Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

L'infirmière est mourante ?

Thursday 13 January 2011 par brigitte bibi13

L'infirmière est mourante ?


L’hôpital subit une nouvelle mutation. Déficitaires, les centres hospitaliers publics doivent diminuer leurs dépenses tout en augmentant leurs recettes. Une gestion rigoureuse permettra d’assainir la situation.Qui s’en chargeront : Médecins, infirmiers, ou spécialistes de gestion ?

La confrérie médicale est surpuissante et les gestionnaires de formation semblent les plus légitimes à manipuler recettes et dépenses. Les médecins vont s’improviser économistes ou les diplômés en gestion prendre une part active dans l’équilibre des comptes de l’hôpital...
Le corps infirmier semble en mauvaise posture dans le planning des orientations futures.

Quoi qu’il en soit, un moyen d’agir sur les dépenses est de diminuer la masse salariale.
La prescription étant la source de la quasi-totalité des soins, le médecin est intouchable.
Ce sont les petites mains qui perfusent et qui lavent les corps fébriles qui vont porter les mesures d’économie. Les infirmières seront, par exemple, des techniciennes adaptées à la polyvalence d’un pôle de services (mise en commun des moyens).
L’étape suivante est claire : on identifiera le poste où une infirmière est nécessaire (technicité), mais on cherchera surtout comment la remplacer avantageusement (rentabilité).
Il sera moins question d’organiser les soins mais bien plus de les gérer :les infirmiers seront remplacés par des techniciens et les cadres de santé par des gestionnaires.
En réalisant au passage une économie substantielle...

La qualité des soins résistera-t-elle ?
L’infirmière est garante de la qualité des soins, mais les paramédicaux sont déconsidérés. Il y a quelques jours un groupe d’infirmiers du pôle urgences du CHR a quitter prématurément une réunion : nous n’arrivions pas à nous faire entendre ni d’un encadrement médical ni d’une hiérarchie infirmière.
Une partie du corps infirmier a abdiquée. Beaucoup de jeunes diplômés quittent l’hôpital et se ruent vers le secteur libéral.
Les citoyens manquent d’informations ; Dans les hôpitaux de France aujourd’hui, des patients dorment sur des brancards par défaut de lits.
Demain un secteur de soin qui rapporte peu à l’hôpital pourrait être abandonné.

Un peu d’espoir...
Le patient-électeur pourra demain sanctionner une politique ultra-libérale en matière de santé ; L’agent hospitalier qui doit "prendre soin" devra s’arranger avec sa conscience, entre devoir de réserve et devoir d’assistance aux personnes.

Charles MOYAC. Infirmier du secteur public.

Source : www.zinfos974.com

ONI : une dette de plus de 4,6 millions d'euros

Thursday 13 January 2011 par brigitte bibi13

Une feuille intercalée dans son bulletin d'information de décembre 2010 (n°4) donne le compte de résultats du premier exercice budgétaire de l'Ordre des infirmiers (2009-2010), " contrôlés et certifiés " par les commissaires aux comptes et approuvés par la commission de contrôle des comptes de l'ONI.

Il fait apparaître un déficit de 381 187 euros et une dette de 4 643 460 euros, composée pour l'essentiel d'un emprunt auprès d'établissements de crédit (3.718.087 euros). Celui-ci était motivé par la nécessité de trouver des fonds pour une première année d'exercice.

Pour mémoire, seulement un peu plus de 60 000 infirmières avaient cotisé pour ce premier exercice (près de 80 000 actuellement), sur un effectif de professionnelles évalué à plus de 500 000 personnes. Si l'ensemble de celles-ci avaient cotisé, l'Ordre aurait reçu environ 38 millions d'euros d'apports.

Serge CANNASSE
Rédacteur en chef IZEOS
serge.cannasse@izeos.com

Source : www.infirmiers.com

Résultats définitifs des élections aux URPS

Tuesday 28 December 2010 par brigitte bibi13

Très forte absentéisme pour ces premières élections aux Unions régionales des professionnels de santé, que remportent le FNI et le SNIIL avec des scores très proches.

Ces premières élections professionnelles pour les chirurgiens-dentistes, les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes libéraux et les pharmaciens d'officine, qui se tenaient par correspondance du 9 au 16 décembre sous l'égide des agences régionales de santé (ARS), ont connu des difficultés d'organisation similaires à celles qui avaient entaché les élections des URPS des médecins fin septembre. Les résultats définitifs des infirmiers libéraux ont été publiés le 24 décembre par le ministère de la santé. Les membres des URPS sont élus pour un mandat de cinq ans. Le nombre total de sièges est de 333.

La Fédération nationale des infirmiers (FNI) et le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) sont au coude-à-coude et peuvent tout deux prétendre arriver en tête du scrutin: en nombre de sièges, la FNI est en tête avec 125 membres élus contre 119, tandis qu'en voix exprimées, le Sniil totalise 35,9% contre 35,2% pour la FNI. Viennent ensuite Convergence infirmière (CI) avec 17,9% des suffrages exprimés (53 sièges) puis l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (Onsil) qui totalise 11% des suffrages (36 sièges).

