, présidente du Sniil, c’est bien, de nouveau, à des médecins que l’on demande de se prononcer sur l’avenir de la profession infirmière… alors que jamais encore on ne l’a demandé aux infirmières elles-mêmes !

Des IDEL rémunérés par un forfait de l’assurance maladie...

caducée voiture infirmière libérale
Pour le Sniil, l'étude de l'ORS des Pays de la Loire "demande aux médecins de disposer sans aucune vergogne de la vie des infirmières libérales..."
De quoi parle exactement cette étude et que dit-elle de l'opinion des médecins généralistes des pays de la Loire sur l’intégration d’infirmiers au sein de cabinets médicaux pour des missions spécifiques de suivi de certains patients à risque ou atteints de pathologies chronique (diabétiques de type 2, patients à risque cardiovasculaire, fumeurs à risque de BPCO, personnes âgées...), notamment dans le cadre du protocole ASALEE2. Le document l'affirme en préambule : L’opinion des généralistes par rapport à ces nouveaux modes d’organisation varie notamment en fonction de l’âge et des conditions d’exercice des médecins, mais également selon le type d’actes confiés aux infirmiers, et en fonction des régions. Dans les Pays de la Loire, l’adhésion à ces nouvelles pratiques est nettement plus forte qu’en moyenne en France. Voilà qui est rassurant ! L'audit met en avant qu'une proportion importante des médecins (76%) estime que ces nouvelles formes de coopération apporteraient un supplément de qualité des soins et ils sont environ 80 % à être "favorables" à déléguer une ou plusieurs tâches à un infirmier rattaché au cabinet pour quelques permanences dans la semaine, rémunéré par un forfait de l’assurance maladie.

Pour le Sniil, "cette étude est dans la norme de ce qui se passe actuellement… mépris et méconnaissance de la profession infirmière par les pouvoirs et institutions publics..."

Quid de l'autonomie des IDEL...

Annik Touba, présidente du Sniil, s'insurge : Transformée, sans qu’on ne lui ait rien demandé en tâcheronne corvéable à merci et payée par la Sécu, l’infirmière voit son travail imposé par les médecins via des « délégations de tâches ». Parmi elles : la « surveillance de la tension artérielle », « l’éducation thérapeutique du patient diabétique ou asthmatique » ou encore « l’éducation nutritionnelle. Et de souligner, dépitée, que tous les actes cités pour être délégués aux infirmières font déjà partie intégrante de leur rôle propre. Autrement dit, les libérales n’ont pas besoin d’une « délégation de tâches » pour pouvoir, déjà, les pratiquer en toute autonomie... Un constat qui illustre parfaitement selon le Sniil l'attitude de mépris des pouvoirs publics et institutions publics envers la profession infirmière ainsi qu'une forte méconnaissance de leurs rôle et compétences. Rappelons tout de même que les infirmiers libéraux sont les professionnels de santé les plus nombreux de France3 mais aussi les plus proches des patients4.

Ce n'est pas pour autant qu'ils sont consultés sur les politiques de santé à venir, et notamment au sujet de la prochaine Loi de Santé qui devrait être présentée à l'Assemblée nationale en avril prochain. Le Ministère n’accorde des entretiens qu’aux syndicats de médecins généralistes, et ce bien qu’un pan entier de l’activité infirmière libérale, celle de la vaccination, pourrait être confié aux pharmaciens. De plus, le groupe de travail chargé d’élaborer le référentiel du métier d’infirmière en pratique avancée au sein du ministère de la Santé n’est pas piloté par une infirmière, mais par un membre de la Direction Générale de l’Offre de Soins et un médecin généraliste poursuit le Sniil qui, devant tant de "dédain", appelle donc instamment les pouvoirs publics à choisir entre aller jusqu’au bout de leur logique, et placer officiellement sous tutelle toutes les infirmières libérales… ou avoir plus de considération et de justesse dans l’appréciation du métier infirmier libéral en mettant notamment en oeuvre des études sérieuses sur la profession.

Le temps gagné par les médecins permettra, pour 40% d’entre eux, de profiter davantage de leur vie privée !"

Les IDEL, des décérébrés sans idées ?

Lorsque l'on regarde de plus près les arguments mis en avant par les médecins sur les bénéfices de la délégation des tâches, on remarque que pour plus de 50% d'entre eux cela permettrait d’utiliser le temps gagné pour réaliser des consultations supplémentaires et pour 43 % de bénéficier de plus de temps de loisirs ; bon d'accord pour 73% des médecins, cela permettrait aussi de revoir le contenu de la consultation pour améliorer la prise en charge du patient ; ouf ! on est passé près du carton rouge et cela n'a pas échappé au Sniil ! Et tout ira ainsi très bien dans le meilleur des mondes puisque le temps gagné par les médecins permettra, pour 40% d’entre eux, de profiter davantage de leur vie privée !"

Bref, et même si les résultats de cette étude sont plutôt favorables à la délégation des tâches des médecins libéraux vers les infirmiers libéraux, on comprend bien la grogne de ces derniers et la question qui les taraude : ne sont-ils que des décérébrées incapables d’avoir la moindre idée sur le devenir de leur propre métier et, à fortiori, sur l’évolution des politiques de santé publique ?. Il semblerait que la réponse apportée par cette étude mette réellement en doute leurs apports en termes de soins de proximité, de compétences et d'autonomie...

