Actualités pour les infirmières libérales

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Infirmiers libéraux : le matériel essentiel à avoir pour exercer

Tuesday 6 December 2022 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Dans le corps de la santé, les infirmiers libéraux ou diplômés d’État libéral (IDEL) ont la possibilité d’exercer leur fonction dans un cabinet médical ou à domicile. Pour des interventions réussies, il est important pour ces professionnels de disposer d’un certain nombre d’équipements. Ils sont en effet amenés à administrer des soins ou encore à ausculter des patients. Dans l’un ou l’autre des cas, ils doivent être outillés pour accomplir leur tâche. Le point du matériel essentiel à avoir pour exercer, dans cet article.

Le matériel pour les soins infirmiers

Les infirmiers libéraux sont appelés à donner des soins. Pour cette raison, il est nécessaire pour eux de posséder du matériel pour ces tâches.

Les pansements

Généralement disponibles chez des entreprises comme Sano et Pharm, les pansements sont nécessaires aux infirmiers libéraux. L’un des tout premiers éléments, c’est la pince chirurgicale. Elle est nécessaire pour la pose des compresses et des pansements. Les pinces chirurgicales permettent de travailler avec précision et facilité.

Outre les pinces, vous aurez certainement besoin de ciseaux. Ils servent à découper les bandes ou encore retirer les pansements. Il existe plusieurs types de ciseaux selon l’usage. 

Les compresses et désinfectants sont vos alliés majeurs. En effet, en tant qu’infirmier, vous êtes appelé à désinfecter les plaies à l’aide d’antiseptique. Il est donc nécessaire d’en avoir dans votre boîte médicale.

Pour finir, il est également important pour vous de posséder un set d’ablation. Il s’agit d’un kit composé d’une pince ôte agrafes, de tampons stériles et aussi d’une lame coupe fils. Cet ensemble permet de retirer les fils de sutures d’une plaie par exemple.

Les équipements de prélèvement

Pour des fins d’analyse, l’infirmier libéral que vous êtes est amené à réaliser des prélèvements. Le tout premier outil dont vous aurez besoin, c’est le garrot. Il bloque la circulation sanguine de façon locale et facilite la prise du sang en révélant les veines sous-cutanées. Avec un garrot, la piqûre est assez précise et permet d’éviter les effets secondaires.

Puisqu’il est possible de réaliser des prélèvements, vous devez posséder des seringues et des aiguilles. À cela s’ajoute l’alcool (60-70°) pour le nettoyage des équipements, mais aussi de la peau.

Le matériel pour les soins d’urgence et la réanimation

De nombreux cas urgents sont enregistrés dans les cabinets médicaux. En tant qu’infirmier, vous êtes appelé à vous en charger pour sauver des vies en lieu et place d’un médecin spécialisé.

Les équipements pour les soins oculaires

Les personnes travaillant sur les chantiers (bâtiment) ou faisant des métiers à risques (métallurgie, artisanat) sont exposées à différents types d’accidents. Il est par exemple possible que des particules chimiques ou solides touchent les yeux. Cette partie sensible et vulnérable du corps doit rapidement être traitée. Le lavage oculaire est la solution à laquelle il faut immédiatement penser. Les équipements adaptés à la réalisation de ces opérations sont :

  • Le sérum physiologique oculaire,
  • Les pansements,
  • La compresse oculaire,
  • Le miroir grossissant,
  • L’œillère ergonomique,
  • Le stylo oculaire aimanté,
  • Les sparadraps.

Les équipements pour la réanimation

Quelle que soit la branche de la médecine, le professionnel a le devoir de sauver la vie d’un patient en danger. Cela est encore plus important pour un infirmier libéral qui fait face à des cas de réanimation au cours de sa carrière. Si vous en êtes un, sachez qu’il est important de disposer d’un certain nombre d’équipements. La toute première catégorie rassemble les appareils d’oxygénothérapie. Les défibrillateurs (automatiques et semi-automatiques) font également partie des équipements nécessaires pour la réanimation. À tout cela, s’ajoutent les détendeurs, les canules de guedel, les masques et lunettes à oxygène stériles. Il est important d’ajouter que pour la protection et la durabilité des équipements et plus précisément des défibrillateurs, il existe des accessoires (sacoches, les batteries, les électrodes) qui peuvent également être achetés également.

Les équipements de secours et urgences en général

Pour répondre aux situations urgentes comme les accidents graves, les urgences respiratoires ou encore les saignements, il est important d’être paré en tant qu’infirmier avec du matériel de qualité.

