Loin d’être un effet de mode, le bien-être en entreprise est un facteur qui participe activement à l’augmentation de la productivité des travailleurs. Nécessaire pour tous les secteurs d’activité, il se révèle très bénéfique pour les professionnels de la santé. Cependant, pour bénéficier de ces avantages, il faut prendre des décisions et poser des actions capables de favoriser et garantir le bien-être de vos employés.

Préservez la santé de vos équipes

Le meilleur moyen d’assurer le bien-être des professionnels de santé en particulier des infirmiers est de vous préoccuper de leur état de santé.
 

La santé physique

En raison du temps et de l’implication que demande leur travail, les employés sont souvent sujets à un épuisement extrême. Entre les postures mal prises et la répétition des gestes, ils sont exposés aux troubles musculosquelettiques. Ce qui a un impact non négligeable sur leur corps. Pour que tout se passe bien, vous devez mettre en place des solutions tangibles pour préserver leur santé physique.

En fonction de vos moyens, vous pouvez investir et acheter un matériel de dernière génération comme les lits modulables et bien plus encore. Il est aussi possible de programmer des cours de yoga en entreprise, des séances de massage, des conseils de nutrition, etc. Grâce à leurs bienfaits, ces activités leur permettront d’apprendre les bonnes postures, de se détendre et de déstresser.

La santé mentale

Les infirmiers en raison des scènes qu’ils voient quotidiennement font face à un stress permanent. Loin d’être agréable, c’est une situation qui en fonction des personnes, entraîne des démissions la démotivation chez les employés. Pour éviter d’atteindre ce stade, vous devez leur apporter un soutien psychologique et leur montrer votre intérêt. Ils doivent se sentir écoutés et privilégier.

Mettez en place un Safe place

L’autre astuce que vous pouvez utiliser pour favoriser le bien-être en entreprise est d’améliorer l’environnement de travail de vos infirmiers. Selon les experts, la création de Safe place est un excellent moyen d’atteindre cet objectif.

En effet, il s’agit d’une solution qui vous permet de donner de l’intimité au personnel soignant. Ils peuvent alors se reposer sans être dérangés et parler sans crainte tout en s’occupant de leur patient. Lorsque l’organisation est bien faite, elle :

• instaure une ambiance de travail agréable et convivial ;

• favorise la culture d’entreprise moderne ;

• participe à l’amélioration des conditions de travail.

De plus, cette optimisation de l’espace de travail limitera de façon considérable le temps de déplacement des travailleurs. Ce qui leur évitera de gaspiller de l’énergie et évitera les conflits entre les membres des équipes.

Créez un espace de travail enjolivé et confortable

Quel que soit le domaine, travailler dans un endroit agréable participe grandement au bien-être des employés en entreprise. Les acteurs de la santé en particulier les infirmiers ne font pas exception à cette règle. Pour ce faire, essayez d’opter pour un décor plus chaud et accueillant.

Contrairement à la décoration habituelle qui est connue pour sa froideur, celle-ci améliorera vigoureusement leur qualité de vie au travail. Vous devez aussi profiter de l’occasion pour améliorer les conditions de prise en charge des patients. C’est une astuce qui vous permettra de réduire la souffrance des infirmiers.

Le fait de grignoter peut être plaisant, mais il peut également entraîner des comportements alimentaires malsains. Si vous vous surprenez à grignoter fréquemment ou à consommer des en-cas, il peut être difficile de rompre avec cette habitude. Heureusement, il existe des moyens simples pour arrêter et faire des choix alimentaires plus sains. En modifiant légèrement votre routine quotidienne, vous pouvez intégrer des meilleures habitudes à votre mode de vie. En identifiant les raisons pour lesquelles vous avez pris cette habitude, en vous fixant des objectifs réalistes, et en faisant de petits ajustements à votre alimentation, vous pouvez diminuer progressivement, puis finalement éliminer complètement le grignotage.

Opter pour des coupes faims naturels

Opter pour des coupe-faims naturels peut être une option plus saine pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation alimentaire et à perdre du poids. Contrairement aux coupe-faims synthétiques qui peuvent contenir des ingrédients nocifs, ils sont généralement des aliments complets riches en fibres, en protéines, en graisses saines ou en d'autres nutriments essentiels qui aident à supprimer l'appétit. En plus de leurs bienfaits sur la satiété, ils peuvent également aider à réguler la glycémie, à améliorer la digestion et à fournir une énergie durable. En choisissant des coupe-faims naturels et en les intégrant à une alimentation saine et équilibrée, vous pouvez vous sentir rassasié plus longtemps et ne plus avoir envie de grignoter.

Comment savoir si j’ai faim ou juste envie de grignoter ?

Il est essentiel de prendre quelques minutes pour analyser votre état physique et mental avant de vous laisser tenter par votre garde-manger. Pour déterminer la source réelle de votre besoin de manger, posez-vous les bonnes questions : s'agit-il d'un véritable besoin de se nourrir, ou d'un moyen de calmer un trouble émotionnel ? Ou est-ce simplement dû à la fatigue et à un besoin d'énergie ? Seule la connaissance de la source de l'envie de manger permet d'y répondre de manière appropriée. S'il s'agit bien d'une faim réelle, qui se manifeste par des signes tels que des gargouillements du ventre, des crampes, de la salivation ou une faiblesse physique, il est essentiel de tenir compte de cette nécessité et de ne pas essayer de l'ignorer.

