Actualités pour les infirmières libérales

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La piste d’un vaccin universel anti-coronavirus

Sunday 16 May 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Plusieurs études récemment publiées indiquent que le développement d’un vaccin capable de reconnaître des cibles communes à plusieurs familles de coronavirus animaux et humains serait un objectif atteignable sur le plan scientifique. En d’autres termes, créer un vaccin universel anti-coronavirus semble donc possible.

Les coronavirus responsables du SARS (syndrome respiratoire aigu sévère), du MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) et de la Covid-19 appartiennent au genre des Betacoronavirus. Baptisés SARS-CoV-1, MERS-CoV et SARS-CoV-2, ils ont émergé à partir de coronavirus hébergés par des chauves-souris ou des dromadaires avant d’être transmis à l’homme. Parmi les Betacoronavirus, ceux qui circulent chez les civettes, les chauves-souris et les pangolins présentent un degré de parenté génétique important avec le SARS-CoV-1 et le SARS-CoV-2 et utilisent le récepteur humain ACE2 pour infecter les cellules.

Des anticorps isolés chez des individus infectés par le SARS-CoV-1 peuvent neutraliser plusieurs Betacoronavirus, empêchant ainsi l’infection de cellules humaines. Les immunologistes parlent d’anticorps neutralisants « à large spectre » pour désigner ces anticorps dirigés contre une cible commune à des virus différents. Une telle approche consiste à induire ce que les spécialistes appellent une « immunité cross-neutralisante ».

L’objectif est donc de développer un vaccin capable de conférer une immunité protectrice vis-à-vis du SARS-CoV-2 tout en protégeant contre des Betacoronavirus circulants chez certains animaux. Ainsi, de tels vaccins permettraient à l’avenir d’éviter la survenue de pandémies liées à des Betacoronavirus. Il s’agit de concevoir des vaccins contre les Sarbecovirus, un sous-genre de coronavirus qui comprend le SARS-CoV-2, le SARS-CoV-1, de nombreux virus de chauves-souris et certains coronavirus de pangolins dont on considère qu’ils représentent potentiellement un groupe de coronavirus à haut risque d’émergence.

Prévost J, Finzi A. Cell Host Microbe. 2021 Mar 10;29(3):322-324.

Le domaine RBD (Receptor Binding Domain), région de la protéine spike du coronavirus qui interagit avec le récepteur cellulaire ACE2, est une cible privilégiée des anticorps neutralisants à large spectre.

Dans la revue Nature datant du 10 mai 2021, une équipe américaine a rapporté des résultats encourageants obtenus chez le singe. Les chercheurs de la faculté de médecine de l’université de Durham (Caroline du Nord) ont conçu un système permettant d’augmenter la capacité du RBD à induire une réponse immunitaire. Plusieurs études antérieures ont en effet montré que, présent en plusieurs exemplaires sur des nanoparticules mimant des particules virales, ce domaine RBD peut décupler la réponse immunitaire.

Pour y parvenir, Kevin Saunders, Barton Jaynes et leurs collègues ont greffé de multiples exemplaires de ce motif de la protéine spike du SARS-CoV-2 sur une nanoparticule d’un genre particulier. Ils ont utilisé la ferritine, une protéine sphérique présente dans la bactérie Helicobacter pylori et dont le rôle est de stocker le fer. Celle-ci est composée de 24 sous-unités. Les chercheurs ont réussi à construire des nanoparticules de ferritine hérissées à leur surface de 24 séquences RBD. Ils ont montré que ces nanoparticules se lient au récepteur cellulaire humain ACE2, cible naturelle du coronavirus, et qu’elles induisent la production d’anticorps spécifiques anti-RBD chez l’animal.

Cinq macaques cynomolgus ont été immunisés à trois reprises par voie intramusculaire à quatre semaines d’intervalle. Ils ont reçu 100 microgrammes de ces nanoparticules porteuses du RBD du SARS-CoV-2 en association à un adjuvant*. Les immunisations ont été bien tolérées par les macaques. Elles ont entraîné la production d’anticorps IgG dirigés contre le RBD. Une dose de rappel a permis d’augmenter dans le sérum des singes vaccinés le taux (titre) d’anticorps capables de se fixer au récepteur ACE2.

Les chercheurs ont comparé ces titres en anticorps avec ceux obtenus suite à l’immunisation de macaques par des nanoparticules identiques à celles retrouvées dans un vaccin ARN, c’est à dire contenant un ARN messager codant la protéine spike.

Les titres en anticorps étaient plus élevés après vaccination avec des nanoparticules porteuses de multiples RBD qu’après deux immunisations avec de l’ARN messager encapsulé dans des nanoparticules lipidiques. Ces expériences ont été menées en utilisant, non pas des SARS-CoV-2 infectieux, mais des pseudovirus exprimant à leur surface une protéine spike porteuse de la mutation D6134G (souche de référence avant l’émergence des nouveaux variants). Ces tests de séro-neutralisation ne nécessitent donc pas de confinement en laboratoire de sécurité, ce qui facilite leur mise en œuvre.

