Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

INFIRMIÈRES : PROFESSION EN DANGER

Tuesday 8 November 2011 par brigitte bibi13

Plus les Français les aiment, et plus leur situation se dégrade. Les infirmières cherchent leur place dans le système de santé français qui semble leur répondre « Pique et tais toi ! » Comment faire évoluer leur statut pour leur donner plus d’initiative dans les gestes médicaux et la prescription des médicaments ? Comment leur assurer les formations correspondantes ? Comment encourager leur spécialisation ?

Indispensable, rouage essentiel de notre système de santé, la profession infirmière cherche encore la reconnaissance… Reconnaissance auprès des médecins, reconnaissance de leurs compétences, reconnaissance salariale et plus simplement de leur dévouement…

Alors qui sont ces hommes et femmes qui travaillent en sous-effectif souvent, qui cumulent leurs heures par conscience professionnelle, pour le patient, qui restent dans l’ombre des médecins et des structures hospitalières qui les encadrent?

Avec 550 000 membres, c’est la profession « soignante » la plus importante en France, devant les médecins ! C’est aussi la profession préférée des français après les pompiers… et 80% des infirmiers sont des femmes.
Nombreuses, appréciées mais que savons-nous précisément du métier d’infirmière ? Pas grand-chose finalement…

Tout le monde les connaît, apprécie leur dévouement mais personne ne saurait vraiment dire ce qu’elles font ? Des piqûres… seulement des piqûres ? La toilette des malades à domicile? Oui mais plus seulement. Aujourd’hui le rôle des infirmières est plus complexe. Il a évolué parallèlement aux changements des besoins en santé.

A l’hôpital : le manque de reconnaissance
Aujourd’hui, les personnes qui restent hospitalisées sont souvent les cas les plus graves et le personnel médical tend à manquer… La charge de travail des infirmières est de plus en plus importante, on leur demande même parfois de remplacer les médecins pour certains gestes et tout cela « dans l’intérêt du patient »… Aujourd’hui, elles craignent de plus en plus de faire des erreurs comme l’actualité l’a illustré ces dernières années.

Touchées de plein fouet par les réductions d’effectifs et leurs conditions de travail se dégradent : manque de personnel, congés non pris qui s’accumulent.
A cela s’ajoute un manque de reconnaissance salariale. Leur salaire est de 1500 euros en début de carrière, à peine 1000 euros de plus en fin carrière, 30 ans plus tard.
Travailler à l’hôpital relèverait-il du sacerdoce ?

En libéral
Si de plus en plus d’infirmières quittent l’hôpital, l’exercice libéral en revanche, les attire.
En moins de dix ans, le nombre d’infirmières libérales a presque doublé. Elles sont aujourd’hui plus de 70 000.


Documentaire : « les blues des infirmières »

Lors de notre enquête, de nombreuses portes de services hospitaliers se sont fermées… les infirmières sont fonctionnaires, elles ne peuvent s’exprimer librement… Pourquoi certains services sont ils si frileux ?
D’autres, plus courageux, ont ouvert leur services et avec franchise, infirmières et médecins nous ont livré leurs difficultés…

Enquête de santé a suivi le quotidien de ces soignants.

En suivant Laura, infirmières aux urgences du CHU de Nantes, Enquête de santé découvre que sa marge de manœuvre vis à vis du patient est limitée… Que ce soit pour donner un thé et une biscotte à une patiente à jeun depuis des heures ou pour administrer un médicament, elle doit en référer au médecin…

Kathy, travaille à l’hôpital de jour. Elle y endosse tous les rôles, secrétaire, comptable, infirmière, elle est la courroie de transmission entre médecins et patients.
Multi tâches, elle avoue parfois regretter passer trop de temps le nez dans les dossiers de temps qu’auprès de ses patients.