Les couvertures sont indispensables pour ces différents cas. Elles permettent de contrôler la température du corps de chaque victime et permettent d’écarter les risques d’hypothermie. Cependant, il faut noter qu’il existe différents types de couvertures de survie selon le cas qui se présente. Vous pouvez donc vous acquérir dans l’exercice de vos fonctions :

  • Une couverture anti-feu,
  • Une couverture pour se réchauffer,
  • Une couverture bactériostatique.

Les sacs d’urgence font également partie de ce type d’équipement. Ils servent principalement au transport des matériels tels que les gants, les colliers cervicaux et tout autre élément qui doit être à porter de main pour sauver la vie d’une personne. Il faut noter que la majorité des sacs d’urgence est assez spacieuse et robuste.

Pour ce qui est du secours à apporter au cours des situations urgentes, vous devez également disposer d’un certain nombre d’équipements. Il faut notamment avoir une mallette de secours qui contient un grand nombre d’accessoires et les équipements de transfert et d’immobilisation (les chaises portoires d’évacuation, les brancards).

Le matériel pour le diagnostic

Pour les cas qui se présentent à vous, vous devez être en mesure de réaliser un diagnostic avant de prendre une décision. Le matériel adéquat se divise en deux groupes. Le premier rassemble les appareils de mesure médicale. Il s’agit notamment :

  • D’un tensiomètre qui permet de surveiller la tension artérielle d’un patient et détecter les irrégularités,
  • Le lecteur de glycémie ou les bandelettes qui servent à mesurer le taux de glycémie afin de mettre en place un traitement rapide au besoin,
  • Le thermomètre pour connaître la température d’un malade,
  • Le stéthoscope pour identifier les anomalies au sein de l’organisme,
  • De l’otoscope pour soigner les affections liées aux oreilles.

Le second groupe rassemble les accessoires complémentaires comme le chronomètre, la montre infirmière et la mallette médicale.

La qualité des soins apportés par un infirmier libéral dépend des équipements qu’il utilise. Il existe un ensemble d’éléments basiques à posséder pour faire une bonne carrière.

Auteur : boosterlink

un infirmier à la tête d’un réseau de 80 infirmiers radié par l’Ordre Infirmier

Thursday 24 November 2022 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Il est désormais clair que faire cohabiter les soins infirmiers et la pratique commerciale constitue un dangereux mélange des genres ainsi que vient de le rappeler la Chambre disciplinaire nationale de l’Ordre Infirmier en radiant définitivement un infirmier parisien le 12 septembre dernier. Une jurisprudence qui pourrait s’appliquer aux très gros cabinets infirmiers qui abusent de la méconnaissance du Code de Déontologie par les jeunes installés. Explications.

Deux récents articles d’Actusoins et d’EspaceInfirmier relatent la condamnation d’un infirmier parisien à la radiation du Tableau sur la base de l’article R. 4312-76 du Code de la santé publique qui stipule : « La profession d’infirmier ne doit pas être pratiquée comme un commerce». Concrètement, il ne pourra plus jamais exercer en libéral ou à l’hôpital.

Cet infirmier avait réussi à faire signer à près de 80 IDEL des contrats de collaboration au sein de ses deux cabinets infirmiers parisiens.
Chaque collaborateur s’engageait alors à lui verser une « redevance » mensuelle fixe de 700 euros TTC (un des rares cabinets en France assujetti à la Taxe sur la Valeur Ajoutée – TVA, habituellement réservée aux commerçants.). Cette « redevance » étant versée autant de fois qu’il y avait de collaborateurs : la décision du Conseil National de l’Ordre reprise dans Actusoins parle même d’un chiffre d’affaires tiré des « redevances » de l’ordre de 420 000 € annuels. Le cabinet existait depuis plus de 10 ans et avait mis en place un système de binômes sur tous les arrondissements et certaines villes de banlieue parisienne.

Le souci, c’est que comme le rappelle l’Ordre Infirmier, ces redevances sont considérées comme très excessives par rapport aux charges réelles du cabinet et sont donc considérées comme un partage d’honoraires au bénéfice du gérant, ce qui est interdit par le code de déontologie des infirmiers.