Source : www.infirmiers.com

L’ex-émir lié aux frères Kouachi était en stage infirmier dans un hôpital parisien

Monday 12 January 2015 par Brigitte .

Farid Benyettou, l’ancien «émir» de la filière jihadiste des Buttes-Chaumont, lié aux frères Kouachi, a effectué un stage infirmier à la Pitié Salpêtrière, où sont arrivés certains blessés de Charlie Hebdo, mais «n’a jamais été en contact avec les blessés», a appris dimanche l’AFP auprès de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris qui confirmait une information du Parisien.
«La situation de cet élève infirmier est régulière et elle est connue, depuis le début de sa scolarité, tant par la direction de l’école où il est scolarisé que des services de police», a précisé l’AP-HP.

M. Benyettou a été retiré «du planning du service où il terminait son dernier stage», a-t-on ajouté.

«Les événements dramatiques de cette semaine nous ont conduit à prendre l’initiative, en liaison avec les autorités de police, de ne pas le maintenir dans le planning du service où il terminait son dernier stage, cette période n’étant pas indispensable à la validation de sa formation, pour laquelle il sera soumis à l’évaluation de droit commun comme les autres élèves infirmiers», a-t-on ajouté.

Selon l’AP-HP, «une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d’être recruté sur un emploi public, mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d’autres lieux d’exercice que les établissements publics».

De son côté, Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, a précisé à l’AFP que Farid Benyettou «n’a jamais été dans un service où sont arrivés les blessés» de Charlie Hebdo mercredi.

Il rappelle que «quelqu’un qui a purgé sa peine peut faire des études d’infirmier. Il n’y a pas de contre indication».

Par ailleurs, «pendant toute la durée de ses études, l’école d’infirmier était en contact avec les autorités policières sur sa situation», a-t-il dit précisant qu'«il faut pouvoir réinsérer les gens».

Dans son édition de dimanche, Le Parisien affirme que Farid Benyettou était au service des urgences de la Pitié Salpêtrière depuis décembre.

De son côté, Karim Mameri, secrétaire général du conseil national de l’ordre des infirmiers, a affirmé à l’AFP que «pour être infirmier, il faut être inscrit à l’ordre des infirmiers. Le conseil décide de l’inscription «en fonction de l’obtention du diplôme, de la moralité et de la probité du candidat», a-t-il précisé.

«Au vu du passé de Farid Benyettou», c’est «impossible qu’il puisse exercer ce métier en France un jour», a-t-il dit.

Cherif Kouachi, tué vendredi par les forces de police après l’attentat contre Charlie Hebdo, avait fait partie de «la filière des Buttes-Chaumont», qui sous l’autorité de Farid Benyettou, visait à envoyer des jihadistes en Irak dans les rangs de la branche irakienne d’Al-Qaïda.

Source : www.liberation.fr

2è forum régional PACA

Friday 12 December 2014 par Brigitte .

Rendez-vous le 22 janvier 2015 à NICE ACROPOLIS
les administrateurs du site vous y attendent

Après le succès de sa première édition, l’équipe de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) Infirmière PACA vous donne rendez-vous le 22 janvier 2015 à l'acropolis de Nice, pour le deuxième forum régional dédié à l’univers de l’infirmière libérale*.

À l’aube de grands changements dans le milieu de la santé, l’URPS Infirmière PACA entend questionner les acteurs publics et privés du territoire sur la place de l’infirmière libérale dans les réformes du système de santé. Au programme, des débats, des ateliers et un village de stands destinés à tous.

plus d'infos

Question écrite du député Paul Salen sur l'Ordre infirmier

Monday 17 November 2014 par Brigitte .

Dans une question écrite à Marisol Touraine, le député M. Paul Salen ( Union pour un Mouvement Populaire - Loire ) attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les difficultés rencontrées avec l'Ordre national des infirmiers.
logo-national1Question publiée au JO le 11/11/2014
Texte de la question :
"Malgré les promesses d'une inscription facultative, d'une cotisation applicable qu'aux infirmiers libéraux, voire même d'une suppression de l'ordre national des infirmiers, les infirmiers restent affublés d'un ordre qu'ils n'ont jamais demandé et qu'ils considèrent comme de plus en plus menaçant, tout en étant parfaitement inutile.
En effet, et sans revenir sur les difficultés et accrocs rencontrés lors des dernières élections, les quelque 160 222 infirmiers inscrits au regard du nombre effectif de pratiquants ne confèrent pas de véritable légitimité à l'Ordre national des infirmiers dont la considération n'a de cesse de décroître.
Enfin, le montant jugé trop élevé de la cotisation obligatoire annuelle constitue encore un point de cristallisation et le fait que les réfractaires soient harcelés par des appels téléphoniques en numéros masqués en vue de son versement continue d'envenimer la situation.
Aussi, il lui demande si elle partage ses inquiétudes et souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement sur ce dossier."
Texte de la réponse... On attend.....

Source : www.actusoins.com