Philippe, n’a tenu que quatre années à l’hôpital, très jeune il a choisi d’exercer sa profession dans le libéral. En le suivant pendant sa tournée dans une campagne désertée par le corps médical, on découvre que son rôle ne s’arrête pas aux simples prescriptions… Plus globalement, ses passages évitent des hospitalisations ou le placement en maison de retraite… Mais ce rôle, si précieux dans le système de soin actuel et la volonté politique de développer les soins à domicile n’est pas reconnu… Il n’est pas payé pour cela… Certains soins même, n’existent pas ! Comme la pose de bas varices, qu’il est obligé de faire passer pour une injection…

Brigitte a choisi de passer du temps auprès de ses patients… Infirmière depuis trente ans, elle refuse de se limiter à la prescription …

Marie Dominique est infirmière référente. Elle a suivi une formation de deux ans pour une spécialisation en neurologie. Grâce à cette formation, 10 heures par jour, elle reçoit les patients en consultations, peut prescrire, sait même lire des IRM… En neurologie, elle a les connaissances d’un médecin généraliste… mais pas de reconnaissance pour cette « super infirmière », son salaire reste celui d’une infirmière de base…

Source : www.infirmiers.com

Ordre infirmier. La FNI 29 appelle à la "désobéissance financière"

Thursday 13 October 2011 par brigitte bibi13

Le syndicat des infirmiers libéraux du Finistère (FNI 29) appelle ses adhérents, et plus largement les infirmiers libéraux, à "la désobéissance financière ordinale". Il conseille, autrement dit, aux professionnels, de ne pas payer leur cotisation à l'ordre infirmier.

Le syndicat, qui avait pourtant soutenu la création de l'ordre national en 2006, estime aujourd'hui que ses conseils national et départementaux n'ont plus les moyens d'assurer "leurs missions d'intérêt général pour la profession".
"L'ordre va devoir passer d'un budget de 10 M€ à 3-4 M€", selon le syndicat, confirmant les difficultés financières d'une instance largement décriée. La très grande majorité des infirmiers du public n'a jamais perçu l'intérêt d'y adhérer.

"S'opposer à la rupture d'égalité"
Selon la FNI, "65.000 infirmiers sur 500.000 potentiellement cotisants (salariés et libéraux) seraient actuellement à jour de cotisation, dont 70 % de libéraux, qui ne représentent que 15 % de l'ensemble de la profession". La FNI insiste aussi sur le fait que la cotisation des libéraux "est de plus de deux fois supérieure à celle des salariés".
Le syndicat, qui regrette l'attitude des responsables politiques de la santé favorable à "une désobéissance des salariés", indique d'ailleurs que "tout sera mis en oeuvre pour s'opposer à la rupture d'égalité entre les infirmiers libéraux et salariés".
La FNI 29 s'engage "à soutenir et accompagner les infirmiers" qui répondraient au mot d'ordre.

Tags :Finistèreordre infirmierFNI 29infirmiers libéraux

Source : www.letelegramme.com

les zones fragiles en Charente

Tuesday 4 October 2011 par brigitte bibi13

Selon l'Agence régionale de santé, la médecine n'est plus le seul domaine sinistré. En Charente, tous les professionnels partagent le même constat. Espoir, la tendance pourrait se renverser en... 2030.

A Hiersac, Patricia Duclos a pris l’option de l’attractivité en ouvrant une maison médicale. Photo archives Majid BouzzitLa pénurie en médecins spécialistes va se faire sentir dans les cinq années à venir. Les métiers prioritaires sont les métiers médicaux, infirmiers et aides-soignants. Le constat est connu, mais cette fois, l’ARS, l’Agence régionale de santé, a affiné ses données, les a croisées pour aboutir à une photographie actualisée du désert médical qui se profile. Elle prend la forme d’une carte des «zones fragiles en professionnels de santé de proximité», en prenant en compte les densités, mouvements, l’activité libérale des médecins généralistes, dentistes, infirmiers et kinés.

Et confirme les craintes d’hier, quand elles ne concernaient que les généralistes. La carte dressée par l’ARS est explicite. Huit bassins de vie, dans le sud et le nord-est Charente sont classés zones fragiles. Et tous les professionnels établissent le même constat.

Christophe Brunet, président de L’Ordre des dentistes: «Depuis quelques années, les dentistes libéraux sont moins nombreux. Pour le moment, on arrive à tenir. Demain…» Parce que les étudiants sont formés à Bordeaux, Nantes ou Clermont-Ferrand, qu’ils préfèrent y rester pour exercer. Inquiétant quand «dans cinq ou dix ans, la moitié des dentistes de l’agglo d’Angoulême seront en retraite».

Un peu comme les généralistes qui vieillissent sans trouver de remplaçants. Les syndicats et l’Ordre réfléchissent, à une augmentation du numerus clausus, à des incitations fiscales.

