Actualités pour les infirmières libérales

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Les infirmières libérales appelées aux urnes

Wednesday 19 June 2013 par brigitte bibi13

Jusqu’au 25 juin, les infirmières libérales élisent leurs représentants au sein de la Carpimko. En jeu : leur retraite complémentaire. Décryptage.

Les élections à la Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmières, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes (Carpimko) permettent aux infirmières libérales de choisir pour trois ans leurs représentants au conseil d’administration (1). La Carpimko gère le régime d’invalidité/décès des libéraux, ainsi que les trois niveaux de leur retraite.

Trois régimes

Tout d’abord, le régime général. Géré par la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), il comprend dix sections professionnelles, dont la Carpimko. Celle-ci accomplit, pour le compte de la CNAVPL, l’appel et le recouvrement des cotisations, la liquidation et le service des prestations du régime d’assurance vieillesse de base.

Le régime complémentaire, directement géré par la Carpimko, est obligatoire et vise à augmenter les revenus des libéraux à la retraite en leur octroyant des points par rapport à leurs revenus. Le régime complémentaire est l’enjeu principal de ces élections, puisque qu’il est au centre des missions des administrateurs. Néanmoins, toutes leurs décisions doivent être validées par les ministères de la Santé ou du Budget.

Enfin, vient l’Assurance supplémentaire vieillesse (ASV), spécifique aux praticiens conventionnés.

Cotisations en hausse

Pour les infirmières, deux listes officielles sont présentées : celle du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) et la liste d’union pour la retraite des libéraux de santé, qui regroupe la Fédération nationale des infirmiers (FNI), Convergence infirmière (CI) et l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (Onsil).

Aux élections de 2010, la liste FNI/Onsil avait remporté les suffrages. Le Sniil tire un bilan « catastrophique » de ce mandat. Il dénonce l’augmentation de 17 %, en deux ans, de la cotisation retraite des infirmières libérales et regrette que ces dernières paient la majorité des cotisations à la Carpimko sans être « mieux loties » que les autres professions. « Nous représentons 47,7 % des cotisants et nous ne percevons que 7 469 euros de retraite annuelle, alors que les masseurs-kinésithérapeutes sont 34,7 % et perçoivent 14 295 euros », signale Anne Jauer, Idel tête de liste du Sniil.

Abstention

Pour Nadine Hesnart, vice-présidente de la FNI, cette différence s’explique par le fait que les masseurs-kinésithérapeutes sont majoritaires dans la deuxième tranche des revenus d’activités. En effet, le régime de base est organisé en deux tranches, avec un taux de cotisation qui diffère pour chacune d’entre elles : revenus inférieurs à 31 477 €, avec un taux de 8,6 %, et revenus compris entre 31 477 € et 185 160 €, avec un taux à 1,6 %.

Les élections de 2010 avaient été marquées par une abstention record de 73,7 %, avec seulement 17 069 infirmières libérales qui avaient voté sur 64 927 inscrites. Les élections 2013 feront-elles mieux ?

Laure Martin



1- Le conseil d'administration est composé de huit infirmières, six masseurs-kinésithérapeutes, deux pédicures-podologues, deux orthophonistes et deux orthoptistes.

