Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

Accessibilité : quatre ans pour mettre son cabinet aux normes

Friday 17 October 2014 par Brigitte .

L'ordonnance prévoyant de nouveaux délais pour la mise en accessibilité des lieux publics et transports aux handicapés - y compris les cabinets infirmiers - a été présentée le 25 septembre en conseil des ministres. Top chrono : un an pour déposer son formulaire, puis trois ans de délai pour mettre aux normes.
© Fottoo/Dreamstime.com
© Fottoo/Dreamstime.com
Sa publication au « Journal officiel », la semaine prochaine, déclenchera le compte à rebours pour la mise aux normes des bâtiments et établissements publics. Deux décrets et deux arrêtés devraient suivre en octobre et novembre.
L’ordonnance complète la loi sur le handicap du 11 février 2005, qui imposait initialement aux établissements recevant du public (ERP) d’êtres accessibles au 1er janvier 2015, un agenda intenable en raison du retard accumulé.
Aujourd’hui, seuls quatre établissements recevant du public (ERP) sur 10 sont parfaitement accessibles aux personnes dont la mobilité est réduite ou affectée. L’ordonnance instaure donc des agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP).
Etape 1 : déposer son formulaire d’accessibilité programmée
Première étape : tous les établissements non encore accessibles devront d’ici octobre 2015 se procurer un document Cerfa téléchargeable à partir de novembre sur le site www.accessibilite.gouv.fr sur lequel ils évalueront l’ampleur des travaux à réaliser afin de se conformer à la loi de février 2005. Ce formulaire devra ensuite être transmis au préfet ou à la mairie, dont le silence après quatre mois vaudra approbation.
Pour les aider, les professionnels pourront dialoguer avec des« ambassadeurs d’accessibilité », 1 000 jeunes en service civique. Les propriétaires d’un ERP de 5e catégorie (cabinets médicaux ou paramédicaux, commerce de proximité, mairies, et hôtels) pourront utiliser l’outil d’autodiagnostic bientôt disponible sur le site gouvernemental.
La phobie administrative ne devrait pas être un argument pour attendre : tout établissement dérogeant à l’obligation de présenter un Ad’ap s’expose à 2 500 euros d’amende et aux sanctions prévues par la loi de 2005 pour défaut d’accessibilité.
Un délai de trois ans
Deuxième étape : à partir du moment où leur « agenda d’accessibilité programmée » (Ad’ap) est accepté, les infirmiers disposeront d’un délai pour réaliser leurs travaux. Il sera de trois ans pour les structures dont la capacité d’accueil ne dépasse pas 200 personnes, ce qui est le cas des cabinets paramédicaux.

Source : www.actusoins.com

Les libéraux inquiets face au projet de SPASAD

Friday 10 October 2014 par Brigitte .

Par communiqué de presse du 10 octobre 2014, l’ONSIL, organisation nationale des infirmiers libéraux s'inquiète des déclarations de récentes de Laurence Rossignol Secrétaire d’État aux personnes âgées, le 25 septembre 2014 : J’ai l’objectif de transformer en cinq ans tous les SSIAD (Services de Soins Infirmiers à Domicile) en SPASAD (Services Polyvalents de Soins et d’Aides à Domicile).

L’Onsil s’inquiète de cette déclaration pour plusieurs raisons par la voix de sa présidente Béatrice Galvan. D’abord, et malheureusement sans surprise, Madame Rossignol n’évoque à aucun moment le rôle des professionnels libéraux dans les soins à domicile, alors que ceux-ci soignent tous les jours des centaines de milliers de personnes. Ensuite la concordance, pour ne pas dire la confusion, établie entre les soins et les aides peuvent laisser supposer que Madame la Secrétaire d’Etat entend mettre en place des professionnels autorisés à préparer les repas tout en changeant les perfusions. Avec quelles formations ? Pour quelles rémunérations ? La volonté du Secrétariat d’État est-elle d’éliminer du maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées, les professionnels de santé libéraux et tout particulièrement les 70 000 infirmières libérales de ce pays ? Si tel est le cas, Madame Rossignol doit savoir qu’elle trouvera l’Onsil sur son chemin, ainsi que l’ensemble des infirmières libérales qui démontreront une fois de plus, si nécessaire, que le maintien à domicile ne peut se faire sans elles. C'est une fois de trop la remise en question du rôle propre et de l’indépendance de l’exercice infirmier.