Ce chiffre d’affaires important lui permettait d’acheter de la publicité sur Internet (Google AdsWords) et ainsi d’adresser, de manière illégale, de nouveaux patients à ses « pseudos salariés ». Il avait d’ailleurs déjà été sanctionné sur ce point suite à une plainte d’un collectif infirmier parisien mené par des élus FNI d’Ile-de-France. Ainsi que des courriers recommandés envoyés par les élus de CPD de la CPAM 75 l’avertissant que ces méthodes publicitaires étaient également interdites par la Convention. D’autres plaintes avaient aussi été déposées par des collectifs infirmiers, notamment dans le département 95 où il avait commencé à déployer un système de franchise.

Cet infirmier déploie par ailleurs également une application permettant de distribuer des soins infirmiers contre un abonnement mensuel de 59 € / mois.

D’autres cabinets, notamment dans les grandes villes, reproduisent ce fonctionnement et sont susceptibles d’être sanctionnés sur la base de cette jurisprudence : si vous êtes collaboratrice ou collaborateur au sein de ce type de cabinet et que vous estimez être lésés, contactez vos représentants FNI locaux ou le service juridique de la FNI.

En conclusion, il nous semble important que le Conseil National de l’Ordre impose une limite au nombre de collaborateurs avec lesquels un titulaire peut travailler, comme c’est déjà le cas pour les médecins par exemple, sous peine que de graves dérives de ce type continuent.

Saluons ici le courage de la collaboratrice de ce cabinet qui a osé se saisir d’une plainte désintéressée, dont le dénouement a pris près de quatre ans pour défendre les intérêts de notre profession au-delà de sa propre situation.

La FNI rappelle également qu’elle demande depuis plusieurs années une obligation de formation pour les nouveaux installés pour éviter que ce type de dérives ne se développent au détriment de jeunes IDE quittant l’hôpital. Ce cabinet n’hésitait d’ailleurs pas à recruter de nouveaux collaborateurs en diffusant des petites annonces de recrutement à l’année sur de nombreux sites annonçant jusqu’à 4 500 € par mois.

Apparemment, l’affaire ne semble pas totalement terminée car l’infirmier en question, par ailleurs étudiant en médecine en internat, a déclaré souhaiter déposer un recours devant le Conseil d’État.

Source : www.fni.fr

Auteur : FNI

Comment et pourquoi prendre un rendez-vous chez un dermatologue ?

Thursday 24 November 2022 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Le dermatologue est un spécialiste de la peau qui prend en charge le traitement des maux relatifs à cette dernière. Son domaine d’activité concerne en particulier les organes génitaux, les muqueuses de la bouche, le cuir chevelu et les ongles. Peu importe le type de problème relatif à ces parties du corps humain, le dermatologue est habilité à trouver un traitement efficace à celui-ci. Voici donc quelques conseils pour prendre rendez-vous avec ce spécialiste.

Comment prendre rendez-vous avec un dermatologue ?

Les patients doivent attendre en moyenne 4 mois avant d’obtenir un rdv dermatologue aujourd’hui. Dans certains cas, il faudra attendre toute une année complète. Cette situation accentue l’eczéma et favorise les cancers de la peau. La première cause de cette longue attente est la pénurie des dermatologues en France. En effet, plusieurs dermatologues prennent leur retraite sans aucun remplaçant et cette académie n’est également pas la plus populaire auprès des étudiants.

Aussi, des dermatologues affirment que certains patients réservent des créneaux pour des raisons esthétiques. Des patients qui n’ont pas un problème de santé réservent des créneaux alors que d’autres personnes souffrant de véritables maux sont délaissées. En dépit de toutes ces raisons qui engendrent une pénurie des dermatologues, il est possible d’obtenir un rdv avec le service en ligne. Il existe un numéro agrée par l’ARCEP pour les urgences et accessible à tous patients dans le besoin de consulter un dermatologue. Il s’agit du 08 93 02 0027 dont le coût est estimé à 0.8 euro.

Néanmoins, dans un cas urgent comme une brûlure, il est préférable de contacter directement le cabinet du praticien. Selon le problème de santé, vous pouvez obtenir un horaire. Par ailleurs, il est aussi recommandé de faire appel à un médecin traitant si une tache ou une douleur apparait sur la peau. Après une consultation, il est en mesure d’orienter le patient vers un spécialiste. En passant par un professionnel et en étant muni d’une ordonnance, il est fort probable d’obtenir rapidement un rendez-vous.

Faire de la téléconsultation

Pour pallier les pénuries de professionnels et rendre plus accessibles les soins aux patients, de nouveaux concepts ont été mis en place. Il s’agit essentiellement de la téléconsultation qui consiste à faire sa consultation à distance. Cette solution convient plus aux affections les moins graves et qui ne requièrent pas la présence physique du praticien. Renouvellement d’ordonnance, affection déjà diagnostiquée et brûlure artificielle sont quelques cas qui peuvent être traités par téléconsultation.

