Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

Est-ce la fin pour l’Ordre infirmier ?

Monday 8 October 2012 par brigitte bibi13

Paris, le lundi 8 octobre 2012 – L’accalmie n’aura été que de courte durée. Pourtant, tous les signes d’une embellie étaient présents. Les chiffres d’abord ne lui avaient jamais été aussi favorables : le nombre d’inscriptions à l’Ordre des infirmiers a augmenté de 40 % au cours des douze derniers mois, une progression inégalée depuis la création de l’instance. Des cotisations de plus en plus fréquemment payées : 82 000 concernant des infirmiers salariés ont été dûment versées depuis mai 2011, probablement grâce à son passage à 30 euros par an. Conséquence de ces recettes mieux pérennisées : le marasme économique semblait devoir toucher à sa fin. De fait, entre mai 2011 et avril 2012, l’Ordre infirmier a vu fondre son passif de 1,77 millions d’euros. Parallèlement à ces chiffres, l’institution voulait croire aux paroles rassurantes des membres du cabinet du ministre de la Santé. Début juillet en effet, l’Ordre national des infirmiers était reçu dans « un climat constructif » par le chef du pôle « organisation territoriale des soins » et la conseillère chargée de l'assurance maladie et des professionnel de santé libéraux qui assuraient aux représentants de l’instance que « les intentions de la Ministre (…) n’étaient pas de remettre en cause l’existence des ordres ».

Une instance « qui ridiculise la profession » selon un conseiller ordinal
Mais bientôt la tempête reprit de plus belle. Au sein même de l’instance ordinale où apparemment le redressement des comptes n’a empêché les uns et les autres de vouloir régler leurs comptes. Ainsi, on a appris récemment la démission de quatre conseillers ordinaux, défection qui renoue avec les heures les plus sombres de l’instance, d’autant que les mots de ceux qui quittent le navire ne sont pas tendres. « A peu de choses près, vous n’informez sur rien, vous ne réalisez rien, vous ne diffusez rien, vous n’améliorez rien, vous ne consultez sur rien » ont martelé les quatre démissionnaires, tandis que l’un deux, François Bouscarain indiquait à nos confrères d’Espace soignant avoir voulu quitter une instance « qui ridiculise la profession ».

L’Ordre n’a pas trouvé sa place selon Marisol Touraine
Fragilisé en son sein, l’Ordre a récemment vu les attaques extérieures contre lui connaître une nouvelle vigueur, pas uniquement de la part des syndicats, mais plus certainement des pouvoirs publics. Après une lettre plutôt inquiétante de Marisol Touraine à la CGT cet été où elle aurait défendu la fin de l’adhésion obligatoire aux ordres professionnels, à la fin du mois de septembre on apprenait que le député socialiste Jean-Marie Le Guen déposait en son nom propre une proposition de loi reprenant cette idée. Sera-t-elle soutenue par le gouvernement ? Sans aucun doute, tout au moins en ce qui concerne l’Ordre des infirmiers. A l’occasion d’une réunion du Centre national des professions de santé (CMPS) ce vendredi, Marisol Touraine a en effet constaté qu’à « l’évidence cet ordre n’a pas trouvé sa place auprès de l’immense majorité des professionnels » avant de poursuivre : « Il me paraît donc nécessaire que le parlement puisse se saisir de cette question dans le sens d'une adhésion facultative ». Elle a en outre considéré que « Cette démarche doit par ailleurs s'accompagner d'une réflexion sur la mise en oeuvre d'une fonction de régulation déontologique qui doit aboutir à la création d'une instance spécifique ».

Enfin, elle a tenu à préciser que cette réflexion du gouvernement ne concernait pour l’heure que l’Ordre des infirmiers.
L’Ordre des infirmiers n’a pour l'instant pas encore réagi à cette information qui sans doute signe sa disparition. Même si Jean-Luc Nevache, directeur de Cabinet de Marisol Touraine auquel un opposant à l’Ordre avait souligné qu’une adhésion facultative entrainerait sa disparition avait répondu il y a quelques semaines « C’est votre interprétation ». Une interprétation qui laisse peu de doutes.