Source : www.infirmiers.com

les forfaits perfusions paraissent au JO

Tuesday 30 September 2014 par Brigitte .

JORF n°0226 du 30 septembre 2014 page 15832
texte n° 27

DECISION
Décision du 21 juillet 2014 de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l'assurance maladie

NOR: AFSU1400145S

Le collège des directeurs,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment les articles L. 162-1-7 et R. 162-52 ;
Vu l'avis de la Haute Autorité de santé en date du 16 juillet 2014 ;
Vu l'avis de l'Union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie en date du 11 juillet 2014 ;
Vu la commission de hiérarchisation des actes et des prestations des infirmiers en date du 6 mars 2014 ;
Vu la commission de hiérarchisation des actes et des prestations des sages-femmes en date du 2 juin 2014,
Décide :

De modifier le livre III de la liste des actes et prestations adoptée par décision de l'UNCAM du 11 mars 2005 modifiée, comme suit :
Article unique. - A l'article III-4, introduire une partie IX bis ainsi rédigée :
« IX bis. - L'arrêté du 27 mars 1972 relatif à la nomenclature générale des actes professionnels des médecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux est modifié comme suit pour les sages-femmes et les infirmières et les infirmiers :
I. - Au titre XVI “Soins infirmiers”, chapitre Ier “Soins de pratique courante”, l'article 9 “Perfusions” est supprimé.
II. - Au titre XVI “Soins infirmiers”, le chapitre II “Soins spécialisés” est modifié comme suit :
a) Dans le préambule du chapitre II, les mots : “une actualisation des compétences” sont supprimés ;
b) L'article 1er est ainsi modifié :
“Art. 1er. - Soins d'entretien des cathéters.

DÉSIGNATION DE L'ACTE
COEFFICIENT
LETTRE-CLÉ

Séance d'entretien de cathéter(s) en dehors des perfusions, y compris le pansement :

Cathéter péritonéal
4
AMI ou SFI

Cathéter extériorisé ou site implantable ou cathéter veineux central implanté par voie périphérique
4
AMI ou SFI

c) Le titre de l'article 3 et son contenu sont modifiés comme suit :
“Art. 3. - Perfusions.
Ces actes sont réalisés soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif préalablement établi, daté et signé par un médecin.
La séance de perfusion permet d'administrer chez un patient des solutés et/ou des médicaments de façon continue ou discontinue par voie veineuse ou par voie sous-cutanée ou par voie endorectale.
Selon le protocole thérapeutique établi par le médecin prescripteur, la perfusion nécessite soit la surveillance continue de l'infirmier, soit l'organisation d'une surveillance pour les perfusions dont la durée est supérieure à une heure.
La séance de perfusion sous surveillance continue comprend la préparation des produits à injecter, la préparation du matériel de perfusion, la perfusion des produits de façon successive ou simultanée, la surveillance et l'arrêt de la perfusion avec le pansement.
La séance de perfusion supérieure à une heure, sans surveillance continue, comprend la préparation des produits à injecter, la préparation du matériel de perfusion, la pose de la perfusion, l'organisation de contrôles et la gestion des complications éventuelles ; ces contrôles et les interventions à domicile pour complications peuvent donner lieu à des frais de déplacement.”

