Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

L’observance des traitements assurée par un pilulier électronique ?

Friday 2 May 2014 par . .

Favoriser l’observance des traitements

Pourquoi créer un tel objet et pour qui ? Aujourd’hui on sait que le suivi des traitements médicamenteux est devenu un réel problème de sécurité pour le patient tout comme de gaspillage pour l’Assurance-maladie.

Saviez-vous que la mauvaise observance des prescriptions concerne « entre 30 et 50 % des patients de manière régulière et que ce chiffre peut atteindre 90 % des malades atteints de pathologies chroniques » ? Une étude de L’Observatoire de la pharmacie, publiée en février 2007, aurait détecté que la non observance médicamenteuse serait liée à :

des prises irrégulières (38 %),
des modifications de posologies (33 %),
des abandons de traitements (27 %),
ou encore à des erreurs et confusions de traitements (9 %).
Mais saviez-vous aussi que le coût global des médicaments non utilisés est de 1,436 milliards d’euros par an pour l’État ? Quant à la sécurité du patient les chiffres sont alarmants : on compterait chaque année 130 000 hospitalisations pour effets indésirables liés à une erreur de prise du traitement.

PILULIER : illustrationAinsi, à Grenoble a été créé un pilulier intelligent, capable de gérer les heures de prises médicamenteuses mais aussi de rendre compte de l’oubli d’une gélule, par comparaison volumétrique, en alertant le patient tout d’abord par ses leds et ses alarmes puis directement les soignants concernés par une application smartphone connectée au réseau, via des plateformes sécurisées. Évalué aux USA par l’étude Fame, il semblerait que le suivi thérapeutique du patient équipé d’un tel appareil soit de 95,5 % à la fin de l’essai contre 69,1 % pour les autres. Déjà mis en vente dans ces mêmes contrées américaines par Internet, le pilulier made in France a déjà séduit en nombre les patients outre-Atlantique. En France sa commercialisation est prévue courant 2014 aux alentours de 250 euros.

Un pilulier intelligent pour le patient, une aide pour le soignant ?

De prime abord on ne peut voir que d’un bon œil ce genre d’innovation technologique en tant qu’IDEL. Fini le casse-tête des piluliers qu’il faut recharger quotidiennement, finies les longues explications sur l’ordonnance écrite en hiéroglyphes par un médecin trop pressé… Pas si sûr, en réalité !

S’il fut un temps où certains pharmaciens s’étaient insurgés contre la préparation des piluliers par les infirmiers, il est évident qu’aujourd’hui, tout comme hier d’ailleurs, l’efficacité des infirmiers libéraux quant au bon suivi des traitements pharmaceutiques de leurs patients, n’est absolument pas à mettre en doute. Alors si ce pilulier ingénieux peut faire gagner du temps c’est une chose, en revanche il ne pourra remplacer le suivi psychologique et émotionnel d’un patient face à sa maladie. Surtout que, bien souvent, la visite pour le pilulier s’accompagne d’autres soins, eux aussi, primordiaux et qu’il faudra bien évidemment, malgré sa technologie de pointe, quelqu’un pour le remplir ce nouvel appareil high-tech ! Sans compter ce lien privilégié, humain, lui, qui ne pourra jamais être remplacé par une machine, quelle qu’elle soit, et fort heureusement !

Toutefois, ne jouons les esprits chagrins et réjouissons-nous de cette innovation 100 % française, qui, bien que certaines réserves lui soient accordées, pourrait devenir une aide précieuse au quotidien des infirmiers libéraux et aux suivis des traitements.

Source : www.albus.fr

Les prescriptions médicales autorisées aux infirmiers libéraux

Friday 2 May 2014 par . .

Des ordonnances prescrites dans le cadre des soins infirmiers

Tout d’abord il est important de préciser que l’arrêté en vigueur publié par le ministère du Travail de l’Emploi et de la Santé du 20 mars 2012 au Journal Officiel abroge de ce fait le précédent arrêté du 13 avril 2007.

