Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

Quel dessert conseiller à une femme enceinte ?

Thursday 2 February 2023 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

La grossesse se veut une période sensible durant laquelle vous devez trier minutieusement les aliments que vous consommez. Cette mesure concerne aussi bien les repas principaux que les desserts. Quel dessert conseiller à une femme enceinte ? Découvrez ici les réponses à cette question.

Auteur : Emmanuel Higel

Profession libérale : Comment choisir une mutuelle santé ?

Friday 20 January 2023 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Lorsque vous exercez une profession libérale, cela vous offre une certaine autonomie. En effet, vous demeurez le seul à gérer vos revenus. Toutefois, vous ne profitez d’aucune couverture de la part de votre structure en cas de problèmes de santé. C’est justement pour cette raison qu’il est indispensable de souscrire à une mutuelle santé lorsque vous êtes un TNS. Comment vous y prendre pour choisir celle qui vous convient ? Suivez-nous !

Tenir compte de ses besoins

Pour choisir idéalement votre mutuelle santé lorsque vous êtes un travailleur indépendant, il est d’abord recommandé de tenir compte de vos besoins. Il n’existe pas de contrat standard puisque les attentes varient d’un individu à un autre. De ce fait, essayez de définir vos nécessités en considérant des éléments comme :

  • votre statut : EIRL, EURL, SARL, etc. ;

  • vos consultations auprès des praticiens de médecines douces ;

  • vos besoins en optique (renouvellement des lentilles ou de lunettes par exemple) ;

  • vos traitements médicamenteux réguliers ;

  • votre âge ;

  • la couverture des frais de santé de vos enfants ;

  • les services supplémentaires (garde d’enfants par exemple) ; etc.

Par ailleurs, notez que vous avez la possibilité de faire évoluer le contrat si vos besoins ne sont pas figés. En réalité, il existe une multitude de formules qui s’adaptent à vos priorités de travailleur libéral. Pour rappel, le coût est relativement lié aux garanties pour lesquelles vous optez. Toutefois, vous pouvez trouver une mutuelle bon marché.

Effectuer une comparaison des taux de remboursement

Outre vos besoins, focalisez-vous également sur le tableau de garanties que proposent les différentes mutuelles. Pour ce faire, essayez de lister les complémentaires santé qui sont destinés aux TNS et prenez le temps d’effectuer une comparaison convenable. Ainsi, vous pourrez déduire aisément celle qui est en rapport avec vos aspirations. Vous pouvez à cet effet consulter les garanties chez la MAAF.

Lors de cette opération, vous remarquerez que les remboursements sont indiqués en pourcentage. En effet, ce calcul est fait sur un tarif de base défini par la Sécurité sociale. Lorsque ce pourcentage est de 100 %, cela signifie que le remboursement s’effectuera par la mutuelle et la Sécurité sociale.

Prendre des renseignements sur les délais de carence

Pour optimiser votre sélection, la considération du délai de carence s’avère très importante. Il désigne une période où vous effectuez le paiement des cotisations sans profiter de la couverture de votre mutuelle.

En guise d’illustration, il existe des mutuelles qui prévoient 2 mois de délai de carence pour l’hospitalisation. Dans ce cas, vous ne profiterez d’aucun remboursement si vous vous faites hospitaliser 4 semaines après la souscription. Par contre, certains complémentaires santé ne disposent pas de cette période.

Auteur : Emmanuel Higel

Les sessions de 2023 pour la formation continue des infirmières libérales

Friday 20 January 2023 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Les années 2020 et 2021 ont été les plus marquantes de cette décennie sur le plan sanitaire. En effet, le coronavirus n’a pas manqué de rappeler au monde l’importance d’un système sanitaire en perpétuel développement. À cet effet, plusieurs mesures ont été prises par les gouvernements, dont la création de nouvelles formations, et le renforcement des anciennes. La formation continue des infirmières libérales, le DPC figure parmi ces dernières. Cet article vous présente ce qu’est une formation DPC aujourd’hui.

La formation continue des infirmières libérales ou DPC, qu’est-ce que c’est ?

Le DPC est une formation qui permet aux professionnels de la santé de réaffirmer leur niveau de pratique et d’acquérir par la même occasion de nouvelles connaissances et compétences. Pour faire simple, il s’agit d’un concept qui réunit les notions de formation continue et d’évaluation des pratiques professionnelles.

Aujourd’hui, l’idée reste toujours le même. En effet, les nouvelles formations DPC 2023 pour IDELS mettent toujours en avant le besoin d’acquérir de nouveaux savoirs et de vérifier régulièrement le niveau d’un professionnel de la santé.

La formation DPC est-elle obligation ? Si oui pour qui est-ce ?