DÉSIGNATION DE L'ACTE
COEFFICIENT
LETTRE-CLÉ

Forfait pour séance de perfusion courte, d'une durée inférieure ou égale à une heure, sous surveillance continue
9
AMI ou SFI

Supplément forfaitaire pour surveillance continue d'une perfusion au-delà de la première heure, par heure (avec un maximum de cinq heures)
6
AMI ou SFI

Forfait pour séance de perfusion d'une durée supérieure à une heure, avec organisation d'une surveillance
14
AMI ou SFI

Forfait pour arrêt et retrait du dispositif d'une perfusion, y compris le pansement, la tenue du dossier de soins éventuellement la transmission d'informations nécessaires au médecin prescripteur ; ce forfait ne se cumule pas avec un forfait de perfusion sous surveillance continue
5
AMI ou SFI

Forfait pour l'organisation de la surveillance d'une perfusion, de la planification des soins, y compris la coordination avec les autres professionnels de santé, les prestataires et les services sociaux, à l'exclusion du jour de la pose et de celui du retrait, par jour (ne peuvent être notés, à l'occasion de cet acte, des frais de déplacements ou des majorations de nuit ou de dimanche)
4
AMI ou SFI

Changement de flacon(s) ou branchement en Y sur dispositif en place ou intervention pour débranchement ou déplacement du dispositif ou contrôle du débit, pour une perfusion sans surveillance continue, en dehors de la séance de pose
4,1
AMI ou SFI

Un forfait pour séance de perfusion sous surveillance continue et un forfait pour séance de perfusion d'une durée supérieure à 1 heure avec organisation de la surveillance par contrôle, se cumulent le cas échéant à taux plein par dérogation à l'article 11B des dispositions générales.

d) Le titre de l'article 4 et son contenu sont modifiés comme suit :
“Art. 4. - Actes du traitement à domicile d'un patient immunodéprimé ou cancéreux.

DÉSIGNATION DE L'ACTE
COEFFICIENT
LETTRE-CLÉ

Soins portant sur l'appareil respiratoire

Séance d'aérosols à visée prophylactique
5
AMI ou SFI

Injections :

Injection intramusculaire ou sous-cutanée
1,5
AMI ou SFI

Injection intraveineuse
2,5
AMI ou SFI

Injection intraveineuse d'un produit de chimiothérapie anticancéreuse
7
AMI ou SFI

Perfusions, surveillance et planification des soins :
Ces actes sont réalisés soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif préalablement établi, daté et signé par un médecin.
La séance de perfusion permet d'administrer chez un patient des solutés et/ou des médicaments de façon continue ou discontinue par voie veineuse ou par voie sous-cutanée ou par voie endorectale.
Selon le protocole thérapeutique établi par le médecin prescripteur, la perfusion nécessite soit la surveillance continue de l'infirmier, soit l'organisation d'une surveillance pour les perfusions dont la durée est supérieure à une heure.
La séance de perfusion sous surveillance continue comprend la préparation des produits à injecter, la préparation du matériel de perfusion, la perfusion des produits de façon successive ou simultanée, la surveillance et l'arrêt de la perfusion avec le pansement.
La séance de perfusion supérieure à une heure, sans surveillance continue, comprend la préparation des produits à injecter, la préparation du matériel de perfusion, la pose de la perfusion, l'organisation de contrôles et la gestion des complications éventuelles ; ces contrôles et les interventions à domicile pour complications peuvent donner lieu à des frais de déplacement.

Forfait pour séance de perfusion courte, d'une durée inférieure ou égale à une heure, sous surveillance continue
10
AMI ou SFI

Supplément forfaitaire pour surveillance continue d'une perfusion au-delà de la première heure, par heure (avec un maximum de cinq heures)
6
AMI ou SFI

Forfait pour séance de perfusion d'une durée supérieure à une heure avec organisation d'une surveillance
15
AMI ou SFI

Forfait pour l'organisation de la surveillance d'une perfusion, de la planification des soins, y compris la coordination avec les autres professionnels de santé, les prestataires et les services sociaux, à l'exclusion du jour de la pose et de celui du retrait, par jour (ne peuvent être notés, à l'occasion de cet acte, des frais de déplacements ou des majorations de nuit ou de dimanche)
4
AMI ou SFI

Forfait pour arrêt et retrait du dispositif d'une perfusion, y compris le pansement, la tenue du dossier de soins éventuellement la transmission d'informations nécessaires au médecin prescripteur ; ce forfait ne se cumule pas avec un forfait de perfusion sous surveillance continue
5
AMI ou SFI