Une majorité de professionnels ont boudé leurs premières élections professionnelles, la participation observée n'atteignant que 24,1% en moyenne nationale.

Les résultats par région sont les suivants:

ALSACE

FNI: 5 sièges (46%)
Onsil: 2 sièges (24,9%)
Sniil: 1 siège (17%)
CI: 1 siège (12%)
AQUITAINE

Sniil: 7 sièges (37,3%)
FNI: 4 sièges (23,2%)
Onsil: 4 sièges (22,8%)
CI: 3 sièges (16,7%)
AUVERGNE

FNI: 5 sièges (44,7%)
Sniil: 4 sièges (32,5%)
CI: 3 sièges (22,8%)
BOURGOGNE

FNI: 4 sièges (41,2%)
Sniil: 3 sièges (37,8%)
CI: 2 sièges (21%)
BRETAGNE

FNI: 11 sièges (58,5%)
Sniil: 4 sièges (24,2%)
CI: 3 sièges (17,3%)
CENTRE

Sniil: 6 sièges (45,2%)
FNI: 5 sièges (42,4%)
Onsil: 1 siège (12,4%)
CHAMPAGNE-ARDENNE

FNI: 4 sièges (43,6%)
Sniil: 3 sièges (35,8%)
CI: 2 sièges (20,6%)
CORSE

Sniil: 4 sièges (45,1%)
Onsil: 3 sièges (33,2%)
CI: 2 sièges (21,8%)
FRANCHE-COMTE

FNI: 7 sièges (71,7%)
Sniil: 2 sièges (28,3%)
GUADELOUPE

FNI: 4 sièges (61,1%)
Sniil: 2 sièges (38,9%)
GUYANE

Sniil: 2 sièges (64%)
FNI: 1 siège (36%)
ILE-DE-FRANCE

Sniil: 10 sièges (39,1%)
CI: 5 sièges (22,4%)
FNI: 5 sièges (19,8%)
Onsil: 4 sièges (18,8%)
LANGUEDOC-ROUSSILLON

FNI: 12 sièges (46,6%)
Sniil: 5 sièges (21,5%)
Onsil: 4 sièges (16,6%)
CI: 3 sièges (15,3%)
LIMOUSIN

FNI: 5 sièges (52%)
Onsil: 2 sièges (26,4%)
Sniil: 2 sièges (21,6%)
LORRAINE

Sniil: 6 sièges (44,1%)
FNI: 3 sièges (29,1%)
CI: 3 sièges (26,7%)
MARTINIQUE

Sniil: 6 sièges (65,5%)
FNI: 3 sièges (34,5%)
MIDI-PYRENEES

Sniil: 9 sièges (49,2%)
FNI: 4 sièges (23,6%)
Onsil: 3 sièges (15,8%)
CI: 2 sièges (11,4%)
NORD-PAS-DE-CALAIS

FNI: 8 sièges (42,6%)
Sniil: 7 sièges (41,7%)
CI: 3 sièges (15,7%)
BASSE-NORMANDIE

FNI: 5 sièges (48%)
Sniil: 3 sièges (34,7%)
CI: 1 siège (17,4%)
HAUTE-NORMANDIE

Sniil: 4 sièges (45,9%)
FNI: 3 sièges (35,2%)
CI: 2 sièges (18,9%)
OCEAN INDIEN (LA REUNION)

Onsil: 7 sièges (71,6%)
Sniil: 2 sièges (28,4%)
PAYS DE LA LOIRE

Sniil: 7 sièges (57,2%)
FNI: 5 sièges (42,8%)
PICARDIE

FNI: 6 sièges (51,9%)
Sniil: 2 sièges (24%)
CI: 2 sièges (24%)
POITOU-CHARENTES

FNI: 6 sièges (59,7%)
Sniil: 2 sièges (26,7%)
Onsil: 1 siège (13,6%)
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR

CI: 10 sièges (38,6%)
Sniil: 9 sièges (38,3%)
FNI: 5 sièges (23,1%)
RHONE-ALPES

Sniil: 7 sièges (28,8%)
FNI: 6 sièges (26,8%)
CI: 6 sièges (23,2%)
Onsil: 5 sièges (21,3%)

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Source : www.infirmiers.com

Vers la suppression des prélèvements sanguins dans les cabinets infirmiers ?

Friday 17 December 2010 par brigitte bibi13

L'ordonnance du 13 janvier 2010, relative à la réorganisation des laboratoires d'analyse, prévoit qu'un arrêté spécifiera la liste des personnels habilités au "traitement pré-analytique" des prélèvements, c'est-à-dire entre autres, l'acte de prélèvement lui-même. Or un décret en Conseil d'État sur le point d'être publié exclut de cette liste les prélèvements effectués au cabinet des infirmières libérales.

Le prélèvement à domicile reste autorisé. À signaler également que l'ordonnance prévoit l'établissement d'une convention entre le labo et l'infirmière qui fait le prélèvement, sans doute pour s'assurer de l'accord entre les deux parties sur les procédures à suivre, qui peuvent être propres au laboratoire.