Pareil pour les infirmiers libéraux. Véronique Hantzberg, la présidente de l’Ordre sait que les incitations sont limitées. Il existe bien des zones réglementées, mais «seuls les secteurs très surdotés sont interdits, s’il ne s’agit pas de remplacer un départ». En Charente, cela ne concerne que Soyaux. Et les secteurs urbains restent les plus attractifs, au détriment des zones rurales. Trop de kilomètres, trop peu remboursés.

À La Rochefoucauld, le ratio, c’est moins de 60 infirmiers pour 100.000 habitants. Une zone sinistrée, pour l’ARS. «Il y a de la place», plaide Véronique Hantzberg.

C’est même pire chez les kinés. «La moyenne nationale, c’est 98 pour 100.000 habitants, aligne Emmanuel Boisseaud, le président du conseil de l’Ordre. Dans la région, c’est 79. En Charente, c’est 58. Le territoire n’attire pas.» Pourtant, la profession a la cote. Les facs et les écoles sont pleines. Les kinés sont 250 en Charente, 600 en Charente-Maritime.

Dans un tableau bien sombre, l’ARS dit entrevoir une lueur d’espoir pour… 2030. A cette date, la tendance devrait s’inverser et les territoires comme la Charente prendre leur revanche sur des littoraux surpeuplés.(...)

Source : www.charentelibre.fr

L’Ordre national infirmier va (un peu) mieux

Tuesday 4 October 2011 par brigitte bibi13

Paris, le jeudi 29 septembre 2011 – L’été a été particulièrement difficile pour l’Ordre national infirmier (ONI). Au bord de la faillite, l’instance n’a été sauvée in extremis que par la probable intervention de Nicolas Sarkozy auprès de la BRED, principale banque de l’Ordre. Après ces péripéties, la rentrée promettait d’être studieuse. L’institution devait plancher sur un plan de restructuration assez solide pour être accepté par ses partenaires financiers. Le programme dessiné repose sur une réduction drastique des dépenses en passant notamment par une diminution du nombre de locaux et de salariés. On ne comptera désormais qu’une seule antenne par région, tandis que plus de la moitié des employés de l’Ordre devrait être licenciée ! Concernant les recettes, la nouvelle direction de l’Ordre table sur 25 000 cotisants supplémentaires d’ici la fin de l’année, soit un objectif plus mesuré que les prévisions précédentes. Ce plan de sauvetage est non seulement parvenu à passer l’étape de son adoption en Conseil national, mais vient également d’être approuvé par la BRED. Une nouvelle encourageante pour la nouvelle équipe dirigeante de l’Ordre qui n’ignore cependant pas combien l’hostilité contre l’instance reste vive et combien le défi d’un retour à l’équilibre en mai 2012 restera difficile à relever.

Source : www.jim.fr

Dernière génération de robots aide-soignants présentés à Tokyo

Tuesday 4 October 2011 par brigitte bibi13

Les robots aide-soignants gagnent en popularité. Un salon est totalement dédié à ces automates créés en vue d'assouplir la tâche des infirmiers ou préposés auprès des personnes en perte d'autonomie. Divers pays présenteront leurs nouveautés dans le domaine des robots aide-soignants. La compagnie Panasonic prendra semble-t-il la vedette à ce salon avec deux créations.


Le robot Hospi Rimo établira un lien entre les patients demeurant continuellement alités ou à mobilité restreinte et les personnes responsables des soins se trouvant à l'extérieur de leur chambre ou encore dans une autre ville. Ce robot effectue des déplacements sans l'aide d'un intermédiaire et est muni d'un écran grâce auquel les interlocuteurs peuvent communiquer. Pour sa part, la version améliorée du robot à roulette Hair-Washing procèdera à l'exécution de toutes les manœuvres ayant lieu lors du lavage des cheveux.

Des accessoires pour la baignoire, des chaises roulantes, des produits servant dans la literie tout autant que pour l'apprentissage lors de la rééducation aideront les personnes à mobilité réduite à se mouvoir plus aisément. Les patients résidant dans des établissements de santé pourront bénéficier, dans un avenir rapproché, de tels robots récemment conçus présentés à cette exposition qui aura lieu en début d'octobre durant trois jours à Tokyo

Source : www.sur-la-toile.com