Source : www.espaceinfirmier.com

Retrait de 2 lots de Furosemide Teva contenant à la place un somnifère

Sunday 9 June 2013 par brigitte bibi13

Le laboratoire Teva Santé procède au rappel de deux lots de diurétique Furosemide Teva 40 mg, comprimé sécable dont l'emballage pourrait contenir à la place un somnifère.
Il s'agit des lots :
- Y175 (date d'expiration 08/2015),
- Y176 (date d'expiration 08/2015).
Ce rappel fait suite à la découverte de comprimés d'une autre spécialité, un somnifère, le Zopiclone Teva indiqué dans les insomnies : l'effet ressenti en cas de prise accidentelle pourrait être une somnolence. Les comprimés sont de couleur blanche, sécables et marqués ZOC 7.5.
Quels sont les risques ?
La zopiclone (Imovane) est un somnifère qui produit en quelques minutes une somnolence puis le sommeil. Son effet dure quelques heures, parfois un ou deux jours chez les personnes âgées ou sensibles. Il ne présente pas d’autres risques immédiats que ceux directement liés à son action somnifère.
Ces risques sont notamment :
- chutes et leurs conséquences : fractures et traumatismes ;
- pour les conducteurs de véhicules : somnolence pouvant entraîner des accidents de la circulation.
Pour les patients déjà traités par des somnifères ou tranquillisants, la somnolence provoquée sera plus importante, et il existe même un risque de coma.
Enfin, l’arrêt du traitement d'origine par le diurétique Furosémide peut entraîner une augmentation des œdèmes ou leur récidive ou favoriser une poussée d’insuffisance cardiaque. Il est donc nécessaire que les patients concernés se rendent chez leur pharmacien sans délai.
Que faire ?
Les patients traités par du Furosemide Teva 40 mg (spécialité générique du Lasilix) doivent cesser de prendre ce médicament dès maintenant . Ils doivent rapporter leurs boites dès le samedi 8 juin à leur pharmacien qui leur remettra une nouvelle boite de traitement.
Vous pouvez dès maintenant contacter le Numéro vert : 0800 51 34 11
Si vous avez un membre de votre famille, un voisin, ou un ami traité par Furosémide ou Lasilix, vous devez le contacter le plus rapidement possible afin de :0
- s’assurer de son état de santé ;
- lui transmettre l’information contenue dans ce communiqué.

Source : www.guidedesdemarches.com

Pharmaciens, sages-femmes et infirmiers pourraient être bientôt habilités à prescrire et à pratiquer

Monday 6 May 2013 par brigitte bibi13

Paris le lundi 29 avril 2013 - Mardi dernier, lors d’un débat organisé au Sénat autour de la politique vaccinale, Marisol Touraine a envisagé la possibilité d’autoriser plusieurs catégorie de professionnels de santé à vacciner la population. Cette solution permettrait, selon elle, de lutter contre « les réticences à la vaccination » et de pallier « le manque de lisibilité des recommandations ».
Dans un récent rapport sur les Français et la vaccination, l’Institut de veille sanitaire (InVS) indique qu’« en 2012, les objectifs de santé publique, au moins 95 % de la population protégée, ne sont pas atteints pour la plupart des vaccinations ». Le taux de vaccination contre la rougeole ne s’élève actuellement qu’à 89 % chez l’enfant de un an, celle du BCG à 79 % chez les bébés de neuf mois en région parisienne (et seulement 30 à 40 % dans le reste du pays), celle du pneumocoque à 89 %, celle du méningocoque à 51 % et celle de l’hépatite B à 66 %. La vaccination contre la coqueluche, vivement conseillée à l'entourage des nourrissons, chez l’adolescent et le jeune adulte est également très restreinte. Quant aux rappels du tétanos, diphtérie et polio, seuls 30 à 60% des adultes le réalisent.
Parmi les pistes avancées par la ministre des Affaires sociales et de la Santé pour améliorer la situation, la liste des professionnels habilités à vacciner pourrait être étendue aux sages-femmes, aux infirmiers et aux pharmaciens.
Au sein d’une pharmacie, les sages-femmes et les infirmiers pourraient ainsi assurer la vaccination de l’entourage des femmes enceintes. De même, les pharmaciens seraient autorisés de leur propre initiative à effectuer les rappels de vaccination chez les adultes.
En outre, pour favoriser « une meilleure adhésion » des Français, Marisol Touraine mise sur un assouplissement du schéma vaccinal avec moins d’injections à prévoir et des rendez-vous vaccinaux à âge fixe. La mise en place d’un carnet de vaccination électronique viendrait s’ajouter à cet effort de simplification. Enfin, la ministre annonce le lancement d’une campagne d’information grand public qui fera la part belle aux « techniques modernes » comme les réseaux sociaux.

AC

Source : www.jim.fr

12 Mai : Journée internationale Infirmière

Monday 6 May 2013 par brigitte bibi13

Lors des débats qui ont entourés la réforme des retraites, la notion de pénibilité professionnelle a été évoquée à de multiples reprises. Pour autant, les critères qui la définissent ne semblent pas aussi évidents selon les professions. Au moment où il a été demandé à la population active, dans un esprit solidaire, de travailler deux années de plus, la Loi portant réforme des retraites conjuguée à celle du reclassement des infirmiers de la Fonction Publique Hospitalière impose un recul de l’ouverture de leurs droits à la retraite de 7 ans !

Les infirmiers ne demandent pas de traitement de faveur mais simplement la reconnaissance de leur pénibilité professionnelle. La CNI revendique la mise en place d’une bonification au 1/5ème à l’instar d’autres professions soumises à contraintes.