Nanoparticules de ferritine porteuses de nombreux exemplaires de RBD (en bleu). Saunders KO, et al. Nature. 2021 May 10

Des nanoparticules plus performantes que l’ARN messager

Les titres en anticorps obtenus après immunisation par des nanoparticules de ferritine porteuses de nombreux exemplaires de RBD étaient plus élevés que ceux enregistrés après l’infection naturelle par le SARS-CoV2. Ces nanoparticules, couplées à l’adjuvant 3M-052/alun, s’avèrent donc plus performantes que les vaccins actuels à ARN messager, ou que l’infection naturelle, pour induire une réponse en anticorps neutralisants.

Les chercheurs ont ensuite évalué la capacité de nanoparticules de ferritine porteuses du RBD ou de nanoparticules lipidiques à base d’ARN messager à induire la synthèse d’anticorps neutralisants contre des variants préoccupants, en l’occurrence vis-à-vis du variant anglais B.1.1.7, du variant sud-africain B.1.351 et du variant brésilien P.1.

Il s’avère que, chez des macaques, les nanoparticules, qu’elles soient constituées de ferritine chargées de RDB ou de lipides renfermant de l’ARN messager, induisent une production d’anticorps neutralisants contre le variant anglais B.1.1.7. En revanche, pour neutraliser le variant sud-africain B.1.351 et le variant brésilien P.1, les titres en anticorps générés par la vaccination par les nanoparticules porteuses à leur surface de multiples copies de RBD se révèlent plus élevés que ceux produits après immunisation par de l’ARN messager encapsulé dans des nanoparticules lipidiques.

Les chercheurs ont alors évalué la capacité neutralisante des anticorps induits par la vaccination vis-à-vis du coronavirus responsable du SARS (SARS-CoV-1) et de deux Betacoronavirus de chauves-souris (batCoV-WIV1 et batCOV-SHC014). Trois catégories de nanoparticules (porteuses de multiples copies de RBD ou lipidiques renfermant l’ARN messager codant soit le RDB, soit la protéine spike entière** (S-2P) ont été évaluées.

Ces formulations vaccinales ont entraîné la production d’anticorps neutralisants contre le SARS-COV-1, batCoV-WIV1 et batCOV-SHC014. Là encore, les titres en anticorps neutralisants les plus élevés ont été observés après vaccination par des nanoparticules porteuses à leur surface de répétitions du domaine RBD. Un léger gain en termes de capacité de neutralisation a été obtenu après un rappel (troisième injection). L’immunisation par des nanoparticules porteuses du RBD a induit la production d’anticorps reconnaissant les protéines spike du SARS-CoV-2, du SARS-CoV-1 mais également celle de deux coronavirus de chauves-souris, RATG13 et SHC014, ainsi que d’un coronavirus du pangolin (CoVGXP4L). En revanche, les anticorps générés par cette immunisation ne se fixaient pas sur la protéine spike du MERS-CoV-2.

Enfin, les chercheurs ont évalué la protection conférée par les deux types de nanoparticules chez des singes vaccinés auxquels le SARS-CoV-2 a été inoculé par voie intratrachéale et intranasale après le dernier rappel. Les animaux ont tous été protégés. Deux jours après l’injection du virus, ce dernier était en effet indétectable dans les parties haute et basse de l’appareil respiratoire. Chez la plupart des macaques immunisés par l’une ou l’autre catégorie des nanoparticules (porteuses de  multiples copies de RBD ou à ARN messager), l’ARN du SARS-CoV-2 n’a pas été détecté dans les prélèvements nasaux, ni dans le liquide de lavage broncho-alvéolaire.

Vaccin « pan-coronavirus »

Au cours de ces vingt dernières années, trois épidémies dues à des coronavirus sont survenues : le SARS fin 2002, le MERS en 2012, la COVID-19 en 2019. Cela montre la nécessité de disposer d’un vaccin capable de protéger contre plusieurs coronavirus. Autrement dit, de développer un vaccin « pan-coronavirus » avant la prochaine pandémie.

Les résultats rapportés par cette équipe américaine représentent une étape importante vers cet objectif dans la mesure où ils montrent que l’immunisation par des nanoparticules exposant à leur surface de multiples exemplaires du RBD (et dans une moindre mesure des nanoparticules renfermant de l’ARN messager), en association avec un puissant adjuvant, sont capables d’induire chez des macaques la production d’anticorps neutralisants contre deux coronavirus humains (SARS-CoV-2 et SARS-CoV-1) mais également contre des coronavirus de chauves-souris. Ces anticorps neutralisants à large spectre ont donc le potentiel de s’attaquer à des coronavirus animaux qui auraient été transmis à l’homme en franchissant la barrière d’espèce.

Les vaccins reposant sur des nanoparticules présentant à leur surface de nombreux motifs RBD constituent ainsi une approche prometteuse pour le développement de vaccins pan-coronavirus. Elles permettent d’obtenir une réponse en anticorps neutralisants au niveau de la partie supérieure de l’appareil respiratoire, ce qui n’avait jamais été observé jusqu’à présent chez le macaque. Par ailleurs, des titres extrêmement élevés ont été obtenus suite à la vaccination par ce type de nanoparticules couplées à l’adjuvant 3M-052, ce qui laisse présager une durée de protection importante.