Il existe aujourd’hui plusieurs sites internet spécialisés dans ce domaine. La prise de rendez-vous se fait en quelques clics sans avoir à se déplacer. Pour faciliter le diagnostic, il est souhaitable de faire une prise de photo à transmettre au spécialiste.

Quels sont les soins du dermatologue ?

Le dermatologue a pour principal rôle de soigner et de traiter les personnes souffrant d’une maladie des cheveux, des ongles et de la peau. Il s’agit donc des affections cutanées comme les verrues, les grains de beauté et l’acné. Il faut aussi ajouter à la liste, la prise en charge des maladies causées par les bactéries, des maladies éruptives de l’enfant et des maladies dues à des parasites.

Les maladies de grande importance comme les mélanomes, la maladie de Lyme, l’urticaire, le psoriasis et l’eczéma sont aussi traités par un dermatologue. Selon la maladie à traiter, il peut faire une intervention chirurgicale notamment s’il s’agit d’un lipome ou d’un mélanome. De même, le dermatologue traite les personnes souffrant des infections sexuellement transmissibles qui entrainent des réactions sur la peau. Il peut aussi traiter les cancers de la peau ou les pathologies ophtalmologiques.

Quand faire appel à un dermatologue ?

Dès lors qu’apparait un problème de peau, il devient urgent de consulter un dermatologue. La survenance de certaines anomalies doit vous alerter. Il s’agit principalement de :

  • une tache sombre qui s’agrandit :
  • une lésion qui saigne ;
  • un bouton qui ne guérit pas ;
  • une éruption soudaine ;
  • des démangeaisons ;

Il est donc important de bien examiner régulièrement sa peau pour détecter très tôt les anomalies d’une pathologie ou même d’un cancer. Une prise de photo à comparer à une photo ancienne peut être utile pour détecter des changements. Cette procédure aidera aussi le dermatologue lors de son diagnostic.

D’autre part, il faudra aussi surveiller les cheveux et les ongles. Des ongles tachés, un peu jaunes et abîmés peuvent donner lieu à une infection fongique. La présence des plaques sur le cuir chevelu, une pelade ou une dégradation de la chevelure peuvent alerter et être le signe d’une affection dermatologique. Dans l’un de ces cas, il est impératif de prendre rendez-vous chez un dermatologue ou à défaut chez votre médecin traitant.

Par ailleurs, il est aussi recommandé de consulter ce spécialiste dans le domaine de l’esthétique. En particulier dans le cadre des épilations à la lampe flash ou au laser ou dans un processus d’effacement des rides.

Comment se déroule une consultation chez un dermatologue ?

Un soin chez un dermatologue passe en premier lieu par une consultation et un diagnostic qui permettra au spécialiste d’identifier le mal dont souffre le patient. Lors de ce diagnostic, le patient est tenu de donner toutes les informations utiles pour vite déterminer le mal et si possible la cause.

Sur la base de ce diagnostic, le dermatologue devra déterminer la technique d’analyse appropriée pour le traitement de la pathologie. Entre autres, il devra effectuer plusieurs examens comme :

  • La toxine botulique ;
  • La cryothérapie ;
  • La photothérapie ;
  • La démoscopie ;
  • Les biopsies de la peau.

Il peut aussi faire les exérèses chirurgicales et les lasers dermatologiques. La démoscopie par exemple est un examen qui permet de mieux visualiser la peau comme un microscope. Indolore et très simple, elle permet de voir des lésions sur la peau. L’analyse des résultats des examens lui permettra de déterminer le traitement à appliquer pour traiter la maladie. Cependant, avant de se rendre chez un médecin, il est indispensable d’éviter le bronzage, les soins corporels, les vernis à ongles et les maquillages qui peuvent fausser le déroulement des examens. Il faut aussi garder sur soi les résultats des examens antérieurs effectués ou la liste des médicaments utilisés pour une maladie de la peau.

En somme, le dermatologue est un professionnel dont la mission au quotidien est d’aider ses patients à guérir des maladies de la peau, des ongles, des cheveux, etc. Comme beaucoup d’autres domaines déjà, il est possible de faire une téléconsultation à celui-ci aussi. N’hésitez plus à choisir cette option pour vos consultations à ce spécialiste.

Auteur : boosterlink