Source : www.jim.fr

L’ONI à nouveau dans la tourmente

Thursday 27 September 2012 par brigitte bibi13

La direction de l’Ordre fait face à une nouvelle sédition. Quatre conseillers nationaux ont démissionné, dénonçant les pratiques des dirigeants et l’indigence du travail de l’instance. Et ce, alors qu'une proposition de loi tendant à rendre l'adhésion facultative vient d'être déposée.

« À peu de choses près, vous n’informez sur rien, vous ne réalisez rien, vous ne diffusez rien, vous n’améliorez rien, vous ne consultez sur rien. » Forts de ce constat, quatre conseillers nationaux du collège libéral de l'Ordre infirmier ont démissionné de leur fonction, à la veille du conseil national qui se réunissait mardi 25 septembre, à Paris. Joint par téléphone, Jean-François Bouscarain confirme que ses trois collègues et lui-même ne veulent plus apporter leur caution à la mascarade, selon eux, qu’est devenu l’Ordre infirmier, « qui ridiculise la profession ». Les dernières relances, accompagnées de menaces de déconventionnement, de libérales qui n’ont pas encore cotisées sont, pour eux, la goutte qui a fait déborder le vase.

« Beaucoup d’inepties »

Dans leur courrier, les démissionnaires dénoncent également l’omerta qui règne sur les prises de décisions et pointent la façon dont Didier Borniche dirige l’instance depuis qu’il en a pris les commandes : « Cette présidence se caractérise par son opacité constante, la minceur extrême de sa production et son échec global. »

Karim Mameri, secrétaire général de l’ONI, minimise ces désaffections. « C’est la liberté de chaque élu de démissionner. Je constate que la plupart sont membres de la Fédération nationale des infirmiers (FNI), ils étaient sans doute en porte-à-faux avec leur syndicat depuis la démission de Philippe Tisserand [ndlr : le président de la FNI] du conseil national, il y a un an. Il est dommage qu’ils confondent mandat syndical et mandat ordinal. Concernant les attaques, j’aurais tendance à dire qu’il y a beaucoup d’inepties. » Pour Karim Mameri, en assurant une large diffusion de leur lettre de démission, les ex-conseillers nationaux ont voulu faire « le buzz ». Dans un communiqué de presse publié en fin de matinée, Didier Borniche déplore également « la démission médiatisée de quatre conseillers nationaux ordinaux et les postures syndicales peu constructives pour la profession ».

« Mainmise »

« Tel qu’il existe, l’Ordre ne pourra jamais fédérer la profession ni la faire grandir », déclare de son côté Thierry Munini, l'un des quatre démissionnaires. « Je faisais partie de la commission des comptes, poursuit-il. Or, je n’ai jamais vu les documents qui encadrent le redressement de l’Ordre. Par ailleurs, nous n’avons aucune vue sur les budgets et nous ne débattons sur rien. Il faut arrêter de nous prendre pour des idiots ! »

De son côté, Hugues Dechilly, secrétaire général de Résilience, boit du petit-lait. « Les propos très durs et les constats qui sont portés par les conseillers nationaux démissionnaires confirment ce que nous ne cessons de dénoncer, à savoir que l’Ordre passe son temps à faire le contraire de ce qu’il recommande et fonctionne dans l’opacité la plus totale, en se contentant d’encaisser les chèques des infirmières pour le compte de ses créanciers, à qui il doit quelque 13 millions d’euros. L’Ordre est dirigé par les banques. Pour preuve, si nécessaire, le dernier conseil national de l’Ordre en septembre s’est tenu dans des locaux de la Banque populaire, à Paris. La mainmise est totale », a-t-il affirmé.

Fort logiquement, les démissionnaires appellent officiellement les infirmières libérales à ne plus cotiser à l’Ordre. Un souhait qui pourrait rapidement trouver un écho législatif, puisque la proposition de loi du député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen, visant à rendre facultative l’inscription aux ordres paramédicaux a été enregistrée hier, mercredi 26 septembre, par le bureau de l’Assemblée nationale.