Cette approche vaccinale pourrait donc préfigurer ce que pourrait être une plateforme de production de vaccins pan-coronavirus destinés à empêcher, ou à rapidement ralentir, la prochaine pandémie due à un coronavirus qui aurait franchi la barrière d’espèce entre l’animal et l’homme.

Nanoparticules « mosaïques »

Ce n’est pas la première fois que des chercheurs montrent la capacité de nanoparticules à induire une immunité cross-neutralisante vis-à-vis de coronavirus. En février 2021, une équipe américano-britannique (universités d’Oxford et Rockefeller de New York) ont produit des nanoparticules dont la surface est parsemée de motifs RBD provenant de quatre à huit coronavirus de chauves-souris (originaires de Chine, de Bulgarie, du Kenya) et de RBD provenant du SARS-CoV-2. Après une seule injection à des souris, ces nanoparticules « mosaïques » sont capables d’induire la synthèse d’anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 mais également contre des Betacoronavirus de chauves-souris. Ces nanoparticules présentent donc l’avantage d’induire des anticorps contre des coronavirus animaux émergents, potentiellement capables d’infecter l’homme en franchissant la barrière d’espèce.

Publiée le 10 mai sur le site bioRxiv, une étude dirigée par des chercheurs du Walter Reed Army Institute of Research (Silver Spring, Maryland) a montré que des nanoparticules de ferritine exposant de nombreux motifs RBD à leur surface permettent d’induire la production d’anticorps dotés d’une puissante activité neutralisante contre le SARS-CoV-2, des variants préoccupants et le SARS-CoV-1. De plus, il s’avère que l’administration d’anticorps produits par des souris vaccinées permet de protéger des souris non vaccinées d’une injection mortelle de SARS-CoV-2.

Identifier de nouvelles cibles

Une équipe internationale, composée de chercheurs de l’université Washington (Seattle), de l’Institut Pasteur (Paris), de l’université d’Utrecht (Pays-Bas) et des Instituts de biomédecine de Guangzhou (Chine), a rapporté avoir isolé un anticorps monoclonal qui reconnaît la protéine spike de huit Betacoronavirus différents. Ces chercheurs ont découvert que cet anticorps a pour cible une petite région (épitope) située dans la tige (stem helix) de la sous-unité S2 de la protéine spike, région qui permet au coronavirus de fusionner avec la membrane cellulaire. De fait, il a été montré que la fixation de cet anticorps sur cet épitope entrave la machinerie de fusion entre le virus et la cellule.

Parue le 12 mai 2021 dans la revue Nature Structural & Molecular Biology, cette étude a ainsi permis de révéler une nouvelle cible pouvant être exploitée pour développer un vaccin pan-Betacoronavirus. Il s’agirait donc de concevoir un vaccin capable d’induire des anticorps spécifiquement dirigés contre cette région de la sous-unité S2.

D’autres coronavirus attendent leur tour pour frapper

La menace augmente de voir d’autres coronavirus sauter la barrière d’espèce et provoquer de nouvelles pandémies. Il y a plusieurs raisons à cela qui tiennent principalement à l’accroissement des interactions entre l’homme et la faune sauvage, à la transformation des écosystèmes, à l’urbanisation, aux nouvelles pratiques agricoles, à la modification de l’écologie des chauves-souris. Autant de facteurs qui favorisent le risque que l’homme entre en contact avec des animaux pouvant héberger des virus ayant un potentiel endémique. Les innombrables transports aériens nationaux et internationaux font qu’il n’a jamais été aussi facile pour une flambée épidémique de se transformer en véritable épidémie et que celle-ci finisse éventuellement par devenir une pandémie. À cet égard, la mise au point d’un vaccin universel anti-coronavirus apparaît donc aujourd’hui comme une nécessité pour se préparer à l’émergence, tôt ou tard, d’un SARS-CoV-3.

« Le SARS-CoV-2 s’adapte rapidement aux humains, et d’autres nouveaux coronavirus sont en train de muter, de se recombiner et de se répliquer dans les chauves-souris et dans d’autres espèces animales en vue de franchir la barrière d’espèce à un moment quelconque dans l’avenir. Si nous choisissons d’attendre l’émergence du prochain coronavirus, il sera peut-être trop tard, comme ce fut le cas pour la Covid-19. Créer les outils pour prévenir la prochaine pandémie de coronavirus est à notre portée et devrait être considérée comme une priorité de santé mondiale. Nous pouvons soit investir maintenant ou le payer plus tard au prix fort », déclaraient dans un éditorial publié en février dernier dans la revue Science Wayne Koff (Human Vaccines Project, New York) et Seth Berkley (Gavi, The Vaccine Alliance, Genève). En d’autres termes, la recherche vaccinale sur la Covid-19 devrait être l’occasion de travailler parallèlement à la mise au point de vaccins pan-coronavirus qui nous permettraient de nous protéger d’une autre Covid.

Plutôt que de s’acharner dans les mois et années à venir à développer des vaccins à ARN messager contre de nouveaux variants du SARS-CoV-2 qui ne manqueront pas d’émerger, certains chercheurs estiment donc judicieux de développer un vaccin pan-coronavirus qui permettrait d’avoir un coup d’avance sur le prochain coronavirus émergent qui pourrait d’ailleurs être plus virulent que l’actuel SARS-CoV-2. Idéalement, cette stratégie vaccinale permettrait de vaincre l’actuelle pandémie Covid-19 tout en s’armant contre la prochaine.