Voici donc la liste des dispositifs médicaux concernés, à savoir que les infirmiers sont autorisés à les prescrire « lorsqu’ils agissent pendant la durée d’une prescription médicale d’une série d’actes infirmiers et dans le cadre de l’exercice de leur compétence […] sauf en cas d’indication contraire du médecin » :

articles pour les pansements (compresses stériles, coton hydrophile, bandes extensibles…)
cerceaux pour lit de malade
dispositifs pour le traitement de l’incontinence et pour l’appareil urogénital
dispositifs pour les perfusions à domicile.
Peuvent être prescrits, cette fois sous condition d’information préalable auprès du médecin traitant désigné par le patient :

les matelas ou coussins d’aide à la prévention des escarres
certains pansements (hydrocolloides, hydrocellulaires…)
les sondes consacrées à la nutrition entérale à domicile
les dispositifs de contention des membres inférieur (dans un renouvellement à l’identique du généraliste)
les accessoires d’auto surveillance glycémique.
Enfin depuis le 17 juillet 2012 viennent s’ajouter à ces prescriptions autorisées le renouvellement des contraceptifs oraux, ce qui laisse quelque peu songeurs nos infirmiers…

Prescrire la pilule alors que la prescription des vaccins n’est toujours pas généralisée ?

Vaste débat qui laisse place à de multiples interrogations sur les visions diversifiées du rôle de l’infirmier libéral dans la sphère des professionnels de santé. Pourtant, face à la recrudescence de grossesses non désirées et une forte hausse des IVG, pouvoir élargir le champ de la prescription des contraceptifs oraux semble une évidence.

Toutefois si l’on ne peut que se satisfaire de cette possibilité pour les infirmières scolaires au public particulièrement sensible, cela laisse plutôt perplexe les deux autres corps de métiers concernés par cette nouveauté en particulier les infirmiers libéraux.

pillule1L’article L.4311-1 du code de la santé publique précise que vous, les IDELS, êtes « autorisés à renouveler, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable, les prescriptions des médicaments contraceptifs oraux datant de moins d’un an, sauf s’ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la Santé ». Une liste qui, par ailleurs, comporte notamment les fameux contraceptifs de 3ème et de 4ème génération largement controversés actuellement de par leurs risques de thromboses dont la prévalence reste à évaluer.

Ainsi certains syndicats de médecins généralistes ont décidés de boycotter cette mesure en inscrivant sur l’ordonnance initiale prescriptive une mention « non renouvelable », estimant qu’une mesure de dépannage était envisageable mais que « les infirmières, comme les pharmaciens, n’ont pas, dans les conditions actuelles, les moyens de pouvoir procéder au renouvellement de la contraception en toute sécurité. ». D’autre part ils estiment que « la responsabilité des professionnels de santé ne doit pas être galvaudée. », car au final être le prescripteur d’un médicament qui nécessite une réelle consultation n’est pas sans conséquence ni pour le professionnel infirmier ni pour la patiente…

Cette initiative de prescription surprend donc par sa possible incongruité, surtout lorsque l’on sait que les syndicats infirmiers réclament depuis des années le droit de vacciner directement leurs patients alors qu’on ne les a autorisés qu’à ne vacciner que les personnes à risques. Les infirmiers libéraux pourraient donc être capables de délivrer des médicaments mais pas d’administrer des vaccins ? Étrange logique…

Béatrice Galvan, vice-présidente de l’Onsil, s’interrogeait ainsi en 2010 : « On a le droit de renouveler la pilule, mais on n’a pas le droit de prescrire de la Bétadine![…] De plus, c’est encore un acte gratuit, alors que la prescription relève nécessairement d’une consultation. ».

Source : albus.fr

concurrence déloyale. Cinq pharmaciens interdits d'exercer 6 mois

Friday 25 April 2014 par . .