Changement de flacon(s) ou branchement en Y sur dispositif en place ou intervention pour débranchement ou déplacement du dispositif ou contrôle du débit, pour une perfusion sans surveillance continue, en dehors de la séance de pose
4,1
AMI ou SFI

Un forfait pour séance de perfusion sous surveillance continue et un forfait pour séance de perfusion d'une durée supérieure à 1 heure avec organisation de la surveillance par contrôle, se cumulent le cas échéant à taux plein par dérogation à l'article 11B des dispositions générales.

e) L'article 5 est ainsi modifié :
“Art. 5. - Traitement à domicile d'un patient atteint de mucoviscidose par perfusions d'antibiotiques sous surveillance continue selon le protocole thérapeutique rédigé par un des médecins de l'équipe soignant le patient.

DÉSIGNATION DE L'ACTE
COEFFICIENT
LETTRE-CLÉ

Le protocole doit comporter :
1. Le nom des différents produits injectés ;
2. Leur mode, durée et horaires d'administration ;
3. Les nombre, durée et horaires des séances par vingt-quatre heures ;
4. Le nombre de jours de traitement pour la cure ;
5. Les éventuels gestes associés (prélèvements intraveineux, héparinisation…).

Séance de perfusion intraveineuse d'antibiotiques, quelle que soit la voie d'abord, sous surveillance continue, chez un patient atteint de mucoviscidose, la séance
Cette cotation est globale ; elle inclut l'ensemble des gestes nécessaires à la réalisation de l'acte et à la surveillance du patient, ainsi que les autres actes infirmiers éventuels liés au traitement de la mucoviscidose.
Une feuille de surveillance détaillée permettant le suivi du malade doit être impérativement tenue au domicile du malade.
En l'absence de surveillance continue, le forfait pour séance de perfusion d'une durée supérieure à une heure avec organisation d'une surveillance s'applique.
15
AMI ou SFI

Fait le 21 juillet 2014.

Le collège des directeurs :

Le directeur général de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie,

F. van Roekeghem

Le directeur de la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole,

M. Brault

Le directeur de la Caisse nationale du régime social des indépendants,

S. Seiller

Déréglementation des professions libérales : la FNI s'associe à la fronde

Thursday 18 September 2014 par Brigitte .

Alors que le gouvernement a commencé à lâcher du lest sur sa volonté de déréglementation - Manuel Valls insiste désormais pour ne pas stigmatiser les professions libérales -, la Fédération Nationale des Infirmiers s’associe au mouvement initiée par l’UNAPL, dont elle est membre fondateur, contre la déréglementation des professions libérales.
images1La FNI appelle toutes les infirmières libérales à se mobiliser et à participer massivement à la « Journée sans professionnels libéraux » le 30 septembre 2014.
Si la réforme envisagée par le ministre de l’Economie, de l’industrie et du numérique supprimait la règlementation instaurée par l’Etat, un véritable séisme secouerait le système de santé et remettrait en question la sécurité sanitaire dans notre pays.
Les professions de santé réglementées représentent pour nos concitoyens une garantie de qualité et de sécurité des soins, car elles sont ainsi soumises à des règles déontologiques et de sécurité strictes.
Les infirmières libérales en particulier mettent au quotidien leur disponibilité, leur souplesse d’intervention, leur organisation pour assurer les soins sans rupture de prise en charge, au plus près des familles, et sans dépassement d’honoraires.
La FNI considère qu’avec ce projet de loi, et la perspective d’une réforme par ordonnances, précédant la future Loi de Santé, le gouvernement franchirait de façon arbitraire une barrière morale en soumettant la santé aux mêmes règles et aux mêmes raisonnements que ceux qui sont en vigueur dans le secteur marchand.
La santé vendue comme une marchandise, l’introduction du capital dans les sociétés d’exercice libéral, la perte d’indépendance des professionnels de santé qu’engendrerait cette réforme, c’est contre ces dangers majeurs que la FNI appelle toutes les infirmières libérales à se mobiliser avec l’UNAPL le 30 septembre.