Marc Gozlan (Suivez-moi sur TwitterFacebookLinkedIn)

* L’adjuvant utilisé est le 3M-052. Il s’agit d’un agoniste des Récepteurs Toll-Like (TLR) TLR7 et TLR8, qui jouent un rôle clé dans le système immunitaire adaptatif en l’avertissant de la présence d’une agression microbienne. Cet adjuvant est adsorbé sur de l’alun.

** Il s’agit de la protéine spike transmembranaire stabilisée par l’introduction de deux prolines (K986P/V987P). Baptisée S-2P, elle est analogue à celle utilisée dans des vaccins anti-Covid-19.

Source : www.lemonde.fr

Auteur : Marc Gozlan

Quels procédés pour décarboxyliser du cannabis ?

Monday 3 May 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

L’utilisation du cannabis entre davantage dans les habitudes de chaque jour. Il est consommé de différentes façons et l’une de ses composantes, le CBD, est la substance la plus recherchée pour ses vertus dans le domaine médical. Mais dans le cannabis sans aucune transformation, les molécules de CBD ou de THC sont présentes sous une autre forme. Ainsi, pour fournir les effets pharmaceutiques bénéfiques qu’on leur reconnait, ces cannabinoïdes ont besoin d’être activés par un processus appelé décarboxylation. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la décarboxylation du cannabis qui reste une étape indispensable pour obtenir le CBD.

Qu’est-ce que la décarboxylation ?

La décarboxylation est une réaction chimique qui se produit généralement sous l’effet de la chaleur pour activer le CBD, le THC ainsi que tous les autres cannabinoïdes que contient le cannabis. Elle permet d’éliminer l’acide carboxylique qui est lié aux cannabinoïdes présents dans le cannabis. Sans cette transformation, les effets recherchés par la consommation de cette substance ne sont pas obtenus de façon fiable.

Pendant le processus de décarboxylation, le cannabis qui contient le CBDA et le THCA, les formes acides des deux principaux cannabinoïdes perd le groupe carboxylé COOH. Du coup, le CBDA devient CBD et le THCA devient THC.

Le rôle de la décarboxylation

Le CBDA et le CBD n’interagissent pas avec le système endocannabinoïde de la même manière. La décarboxylation du CBD permet d’obtenir donc la forme la plus assimilable par l’organisme humain. En effet, sans la chaleur, les cannabinoïdes ne seront pas décarboxylés et ne seront pas actifs sur les récepteurs présents dans l’organisme. Ils ne pourront pas alors passer facilement la barrière hémato-encéphalique sous la forme non transformée.

De la même manière, tant que le THCA ne se transforme pas en THC, il ne pourra pas produire d’effets psychoactifs. Voilà pourquoi la consommation crue du cannabis ne produit pratiquement aucun effet.

La décarboxylation du cannabis par les fumeurs et les vapoteurs

Pour décarboxyler le cannabis ou la fleur de CBD, plusieurs méthodes existent. Il faut noter que pour les amateurs de la vaporisation ou pour les fumeurs, la décarboxylation se fait tout simplement durant le processus de chauffe qui a lieu lors de ces modes de consommations. À l’aide de la flamme, les cannabinoïdes se décarboxylent de façon instantanée, ce qui permet leur assimilation par l’organisme. Néanmoins, l’excès de chaleur qui résulte de cette méthode pourrait détruire certains composés du cannabis qui sont volatils.

La vaporisation quant à elle offre un peu plus de contrôle, car l’appareil chauffe pour activer le THC ainsi que les autres cannabinoïdes à une température précise. Ce faisant, l’utilisateur bénéficie d’une dose presque complète de chacun des composés du cannabis. Ainsi, lorsque le cannabis est vaporisé ou fumé les effets sont immédiats sur l’organisme.

Les différentes méthodes pour décarboxyler le cannabis

Fumer ou vapoter active les cannabinoïdes, mais ceux qui ne consomment pas le cannabis par ces deux manières peuvent procéder autrement.

La décarboxylation par le four

Il s’agit de la méthode la plus répandue et, pour y parvenir, il faut disposer d’un four et d’une plaque de cuisson. La première chose à faire est d’allumer le four et de régler la température entre 105°C et 120°C pour éviter tout risque de détruire le cannabis. Sur la plaque de cuisson, il faut disposer un papier de cuisson avant de mettre la quantité de cannabis voulue. Ensuite, il faut placer la plaque dans le four lorsque la température requise est atteinte.

Le cannabis doit être laissé au four durant une quarantaine de minutes avant d’être sorti. Il présentera un aspect doré et devrait être friable. Si au préalable le cannabis n’était pas effrité, vous pouvez le faire une fois qu’il est sorti du four. Cette méthode est très efficace pour la décarboxylation du cannabis.

La décarboxylation par micro-ondes

Cette méthode exige un peu plus de manipulation pour faire cuire le cannabis. Pour y parvenir, il faut commencer par broyer le cannabis à une consistance moyenne. Il est indispensable de disposer bien évidemment d’un micro-ondes. Après avoir versé l’herbe broyée sur un plateau ou dans un bol pour micro-ondes, il faut faire cuire le tout à puissance moyenne pendant 90 secondes environ. Une fois sorti, le cannabis devrait avoir une odeur assez forte. Dans le cas contraire, vous pouvez recommencer l’opération.