Source : www.espaceinfirmier.com

les infirmiers libéraux veulent peser davantage sur le système de santé

Thursday 6 September 2012 par brigitte bibi13

À l’occasion de la publication du livre blanc de la Fédération nationale des infirmiers (FNI), la profession revendique une place accrue, incontournable, dans le système de santé français.

Baptisé « Horizon 2030, vision pour les soins infirmiers ambulatoires », l’ouvrage prospectif propose un état des lieux de la démographie et de l’organisation de notre système de santé et des pistes d’amélioration. « Le but de ce livre blanc est de démontrer en quoi les infirmiers libéraux font partie intégrante de la réponse à apporter aux besoins futurs de la population en matière d’accès aux soins », estime Philippe Tisserand, président de la FNI. Florilège des principales propositions de la FNI.

• Des infirmiers référents, pas des métiers intermédiaires

En coût global, la médecine libérale revient 60 % moins cher qu’une hospitalisation de jour et 40 % moins cher qu’une hospitalisation à domicile (HAD), assure la Fédération. Partant, les 70 000 infirmiers libéraux sont « un vrai levier, une réelle source de compétences » à utiliser, indique Philippe Tisserand. Plutôt que la création de nouveaux métiers intermédiaires « dont on ne connaît ni la pertinence ni les contours », le président de la FNI entend valoriser le couple libéral médecin-infirmier. Pour lui donner plus de poids, la FNI souhaite voir inscrit dans la loi le concept d’« infirmier référent », apposé à celui de médecin traitant.

• Développer la « consultation infirmier »

Selon Philippe Tisserand, les infirmiers libéraux seront « les derniers professionnels de santé à se rendre au domicile des patients en 2030 ». D’après les études, ils seraient à cette date entre 120 000 et 130 000, soit « un nombre suffisant harmonieusement répartis sur le territoire ». « Plutôt que de réfléchir à comment mettre à disposition les infirmiers auprès des médecins, analysons le contenu d’une consultation médicale », suggère Philippe Tisserrand. Exemple : les infirmiers, aptes à effectuer « un tri » via leur bilan clinique préconsultation, aimeraient obtenir plus de marges de manœuvre sur les adaptations des traitements médicamenteux. « Pas besoin d’élargir nos compétences pour cela, nous le faisons déjà avec l’insuline des diabétiques », argumente le président de la Fédération.

• PDS, urgences : faciliter le recours à l’infirmier

Pour les patients, « le cabinet d’infirmiers libéraux est souvent le seul endroit où la lumière est allumée sept jours sur sept », indique la FNI. Constatant que « les médecins impliqués dans la permanence des soins sont débordés et les volontaires se font rares », Philippe Tisserand propose de développer une collaboration avec les infirmières dans les territoires. « Il serait également intéressant de tirer des enseignements des modèles étrangers dans lesquels les infirmières sont mobilisées pour effectuer un premier tri des urgences », conclut la FNI

Source : www.lequotidiendumedecin.fr

CARREFOUR PARAMEDICAL NEPHROLOGIE ÎLE DE FRANCE

Thursday 23 August 2012 par brigitte bibi13

CARREFOUR PARAMEDICAL NEPHROLOGIE ÎLE DE FRANCE

Le Réseau Rénif (réseau de néphrologie d’Ile-de-France) organise une journée
de formation gratuite pour les infirmiers libéraux et les diététiciens
d’Ile-de-France.

Au programme des conférences et ateliers pratiques : syndrome métabolique et
maladies rénales chroniques, actualités en néphrologie et données
épidémiologiques sur l'IRC, lithiases, diabète et IRC traitements et auto
surveillance etc…

Cette journée se déroulera le 24 janvier 2013 au FIAP Jean Monnet 30 rue
Cabanis 75014 Paris.

Inscription obligatoire à Rénif 3-5 rue de Metz 75010 Paris – Tel : 01 48 01
93 00 ou contact@renif.fr
(Envoi du programme détaillé sur demande).