Source : www.actusoins.com

Les infirmiers dans le projet de loi santé

Monday 25 August 2014 par Brigitte .

L'avant-projet de loi de santé soumis fin juillet au Conseil d'Etat qui devrait être présenté en septembre au conseil des Ministres, puis discuté au Parlement au cours du premier semestre 2015, prévoit de définir la notion de pratique avancée et de l'inscrire dans le code de la Santé Publique.
MT-loi-sante-1906-1L'article 29 de projet de loi qui en compte 54, précise que "l’exercice en pratique avancée est défini par des missions de santé qui peuvent comporter la formulation d'un diagnostic, la réalisation d’une analyse clinique, l’établissement de prescription, ou l’accomplissement d’activité d’orientation ou de prévention. Ces missions sont réalisées dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire du patient".
La nature de ces missions et les modalités et conditions de leur mise en oeuvre devront être déterminés par décret en Conseil d'Etat, indique également l'article.
Cette mesure est destinée à créer le métier d’infirmier clinicien, ainsi que le recommande le plan cancer III lancé par le Président de la République.
"Le développement de ce nouveau métier doit accompagner le besoin d'infirmiers formés à assumer des "pratiques avancées", dans le cadre d'organisations des soins qui devront être précisées afin d'améliorer la réponse des équipes médicales et soignantes aux besoins des patients chroniques", précise le ministère de la Santé dans un document complémentaire sur l'exposé des motifs.
"Il s'agit à titre d'exemple que des infirmier(ères) puissent, dans le domaine de la cancérologie et pour la prise en charge de patients requérant des soins complexes, voir leur exercice professionnel élargi afin de mieux répondre aux besoins", poursuit le ministère.
Stages en ambulatoire pour les étudiants
Par ailleurs, l'article 28 vise à diversifier les lieux de stages des étudiants paramédicaux afin de les "sensibiliser (...) à la prise en charge des patients dans le secteur ambulatoire", explique le ministère dans l'exposé des motifs.
"L’article diversifie les stages des étudiants paramédicaux, en lien avec le parcours du patient en élargissant les lieux pouvant être agréés comme terrains de stage dans le secteur ambulatoire", indique ce document. L'avant-projet de loi cite ainsi comme lieu de stage les "établissements de santé ou médico-sociaux", "structures de soins ambulatoires" et "cabinets libéraux agréés pour l'accomplissement des stages".
Actuellement, si un étudiant infirmier peut effectuer un stage dans un cabinet libéral, un professionnel paramédical ne peux "facturer des actes réalisés par un stagiaire même si les actes du stagiaire ont été réalisés en sa présence et sous sa responsabilité", indique l'exposé des motifs.
"Les étudiants peuvent réaliser personnellement des actes dans chaque lieu de stage, sous la responsabilité d'un infirmier diplômé", précise l'avant-projet.
Pas d'élargissement de la prescription infirmière, ni de la vaccination
De nombreux syndicats et l'Ordre infirmier qui avait fait ses propres proposition dans un document diffusé fin juillet militaient pour un élargissement du rôle infirmier en matière vaccinale, afin d'autoriser les infirmier(e)s à "effectuer certaines vaccinations, sans prescriptions médicales", selon l'ONI.
Dans l'avant-projet de loi, rien ne figure sur ce point. L'article 30 et 31 stipulent en revanche que "les sages-femmes sont autorisées à pratiquer les vaccinations de la femme, de son conjoint et du nouveau-né".
De même l'avant-projet est muet sur un éventuel élargissement de la prescription infirmière à part un anecdotique autorisation à prescrire des substituts nicotiniques (article 32). Mais rien sur les antalgiques ou les antiseptiques !
Par ailleurs, l'ONI a proposé un élargissement des décrets de compétences pour prendre en compte les protocoles de coopération et modifier la formation infirmière dans ce sens. Cette proposition n'a pas été retenue.

Source : www.actusoins.com