La méthode du micro-ondes est assez délicate, car il n’est pas aisé de contrôler la température et aussi parce que les micro-ondes varient d’un modèle à un autre. Pour ce fait, il faut rigoureusement surveiller le cannabis pour ne pas le brûler. Vous pouvez par exemple monter progressivement en puissance ou simplement opter pour une température plus ou moins basse pour que votre produit soit parfait.

La décarboxylation par la méthode sous-vide

La méthode sous-vide est simple à pratiquer. Il est pratiquement impossible de brûler l’herbe en procédant par cette façon de décarboxyler. Elle est aussi connue comme étant la méthode au bain-marie.

Pour ce faire, commencez par broyer le cannabis à consistance moyenne. Celui-ci doit être placé dans un sachet plastique sous-vide pour évacuer l’air. Si vous disposez d’un autocuiseur sous-vide de précision, il faut le régler à une température de 95 °C. Une fois le sachet placé dans votre appareil, il faut laisser cuire pendant une heure environ.

Si vous n’avez pas d’autocuiseur sous-vide, il suffit de remplir une casserole d’eau que vous porterez à ébullition à grand feu. Dès que l’eau sera à ébullition, il faut baisser le feu et, à l’aide d’un thermomètre, vérifier que la température est entre 95 à 100 °C. Le sachet sera placé dans le bain-marie et cuir durant 60 minutes environ. Cette méthode nécessite de la patience, car elle prend plus du temps dans sa mise en œuvre.

La décarboxylation par la méthode naturelle

La décarboxylation peut se dérouler de façon naturelle avec le temps. Clairement, l’exposition du cannabis à l’usure du temps permet de transformer graduellement le THCA en THC par exemple. Néanmoins, le processus est très lent et la chaleur est inévitablement nécessaire pour accélérer la décarboxylation.

En somme, la décarboxylation est l’unique moyen par lequel tout le potentiel des substances présentes dans le cannabis est libéré. Sans passer par ce processus, il n’est pas possible de bénéficier des bienfaits du CBD. Il en est de même pour ceux qui utilisent le cannabis à fins récréatives qui ne pourra pas être sous l’influence du THC sans son activation. Quel que soit le groupe auquel vous appartenez, vous savez désormais, à travers cet article, comment décarboxyliser votre cannabis pour en profiter sainement.

Auteur : Emmanuel Higel

Une plateforme de mise en relation entre patients et infirmiers libéraux sème la discorde

Friday 30 April 2021 par Brigitte Femenia

Plusieurs syndicats d'infirmiers libéraux s'affrontent autour d'une plateforme sélectionnée dans huit régions pour mettre en relation les infirmiers avec des patients atteints du Covid. La raison de la discorde ? Des soupçons de conflits d'intérêts au profit de la Fédération nationale des infirmiers (FNI).

La tension monte dans le monde des syndicats d’infirmiers libéraux. La raison ? Le choix dans huit régions françaises d’une plateforme de mise en relation des infirmiers avec des patients atteints du Covid. Si le sujet suscite autant d'inquiétudes dans le secteur, c'est parce que cette plateforme est indirectement détenue en majorité par un syndicat. Au point qu’un député a adressé une question à Olivier Véran, s’enquérant des dispositions prises pour « éviter tout conflit d’intérêts » et s’assurer de « la sécurisation des données personnelles » des infirmiers. Explications.

« L'objectif, c'est que chaque personne diagnostiquée positive au virus se voie proposer une visite à son domicile par une équipe pluriprofessionnelle, pluridisciplinaire, comprenant un soignant, un infirmier ou une infirmière libérale la plupart du temps. » L’annonce de visites à domicile pour les patients positifs au Covid par Olivier Véran au cours d’une conférence de presse le 10 décembre a tout de la mesure la plus consensuelle qui soit. Depuis fin janvier lorsqu’elles contactent ces patients, les équipes de l’Assurance maladie leur proposent la visite à domicile d’un infirmier. S’ils acceptent et qu’ils n’ont pas déjà un professionnel de santé référent, les opérateurs téléphoniques transmettent à une plateforme sélectionnée au niveau régional les coordonnés du patient. Cette plateforme envoie alors une demande à l’infirmier le plus proche pour le prendre en charge.

ARGENT PUBLIC

C’est là que commence la polémique. Dans huit régions, l’Assurance maladie a retenu comme plateforme Inzee.care après avoir échangé avec les Unions régionales des professionnels de santé (URPS), qui représentent les infirmiers et participent à l’élaboration de l’offre de santé à l’échelle régionale. Or Inzee.care appartient à l’entreprise Idelyo, elle-même possédée pour moitié environ par la société Sphère Consulting Santé… propriété de la Fédération nationale des infirmiers (FNI), syndicat historique du secteur. Autrement dit : la plateforme retenue par l’Assurance maladie dans ces régions est indirectement détenue en majorité par un syndicat. Par ailleurs, les deux cofondateurs d’Inzee.care, qui continuent de détenir environ 25 % des parts d’Idelyo chacun, sont eux-mêmes adhérents de la FNI.