Les bons réflexes pour ne pas grignoter entre les repas

Pour éviter de succomber à des envies malsaines, il est essentiel d'avoir une alimentation équilibrée. La consommation de repas riches en nutriments permet de se prémunir contre les carences qui peuvent entraîner la tentation de grignotages sucrés. Pour réguler votre état émotionnel, il est important d'avoir un ratio équilibré de dopamine et de sérotonine. Le petit-déjeuner doit donc contenir une bonne quantité de protéines et de graisses saines pour éviter les fringales plus tard dans la journée. Envisagez des alternatives aux pâtes à tartiner sucrées et choisissez des céréales complètes à forte teneur en fibres plutôt que du pain blanc à faible teneur en nutriments et des desserts transformés. Ces aliments ont un faible indice glycémique, ce qui permet une libération lente de l'énergie tout au long de la journée.

Si vous avez encore faim le matin ou le soir, manger un fruit frais est une excellente option qui sera plus facile à digérer que de le prendre dans le cadre d'un repas. Les pommes sont particulièrement bonnes en raison de la pectine qu'elles contiennent, qui donne une sensation de satiété. Pour éviter la malbouffe, vous pouvez également prendre une poignée de noix non salées, quelques fruits secs réhydratés ou quelques carrés de chocolat noir. Tous ces en-cas sont riches en tryptophane, qui favorise la production de sérotonine, et en magnésium, qui aide à réduire le stress.

Il est par ailleurs important de boire de petites quantités d'eau tout au long de la journée et d'avoir une bonne nuit de repos. En effet, il arrive souvent que l'on confonde faim et soif. De plus, il est essentiel de bien dormir, car cela influence la libération des hormones qui contrôlent la faim. Lorsque vous êtes bien reposé, il est plus facile de prendre des décisions qui sont bénéfiques pour votre santé globale.

Les médecins n’auront pas réussi à faire plier le Sénat. La chambre haute a en effet adopté mardi en première lecture un texte pour l’accès direct à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes, après y avoir intégré le principe d’une pénalisation controversée des rendez-vous médicaux non honorés. Le vote a été acquis par 199 voix pour et 14 contre.

Le centre de soins infirmiers ADN Santé de Ferrière-la-Grande dans le Pas-de-Calais a récemment annoncé sa fermeture par liquidation judiciaire. Cela laisse de nombreux patients sans continuité des soins et des infirmiers salariés sans emploi. La FNI avait pourtant prévenu…

Depuis des années, l’URFNI (Union Régionale Fédération Nationale des Infirmiers) dont Bastien Dudzik est vice-président pour les Hauts-de-France alerte sur l’implantation de ces groupes privés et pose la question : « La continuité des soins ne s’applique pas aux businessmen de la santé ? ».

Malgré les autorisations données par les Agences régionales de santé (ARS), l’ouverture de ces centres était inutile, car il existe déjà localement une offre de soins infirmiers suffisante. (voir notre article : https://www.fni.fr/installations-massives-de-centres-de-sante-subventionnes-par-largent-public-comment-reagir/ )

En effet, dans certains de ces secteurs, un bras de fer opposait depuis plusieurs années les infirmiers libéraux soutenus par des élus locaux face au réseau ADN Santé. Ces infirmiers ont déclaré ces implantations comme « déloyales » et n’ayant pas de réels besoins dès le début.

Les infirmiers libéraux de la région ont par ailleurs dénoncé à plusieurs reprises « des opacités » dans la gestion d’ADN, des démissions nombreuses, des salaires non payés. Une dizaine de salariés et anciens salariés du groupe, réunis sous le collectif « Victimes d’ADN Santé », avaient même décidé de se tourner vers la justice début 2021.

C’en est presque tragi comique de constater que la FNI a ensuite reçu un courrier du mandataire judiciaire demandant le reclassement du personnel  ! Pourtant vos élus avaient alerté sur le danger de la création de ces centres en 2020 : « il est évident que la notion d’expérimentation est un leurre : comment le gouvernement demandera-t-il ensuite à ces centres de fermer après avoir investi des millions d’euros pour les créer et embaucher des centaines de salariés ? Vont-ils encore nous faire le fameux coup du « chantage à l’emploi » bien connu ? »

Ce dossier illustre toute la nécessité de donner un coup d’arrêt au Far West des centres de santé afin de garantir l’accès aux soins et des conditions d’exercice convenables pour les professionnels de santé qui y exercent dans le respect des dispositions réglementaires. La présidente de la Commission des Affaires sociales, Fadila Khattabi, a déposé, en octobre dernier, une proposition de loi visant à améliorer l’encadrement des centres de santé, qui va dans ce sens.
Le texte adopté le 30 novembre en première lecture, instaure un agrément obligatoire préalablement à l’ouverture des centres, qui se faisait jusqu’alors sur simple déclaration. Un professionnel de santé devra être nommé en tant que référent. Il sera garant de la qualité des soins et des actes au sein du centre. Une transparence est imposée aux gestionnaires des centres qui devront soumettre les contrats de travail et les diplômes des professionnels de santé qu’ils recrutent aux ARS. Ils devront également publier leurs comptes. En cas de sanction appliquée à l’un des centres de santé qu’ils gèrent, les gestionnaires se verront refuser l’ouverture ou la création d’un nouveau centre par les ARS. Et surtout, Le dirigeant d’un centre de santé ne pourra exercer de fonction dirigeante au sein de la structure gestionnaire lorsqu’il a un intérêt, direct ou indirect, avec des entreprises privées délivrant des prestations rémunérées à la structure gestionnaire.

un dispositif de soutien aux professionnels de santé en souffrance

Le Programme M, dispositif d’aide aux médecins en souffrance, porté par l’association Programme santé globale des soignants depuis septembre 2021, s’adresse depuis janvier, à d’autres professions de santé dont les infirmiers. Ils peuvent désormais contacter le service, pour bénéficier de soutien, dans le cadre de la pair aidance.