Le DPC est une obligation qui incombe de manière individuelle les acteurs de certaines professions qui se rapportent à la santé. Il s’agira :

  • des médecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, etc. (les professions médicales) ;
  • des pharmaciens, des préparateurs en pharmacie (les professions de la pharmacie) ;
  • des infirmiers, des pédicures-podologues, des masseurs-kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des techniciens de laboratoire médical, etc. (les auxiliaires médicaux) ;

Il faut également compter dans le lot les travailleurs des corps des aides-soignantes et des auxiliaires de puériculture. Outre ces professions, les autres qui sont liées au bien-être de l’homme comme les prothésistes dentaires, les psychologues, les diététiciens-nutritionnistes peuvent se passer d’une telle formation.

En quoi consiste réellement cette obligation ?

Le DPC est une obligation pour la majorité des professionnels de la santé, mais cela ne veut pas dire que vous devez vous inscrire à toutes les formations DPC dont vous voyez l’annonce. En effet, votre obligation est considérée comme respectée dès lors que vous participez, au cours d’une année civile, à au moins un programme de formation DPC. Il peut s’agir d’un programme collectif annuel ou pluriannuel.

Vous devez cependant vous assurer que le programme choisi est conforme à l’orientation nationale ou régionale de DPC. Il doit également se dérouler sur la base de modalités et méthodes attestées par la Haute Autorité de Santé (HAS). Vous pouvez obtenir la liste des organisateurs de DPC respectant ces critères en faisant un tour sur le site du ministère en charge de la santé ou celle de votre corps professionnel.

Au terme de chaque formation DPC que vous suivez, vous pouvez réclamer une attestation pour justifier votre participation à cette dernière.

Comment s’inscrire à une formation DPC en 2023 ?

En consultant le site du ministère de la Santé, vous aurez la liste des organisations qui mettent en place cette formation. Vous pourrez alors en faisant quelques recherches avec les informations de cette liste déterminer le centre de formation le plus proche de vous. Ensuite, il vous suffira d’obtenir les contacts de ce centre en visitant la plateforme internet de ce dernier et de les contacter.

Vous obtiendrez également à partir de la plateforme, des informations sur les dossiers à déposer et les exigences pour être éligible à leurs différentes formations. La dernière étape de votre inscription sera de compléter le formulaire de participation à une formation DPC sur le site de l’ANDPC (l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu).

Il faut noter qu’une inscription à une formation DPC est possible à tout moment puisque les différents programmes sont établis de manière à s’étaler sur toute l’année.

Quels sont les formats de cours disponibles pour un DPC ?

Les formations DPC sont pensées et mises en place pour des personnes travaillant. Elles sont donc dans des formats adaptés à l’emploi de temps des professionnels. Ainsi vous retrouverez aussi bien des formations DPC en présentiel qu’à distance. Vous pouvez également en trouver quelques hybrides qui associent des cours à distances à des séances de pratique en présentiel.

Si vous choisissez l’option de la formation en présentiel, les cours se dérouleront dans un établissement de santé ou dans un lieu agréé par l’ANDPC. Dans le cas contraire, les cours seront bien sûr via internet.

Comment choisir le format de la formation DPC à suivre ?

Comme expliqué précédemment, il existe trois différentes options en matière de cours quand vous décidez à suivre une formation DPC aujourd'hui. Et chacune d’elles présente non seulement des avantages, mais aussi des inconvénients.

La formation en présentiel vous exigera d’être présent à tous les cours. Pour un professionnel avec un emploi de temps très chargé, cela peut très vite devenir un calvaire. En effet, vous aurez à jongler avec les cours et votre travail si vous n’avez pas la chance de bénéficier de congés pendant la période. Ce format de cours présente cependant beaucoup d’avantages. Vous aurez par exemple la possibilité de poser vos questions de compréhension plus ouvertement. Vous aurez également la chance de faire de nouvelles connaissances. En vous rencontrant physiquement et régulièrement, vos relations humaines s’amélioreront rapidement. Cela pourrait vous servir plus tard dans le cadre de votre travail.

La formation à distance est la plus utilisée aujourd’hui. Elle a l’avantage d’être plus facile à gérer que la formation en présentiel. En effet, vous pouvez suivre vos cours de n’importe quel endroit. Cela représente un gain notable de temps et d’argent. Malheureusement, ce format de cours n’est pas exempté d’inconvénients. Vous aurez plus de mal à participer aux cours en choisissant de les suivre à distance. Vous serez également en difficulté si lors de vos séances vous rencontrez des problèmes de connexion.

Le troisième format qui est un mixte des deux précédents rassemble les points forts de ces derniers. En effet, vous pouvez suivre les cours à distance de n’importe quel endroit et quand viennent les séances de pratiques, vous pourrez plus interagir avec vos camarades. Cependant, il garde aussi une part des problèmes liés aux cours à distance et en présentiel. En effet, pendant les séances programmées pour se tenir à distance par exemple, vous pouvez aussi rencontrer des problèmes de connexion. Il est alors conseillé de choisir le format de sa formation DPC en fonction de son affinité avec ces différents modes d’apprentissage.