Un choix qui a fait bondir des syndicats concurrents. « Pour nous, c’est un problème que l’Assurance maladie ait choisi une plateforme détenue par un syndicat, la FNI, ce qui n'est pas neutre » dénonce Ghislaine Sicre, présidente de Convergence infirmière. « Que cette plateforme appartienne à un syndicat représentatif qui de ce fait est juge et partie me dérange » renchérit une élue d'un autre syndicat. « Il y a un manque de transparence sur le financement, nous aurions préféré qu'il y ait un appel d’offres » complète Ghislaine Sicre.

Car d’après les témoignages que nous avons recueillis, l’utilisation de ces plateformes pour les visites à domicile engage de l'argent public. Si la Caisse nationale d'Assurance maladie assure à Marianne qu'elle « ne finance pas ces plateformes » et que « chaque URPS finance localement la plateforme qui a fait l’objet de son choix », le coût pour les URPS serait, d'après nos informations, pris en charge selon différentes modalités par les Agences régionales de santé (ARS), au moins dans plusieurs régions, et donc par de l'argent public. Un président d’URPS confirme à Marianne que son organisme « reverse la totalité de l'aide distribuée par l'ARS à Inzee.care puisque c'est la plateforme qui opère le service ».

QUESTION ÉCRITE D'UN DÉPUTÉ

Le député Patrick Hetzel s’est inquiété de la situation en adressant une question écrite à Olivier Véran : « Ce choix s'est-il effectué dans le cadre d'un marché public ? Quelles dispositions ont été prises pour éviter tout conflit d'intérêts ? » Dans une lettre que Marianne a pu consulter, le directeur général de la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) Thomas Fatome lui a répondu que « le choix de ces plateformes a été effectué, région par région par les URPS dans le respect des solutions déjà effectuées localement et de leurs capacités à mettre en œuvre de façon efficace ce nouveau service » assurant que si Inzee.care a été retenue dans plusieurs régions, « c’est généralement parce qu’il s’agissait d’une solution déjà mature et déployée sur ces territoires avant même le démarrage de cette visite spécifique d’appui à l’isolement ». Pas suffisant pour satisfaire Patrick Hetzel qui attend une réponse d’Olivier Véran : « Thomas Fatome ne dit pas pourquoi il n’y a pas eu d’appel d’offres. »

Comme le sous-entend Thomas Fatome, plusieurs URPS infirmiers avaient déjà conclu de leur côté des contrats avec Inzee.care pour la mise en relation quotidienne de professionnels de santé volontaires et de patients. Impliquant un coût important pour leur budget, proportionnel au nombre d’infirmiers présents dans la région : par exemple environ 100 000 euros hors taxe annuels d’abonnement en Occitanie (auxquels s’ajoutent d’autres coûts ponctuels). « On ne peut pas cautionner que de telles sommes soient versées par les URPS [financés principalement par les contributions des infirmiers, N.D.L.R.] à une plateforme d’adressage de soins. » abonde une élue d’URPS. « Cela me dérange qu’une société qui appartient à un syndicat vende une solution à des URPS au sein duquel ils ont la présidence » se désole une autre élue URPS, membre d’un syndicat concurrent de la FNI. En effet, en Occitanie ou en Nouvelle-Aquitaine, par exemple, où la plateforme était utilisée, les présidents des URPS ont été élus sous l'étiquette FNI.

LA FNI SE DÉFEND

Auprès de Marianne, la FNI comme Inzee.care se défendent de toute forme d’enrichissement. « Il n’y a pas eu d’excédent et donc pas eu une remontée de dividendes depuis qu’Inzee.care existe » assure Daniel Guillerm, président de la FNI et de Sphère Consulting Santé. Tout en soulignant qu’Inzee.care a été développée depuis 2016 pour faire face aux « velléités d’ubérisation » qui faisaient craindre que des plateformes, qui ne seraient pas aux mains de la profession, et éventuellement d'origine étrangère, se saisissent du marché. « Pour les patients, Inzee.care permet un accès facilité aux professionnels de santé » plaide un président FNI d’URPS, « c’est un moyen de lutter contre la désertification médicale ». C’est d’ailleurs Inzee.care qui a été retenue dans son URPS : « il fallait mobiliser vite et bien, or dans ma région il n’y avait qu’un seul outil déjà opérationnel. »

« La Cnam n’a pas fait de marché public car en pleine urgence pandémique il n’y avait pas de délai suffisant et il fallait trouver rapidement une solution » ajoute Daniel Guillerm au sujet des visites à domicile, rappelant que d’autres plateformes ont été choisies dans certaines régions.

TENSIONS ENTRE SYNDICATS ET MANQUE DE TRANSPARENCE

Mais un autre point suscite la méfiance des syndicats concurrents : comment s’assurer que les élus FNI des URPS n’accèdent pas aux données des infirmiers inscrits à Inzee.care, par exemple pour mener campagne ? D’autant plus que dans le milieu syndical les fichiers constituent une véritable mine d’or, surtout en pleine période électorale. « La question qui reste particulièrement sensible est celle de la gestion des fichiers par Inzee.care » pointe Patrick Hetzel. Des accusations que rejette Frédéric Bénéat, cofondateur de la plateforme, assurant à Marianne qu’Inzee.care respecte le RGPD (règlement général sur la protection des données).