Il est impératif de garantir un seuil de service minimum permanent, de garantir les remplacements et donc la sécurité et la qualité des soins. Le quotidien des services de soins, à savoir le gel des recrutements ou les restructurations de services, les changements d’horaire de travail entraînent des contraintes de travail extrêmement difficiles. Cela influent sur la santé des personnels, majorent l’épuisement professionnel et donc les absences.

Aussi, à l’occasion de la Journée Internationale Infirmière le 12 mai, la Coordination Nationale Infirmière soutien le rassemblement du 12 mai à 14 heures à Paris place de la Bastille de l’association NBNNNP, dépose un préavis de grève et appelle à des actions locales afin d’exiger :

- des mesures concrètes pour l’amélioration des conditions de travail,

- la définition de ratio infirmier au lit du patient,

- la prise en compte de la pénibilité de la profession infirmière avec le retour à la catégorie active en fonction publique, une bonification d’un an tous les 5 ans et son élargissement au secteur privé.

Nathalie DEPOIRE, présidente CNI

Tél : 06 64 41 78 65

Source : www.coordination-nationale-infirmiere.org

Pharmaciens contre idels ,la guerre est lancée !!

Saturday 20 April 2013 par brigitte bibi13

Si on reprochait déjà aux infirmières libérales d’en faire un peu trop et de réaliser des soins qui ne sont pas de leur ressort, aujourd’hui c’est un syndicat de pharmaciens qui s’y met. Selon lui, il est illégal que les IDEL préparent les piluliers de leurs patients.

Alors que tout était plutôt calme ces derniers temps, un nouveau reproche est fait aux infirmières libérales : d’après un syndicat de pharmaciens, elles n’auraient pas le droit de préparer les piluliers de leurs patients. Alors que cette pratique a toujours fait partie des tâches qu’elles effectuaient et qu’elle pouvait même être facturée via un logiciel de gestion infirmier. C’est pourquoi les syndicaux infirmiers ont réagi et ont demandé une rencontre. Pour autant, les discussions n’ont menées à aucun accord. La FSPF (Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France) a soutenu l’illégalité de l’acte face à la FNI (Fédération Nationale des Infirmiers) et au Sniil (Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux).


Quand un problème de ce type est rencontré, il est important de se tourner sur les textes de loi qui régissent l’activité des infirmières libérales. On peut ainsi se rendre compte que les IDELS sont autorisées à aider leurs patients à prendre leurs médicaments et à surveiller leurs effets, d’après le Code de la Santé publique. Pour autant, rien n’est précisé sur la préparation des piluliers. Le Référentiel de compétences précise quant à lui que cet acte rentre dans les compétences de l’infirmières. Mais étant donné que celui-ci ne peut pas se substituer au Code de la Santé publique, la loi reste très imprécise. Pas d’autorisation clairement définie donc. Mais pas d’interdiction non plus… Le secrétaire général de la FSPF s’autorise tout de même une interprétation des textes et avance que le Code de la Santé publique sous-entend une simple aide à la prise médicamenteuse, comme le comptage des gouttes par exemple.

Admettons que les IDEL n’aient plus le droit de préparer les piluliers de leurs patients. On peut alors se demander qui réaliserait cette tâche. Une question qui pousse l’ONSIL (Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux) à faire un peu d’humour en imaginant les pharmaciens faire leur tournée en scooter pour distribuer leurs piluliers. Quoi qu’il en soit, cela n’est pas pour tout de suite puisque les pharmaciens restent sur leurs positions : la préparation est un acte pharmaceutique et la distribution un acte infirmier. Pas question pour eux pour l’instant de se rendre chez les patients. Et en ce qui concerne la préparation, les syndicats de pharmaciens ont proposé aux IDEL de continuer leur préparation elles-mêmes mais d’effectuer cet acte sous la délégation d’un pharmacien…

Quoi qu’il en soit, affaire à suivre. Car pour l’instant, la polémique bat son plein.

Et vous, préparez-vous régulièrement des piluliers pour vos patients ? Et comment jugez-vous cette attaque de la part des pharmaciens ? Pourquoi pensez-vous qu’un tel reproche ne fait surface qu’aujourd’hui ? Pensez-vous que la préparation des médicaments ne relève en effet pas des compétences d’une infirmière libérale ?