L'affaire avait fait grand bruit en juillet 2012. Un laboratoire d'analyses médicales d'Ille-et-Vilaine avait mis en place un vaste système illicite de versement de commissions aux infirmiers libéraux pour les inciter à lui livrer leurs prélèvements. Entre mai 2007 et mai 2010 (au-delà, les faits sont prescrits), près de 124.000 € avaient ainsi été versés à une quarantaine d'infirmiers libéraux des régions de Rennes, Saint-Malo et Dinard.

50.000 € d'amende au pénal

Les Laboratoires de biologie réunis avaient été condamnés à 50.000 € d'amende au terme d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Les infirmiers mis en cause, quant à eux, avaient écopé de peines d'amende, dans le cadre d'une composition pénale. L'affaire ne s'est pas arrêtée là pour les pharmaciens biologistes cogérants de la SELARL Laboratoires de biologie réunis. Le 12 février dernier, l'Ordre national des pharmaciens a lui aussi reconnu des faits de « concurrence déloyale » et a infligé à cinq des cogérants, « qui ne pouvaient ignorer ces pratiques », une peine d'interdiction d'exercer de six mois, assortie d'un sursis d'un mois, à compter du 1er juin prochain. Un sixième cogérant, entré dans la SELARL en février 2010, écope d'un avertissement.

Source : www.letelegramme.fr

Le Vidal accessible gratuitement en ligne pour les infirmiers libéraux

Friday 11 April 2014 par . .

Vidal met gratuitement à la disposition des infirmiers libéraux son dictionnaire Vidal en ligne. Il propose notamment des fiches d’infirmations sur les médicaments et les produits de parapharmacie, ou encore sur les pathologies ou les intoxications. Il propose aussi la détection des interactions médicamenteuses et la recherche d’équivalences internationales. Enfin, il publie des actualités chaque jour, sélectionnées et rédigées « à partir de sources de référence ». Le site est disponible à l’adresse : www.vidal.fr.

Source : www.inflib.com

Ubilab, l'appli qui simplifie le travail des infirmières

Tuesday 25 March 2014 par . .

La start-up Silk a développé une appli pour smartphone baptisée Ubilab. C'est une base de données qui dématérialise le manuel de prélèvement pré analytique des laboratoires d'analyses médicales de manière à proposer un contenu toujours à jour aux infirmières et à l'ensemble des utilisateurs.

Alors que les infirmières libérales doivent travailler en étroite collaboration avec les laboratoires d'analyses médicales, Ubilab, développé par le studio de création digitale Silk, aide les professionnels de la santé dans leur travail. En effet, Ubilab propose l'accès à une base de données constamment mise à jour, regroupant toutes les informations nécessaires aux infirmières.
Ergonomique et mobile, Ubilab remplace les centaines de pages des manuels de prélèvements, et fonctionne sans internet, étant ainsi utilisable sur la totalité du territoire. Les soins réalisés par les infirmières libérales sont ainsi facilités.

ubilab :

"Le concept d’Ubilab est simple : faire le pont entre le laboratoire d’analyses médicales et les IDE.

Nous proposons donc Ubilab aux laboratoires qui peuvent ainsi modifier et proposer un manuel de prélèvement pertinent à leurs partenaires. De leurs côtés les IDE bénéficient d’une information toujours à jour.

Donc pour l’instant, seuls les laboratoires qui ont choisi de s’équiper d’Ubilab peuvent proposer un accès aux IDE avec lesquelles ils travaillent.

Ubilab gère aujourd’hui les analyses médicales et le manuel de prélèvement. Rapidement de nouvelles fonctionnalités seront ajoutées permettant de simplifier la vie des infirmières (calculer un débit de perfusion, convertir une glycémie…). Ces fonctionnalités seront alors accessibles par tous, sans identifiants."

Source : lentreprise.lexpress.fr