Cette querelle révèle une ambiance glaciale dans l’univers resserré des syndicats d’infirmiers libéraux. Un petit monde où, loin des projecteurs, chacun se connaît, lorgne les concurrents et n’accepte souvent de parler à la presse que sous couvert d’anonymat, de peur de représailles. Quiconque découvrirait cet écosystème serait surpris des inimités qui règnent entre confrères d’une même profession. « Nos petits copains nous rentrent dedans car une partie de l’être humain est motivée par la jalousie » assène un président FNI d’URPS qui dénonce une « opposition stérile permanente ». « Dans les négociations, la FNI signe tout » s’insurge un haut cadre du secteur de la santé. « Ils cirent les pompes du ministère et de la Cnam tant qu'ils peuvent » ajoute une élue syndicale.

« C’est dommage que des syndicats professionnels n’arrivent pas à s’entendre sur l’essentiel et qu’on ait de tels melons » déplore une présidente d’URPS. « Dans mes engagementsje n’ai jamais connu une telle violence. » Le tout sur fond de complexité bureaucratique et d'un manque de transparence sur les financements, portés à leur paroxysme dans le cadre des visites domicilaires.

Source : www.marianne.net

Auteur : Hadrien Brachet et Margot Brunet

Aides-soignants : réingénierie du diplôme en ordre de marche

Thursday 29 April 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Un projet d’arrêté actant la réingénierie du diplôme d’aide-soignant a été validé par le HCPP le 20 avril. Le texte devrait paraître prochainement pour une application dans les Instituts de formation d’aide-soignant (Ifas) à la rentrée. Au grand regret des infirmiers libéraux.

Entamée en 2015, interrompue puis reprise en 2019, la concertation sur la réingénierie de la formation des aides-soignants (AS) semble toucher à sa fin. Le Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP) a donné un avis favorable à un projet d’arrêté portant sur de nouveaux actes pour les aides-soignants et sur un allongement de la durée de la formation à 12 mois – au lieu de 10 actuellement. Cette réingénierie, qui avait été préalablement annoncée pour septembre 2020 par l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, fait évoluer les compétences des aides-soignants afin qu’ils puissent répondre aux besoins de la population vieillissante en assurant une meilleure prise en charge des personnes âgées et de leurs pathologies. Un moyen également de valoriser la profession et de rendre le métier attractif, comme annoncé lors du Ségur de la santé. Trois missions visant à refléter la spécificité du métier sont définies dans le texte : accompagner la personne dans les activités de sa vie quotidienne et sociale dans le respect de son projet de vie, collaborer au projet de soins personnalisé dans son champ de compétences, et contribuer à la prévention des risques et au raisonnement clinique interprofessionnel.

« Je craignais qu’il y ait plus d’avis défavorables que favorables, et que le texte ne soit pas validé en raison de l’opposition des syndicats infirmiers et de l’Ordre infirmier », reconnaît Arlette Schuhler, secrétaire générale de la Fédération nationale des associations d’aides-soignantes (Fnaas). Mais malgré ces avancées, « nous restons sur notre faim par rapport au rôle propre des aides-soignants et au statut libéral qui ne nous est pas encore reconnu, regrette-t-elle. Nous aurions aimé davantage d’autonomie. Je pense que cela viendra à moyen terme. »

Les infirmiers libéraux mécontents

C’est hors de question pour les syndicats d’infirmiers libéraux (Idels), déjà hostiles au projet d’arrêté. « Transférer certains de nos actes aux aides-soignants et leur attribuer des actes dont les infirmiers libéraux ne disposent pas en autonomie dans leur rôle propre est une dérive assumée et décomplexée vers une médecine à bas coûts, a dénoncé Convergence Infirmière dans un communiqué de presse en date du 20 avril. C’est très dangereux pour les patients les plus fragiles, les plus âgés, et c’est profondément injuste pour les infirmiers libéraux qui suent sang et eau tous les jours aux quatre coins du pays pour soigner là où bien souvent plus personne ne va. »

Les syndicats d’Idels sont loin d’approuver l’élargissement du champ de compétences des aides-soignants appliqués au libéral, notamment la possibilité de faire un prélèvement capillaire pour la mesure de la glycémie. Actuellement, cet acte, qui implique l’effraction de la barrière cutanée, est réalisable par un médecin et, par délégation, par un infirmier. « À quoi ça sert d’avoir les compétences pour effectuer un acte si on ne sait pas interpréter les résultats », s’interroge Marianne Pache, secrétaire générale du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) et membre du HCPP. Et de poursuivre : « Dans les centres hospitaliers ou dans les structures, les aides-soignants sont encadrés par des infirmiers. Mais ce n’est pas le cas à domicile, puisqu’ils travaillent généralement dans des Services de soins infirmiers à domicile (Ssiad), avec une infirmière coordinatrice accessible par téléphone. Lorsque l’aide-soignante aura prélevé la glycémie capillaire, nous craignons qu’elle appelle la coordinatrice et que celle-ci lui dise quoi faire à distance. Cela va entraîner un glissement de tâche et la sécurité pour le patient ne sera plus assurée. » Le Sniil avait demandé que dans le cadre du Ssiad, le geste ne puisse être effectué par l’aide-soignant qu’en présence d’une infirmière et non sous son autorité ; une proposition qui n’a pas été retenue. Pour Arlette Schuhler, aucun problème n’est à prévoir, « l’aide-soignant transmettra les informations aux infirmiers comme il le fait déjà ».