Le Sniil (Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux) a été reçu le lundi 6 décembre dernier par le Pr Christian Thuilliez, nouvellement nommé conseiller technique auprès de Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, pour exposer " l’absurdité de cette mesure, qui, non seulement, toucherait l’activité de très nombreux cabinets infirmiers mais, en plus, serait quasiment inaplicable en milieu rural et semi-rural où le laboratoire d’analyse est très souvent distant de plusieurs kilomètres. Attentif, le cabinet du Ministre a alors exprimé son intention d’agir dans les meilleurs délais pour réintroduire les cabinets infirmiers comme lieu de prélèvement autorisé.

Une démarche qui, selon le Pr Thuilliez, ne devrait pas être aussi simple que cela puisqu’une « fenêtre législative » sera nécessaire pour l’effectuer." (communiqué de presse du Sniil du 9 décembre 2010).

Pour le Sniil, il ne s'agirait pas "apparemment, d’un oubli, mais d’un acte volontaire. La liste en question aurait été, en effet, réalisée sous la pression des biologistes qui souhaitent récupérer ces actes pour eux-mêmes et qui, pour ce faire, invoquent un argument prétexte : si les patients peuvent se déplacer jusqu'au cabinet infirmier, ils peuvent aller jusqu’au laboratoire..."

Il faut signaler que cette affaire apparaît en même temps que la condamnation à une très lourde amende de l'Ordre des pharmaciens de France par la commission européenne au motif que le capital des labos n’est pas assez ouvert à la concurrence et donc que notamment en sont exclus les assureurs et les mutuelles. C’est quelque chose auquel le Conseil de l’Ordre des pharmaciens tient beaucoup : pour lui, un labo doit être dirigé et contrôlé par un professionnel de labo et non par un actionnaire ayant un lien plus ou moins lâche avec la santé. C’est une bagarre ancienne dans laquelle lui et les gouvernement français, qui l'ont soutenu sur ce point, sont très isolés en Europe.

Source : www.infirmiers.com

Il y a un an, c'était la vaccination contre le H1N1

Friday 10 December 2010 par brigitte bibi13

Comme partout en France, elle n'a pas attiré les foules en Morbihan, et notamment à Vannes. Conséquence : 11 800 doses n'ont servi à rien dans le département.
Pourquoi ? Comment ?

Combien de Morbihannais se sont-ils fait vacciner ?

Selon les statistiques de la préfecture, 82 965 habitants du Morbihan se sont protégés contre la grippe A, essentiellement entre le 12 novembre 2009 et la fin janvier 2010. Cela représente seulement 11,4 % de la population du département.

Combien de doses de vaccins le Morbihan a-t-il retournées au ministère de la Santé ?

11 800 exactement : 10 500 doses de Pandemrix (GlaxoSmithKline), 700 de Focétria (Novartis) et 600 de Panenza (Sanofi-Pasteur). Ce Panenza, sans adjuvants, était réservé aux femmes enceintes, aux enfants en bas âge et aux déficients immunitaires.

Combien la Ville de Vannes a-t-elle dépensé pour organiser cette campagne de vaccination massive ?

La note a été évaluée à 3 500 €. La Ville a été remboursée de 1 500 € par l'État. Les 2 000 € restants sont donc de sa poche. « Cela ne représente pas un coût exorbitant au final. Les masques que nous avions reçus, nous les gardons en stock, au cas où, » indique-t-on au cabinet du maire.

Quant aux agents municipaux, mobilisés pour des tâches administratives dans l'ancien arsenal, au plus fort de la campagne de vaccination, « ils étaient sur leur temps de travail. Nous les avons donc rémunérés comme s'ils avaient oeuvré pour la Ville. »

Les professionnels de santé, chargés de faire les injections, ont-ils été payés ?

Oui, aussi. Même si pour certains, le défraiement a mis du temps à être versé sur leur compte bancaire. « Je n'ai été payée qu'il y a quelques semaines, explique une infirmière. J'ai donné 29 heures au centre de vaccination. »

Somme reçue ? 11 € de l'heure en net. « C'est un peu rude. Je pensais toucher plus. Les infirmières libérales et les médecins en activité ont obtenu davantage. Je suis un peu déçue, même si je ne le faisais pas pour de l'argent, mais par curiosité. »

La polémique sur les vaccins anti-H1N1 a-t-elle des répercussions, aujourd'hui, sur la vaccination contre la grippe saisonnière ?

Non ! Si la vente des vaccins contre cette grippe saisonnière a eu du mal à décoller en octobre-novembre, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

« On nous demande encore des doses tous les jours. On devrait donc être au même niveau que les années passées, » note un pharmacien.

Un avis partagé par d'autres responsables d'officines. Certains notent, toutefois, que des patients les interrogent sur la composition des vaccins. La crainte des adjuvants est toujours dans les esprits.

Pour l'instant, il n'y a pas d'épidémie de grippe en France. Le virus est même qualifié de « sporadique » quasiment partout dans l'Hexagone.


Yves-Marie ROBIN

Source : www.ouest-france.fr