En somme, la formation DPC est une obligation pour la majorité des acteurs du monde de la santé allant des infirmiers aux chirurgiens en passant par les pharmaciens. Pour remplir cette obligation, vous devez suivre cette formation au moins une fois chaque année. Vous pouvez choisir entre faire les cours à distance, en présentiel ou de manières mixtes.

Auteur : boosterlink

Les IPA, des "infirmiers experts" dans la bataille de l'accès aux soins

Wednesday 18 January 2023 par Brigitte Femenia

S'ils ne sont "pas la solution miracle" aux déserts médicaux, ils entendent contribuer à un meilleur accès aux soins: les infirmiers en pratique avancée (IPA) pourraient voir leurs missions élargies, ce qui suscite l'hostilité de certains médecins criant à la concurrence "low cost".

Portée par la députée Stéphanie Rist (Renaissance), rhumatologue de profession, une proposition de loi sera examinée dans la semaine en séance à l'Assemblée nationale pour ouvrir "l'accès direct" à ces infirmiers expérimentés au statut créé via la loi Touraine de 2016 et un décret en 2018.

Les patients pourraient se rendre chez ces soignants - le plus souvent des soignantes - sans passer par un médecin, mais toujours dans le cadre d'un "exercice coordonné" avec ce dernier.

Les IPA, qui ont un Bac+5 (deux ans d'études en plus par rapport aux infirmiers diplômés d'Etat), seraient aussi autorisés à faire certaines prescriptions de soins et médicaments.

Très remonté contre le texte, le collectif "Médecins pour demain", en pointe dans la récente grève des libéraux, vient d'écrire aux élus et préfets pour s'émouvoir que "des actes médicaux soient réalisés par des professionnels non-médecins". Les généralistes du syndicat MG France, eux, assurent vouloir "absolument" travailler avec les IPA, mais refusent qu'ils fassent "quelque chose pour lequel ils n'ont pas été formés".

"Des médecins libéraux ont l'impression que les IPA vont leur piquer une partie de leur boulot et faire de la médecine +low cost+, mais aucun fait n'appuie ce qu'ils racontent", rétorque Julie Devictor, présidente du Conseil national professionnel des IPA.

Il n'est pas question, souligne cette soignante de l'hôpital Beaujon à Paris, d'ôter aux médecins leur monopole dans la pose d'un diagnostic ou l'initiation d'un traitement. Mais de permettre aux IPA de faire certaines prescriptions, par exemple d'antalgiques. "Je suis très embêtée de déranger un médecin pour avoir le droit de prescrire du paracétamol !"

- "Pas des mini-médecins" -

"Les infirmiers en pratique avancée ne se prennent pas pour des mini-médecins, ils accompagnent le patient dans la prise en charge de sa maladie", défend Laurent Salsac. Cet IPA au sein d'un cabinet médical près de Tours travaille avec cinq généralistes ayant une importante patientèle de personnes âgées: ils lui confient le suivi de leur maintien à domicile, le renouvellement de médicaments...

"On mange ensemble tous les midis, évidemment qu'on parle des dossiers", fait valoir ce quadragénaire, qui exerce en complète "symbiose" avec les médecins.

Natacha Toch ne voit pas non plus de "concurrence" avec les spécialistes qui l'entourent, au sein d'un collectif parisien: "Au contraire, il y a une complémentarité". Son suivi des patients en alternance avec des cardiologues "permet de libérer des créneaux" pour que les médecins en accueillent de nouveaux. Un gain précieux alors que les délais d'attente chez certains spécialistes atteignent plusieurs mois.

Et à la campagne, "une infirmière en pratique avancée saura prescrire tout ce qui peut +emboliser+ une consultation médicale", souligne cette IPA âgée de 50 ans.

Laurent Salsac veut croire que la "pratique avancée", devenue "pérenne" dans "une quinzaine de pays", va s'installer en France. Au nombre de 1.400 en mars dernier, les IPA ne sont "pas la solution miracle" aux difficultés d'accès aux soins, reconnaît Julie Devictor, quand 6 millions de Français, dont 600.000 en affection longue durée, n'ont pas de médecin traitant. "Mais ils font partie de la solution, c'est sûr", estime-t-elle.

Encore faudra-t-il rendre la profession financièrement plus attractive. A l'hôpital, Julie Devictor affiche un salaire net de 2.300 euros par mois avec 17 ans d'expérience, deux masters et même un doctorat en poche. La situation est plus dégradée en ville, où "le revenu moyen d'un IPA est inférieur à 1.000 euros par mois", déplore-t-elle.

La profession espère l'appui du gouvernement, alors que le ministre de la Santé, François Braun, ne cesse de chanter les bienfaits de la "pratique avancée", notamment en matière de prévention. "Il partage le constat que nous sommes insuffisamment revalorisés", déclare Julie Devictor.

Source : actu.orange.fr