Source : www.espaceinfirmier.fr

Auteur : Laure Martin

Les bienfaits de l’huile de CBD : un soulagement pour de nombreux maux

Thursday 22 April 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

Les bienfaits de l’huile de CBD : un soulagement pour de nombreux maux

Ces derniers temps, on entend de plus en plus parler de CBD et de produits dérivés du cannabis contenant cet ingrédient actif. 
En effet, après de nombreuses années au cours desquelles le cannabis a été diabolisé en particulier dans le monde occidental, de nos jours, bon nombre de ses utilisations alternatives commencent à être réévaluées, qui sont en fait très utiles pour les humains.

Si le sujet vous intéresse, découvrez comment les combattants de MMA et de l’UFC utilisent le CBD en suivant ce lien.

Utilisation de la plante de chanvre
En fait, le chanvre peut être utilisé à de nombreuses fins autres que récréatives : une fibre textile peut être obtenue, utilisée en médecine, utilisée comme source d’énergie et bien plus encore. Quant aux produits contenant du CBD, ils sont utilisés à l’étranger par de nombreuses personnes chaque jour en raison de leurs bienfaits pour la santé (encore à l’étude).

Les acheter est facile, par exemple sur les meilleurs sites en ligne, il existe un large choix de cannabis CBD, qui est un produit bien connu contenant du CBD (et non du THC).

Parlons de l’huile de CBD, qui est précisément un extrait de cannabis, ses avantages découlent de la forte concentration de l’ingrédient actif et sont scientifiquement prouvés par diverses études et expériences. 
Cependant, rappelez-vous que malgré cela, dans notre pays, l’utilisation du CBD n’est pas encore pleinement légalisée au-delà des fins officielles et des prescriptions médicales.

Les avantages que la CDB semblerait apporter sont également reconnus par des entités internationales telles que l’OMS. 

Les avantages de l’huile de CBD, un produit dérivé du cannabis
Tout d’abord, parmi les bienfaits les plus connus de cette huile, nous avons la capacité de détendre l’esprit et le corps et de soulager certaines douleurs chroniques et les syndromes douloureux. 
D’excellents résultats ont été obtenus non seulement dans le traitement de la douleur chronique, mais également en combinant le CBD avec des thérapies traditionnelles.

L’huile CBD contre la douleur
Dans le corps humain, il y a le système endocannabinoïde (ECS), qui contrôle une série d’équilibres dans notre corps, grâce à la production de neurotransmetteurs qui se lient aux récepteurs cannabinoïdes.

Le CBD agit précisément sur la production de ces endocannabinoïdes, et parmi les différents effets qui en dérivent, nous avons également une modulation de la douleur, agissant comme un analgésique naturel. Ceci est évidemment très utile dans diverses pathologies, telles que les maladies impliquant des douleurs chroniques, les patients souffrant d’arthrite, etc.

Le CBD contre la dépression et l’anxiété
Il a été démontré que l’huile de CBD agit sur le cerveau en modulant la production d’une série de neurotransmetteurs dont la sérotonine. Il s’agit d’un neurotransmetteur qui joue un rôle central dans la gestion de l’humeur et par conséquent dans les comportements sociaux.

La sérotonine, ou plutôt ses altérations en termes de production et de quantité, est en effet impliquée dans certaines pathologies psychiatriques importantes telles que l’anxiété et la dépression. Évidemment, dans ces pathologies, il est nécessaire d’utiliser des médicaments psychotropes importants et l’aide de médecins et de spécialistes.

Parallèlement à ces thérapies traditionnelles, cependant, il a été noté que la combinaison de la consommation de produits à base de CBD permet de réduire les symptômes très désagréables tels que maux de tête, insomnie, états d’agitation, manque de concentration, etc.

L’huile de CBD pour la peau
Il semble que l’huile de CBD agit également dans le contrôle de la production de sébum, qui est à la base du développement de l’acné. De plus, les propriétés anti-inflammatoires du CBD peuvent également avoir un effet positif sur l’acné elle-même.

Le fait que le CBD réduise la production d’histamine par les mastocytes permet également de contrôler les symptômes d’allergies à d’autres niveaux, c’est-à-dire l’irritation des yeux, des poumons et des muqueuses en général en réponse aux allergènes.

Ce ne sont là que quelques-uns des avantages de l’huile de CBD et d’autres produits basés sur le cannabidiol, qui peuvent être achetés légalement dans les boutiques en ligne comme celle de JustBob.fr.

Évidemment cette huile de CBD (ainsi que tous les autres dérivés de chanvre) ne peut en aucun cas remplacer les thérapies traditionnelles et son utilisation doit en être accompagnée toujours après consultation de votre médecin, selon des méthodes et des quantités proportionnées à la pathologie à traiter.

Auteur : boosterlink