Actualités pour les infirmières libérales

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Vaccin Astrazeneca : la DGS sème le chaos en refusant de livrer les médecins au profit des pharmacie

Thursday 11 March 2021 par Brigitte Femenia

Dans un message diffusé sur le fil DGS Urgent le 7 mars et signé par le Pr SALOMON, on apprend au détour d’une simple annotation que la semaine du 8 mars 2021, les pharmacies devront stopper les livraisons en doses du vaccin d’AstraZeneca aux médecins de ville faute de stocks suffisants. La commande ne sera ouverte cette semaine que pour répondre aux besoins propres des pharmacies qui sont autorisées à vacciner à compter du 15 mars.

Les médecins sont éberlués, Saison 2

C’est un paraphe de 3 lignes diffusé dans une circulaire DGS URGENT qui a mis le feu aux poudres

« À noter que pour la semaine du 8 mars, la commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca (environ 28 000 flacons disponibles à la commande). » DGS

Après avoir éberlué les médecins au printemps dernier faute de masque FFP2, la DGS innove donc avec une gifle magistrale à l’attention de tous les médecins de ville qui après avoir fait l’objet de toutes les attentions pour les inciter à participer à la campagne de vaccination, devront déprogrammer les rendez-vous qu’ils avaient soigneusement pris avec leurs patients ayant des comorbidités la semaine du 15 mars.

Si la « simple » absence de stock disponible aurait pu à la rigueur être entendue par le corps médical, le fait d’être mis devant le fait accompli, un dimanche à 22 h 30, par une simple annotation au détour d’une circulaire, et au profit des collègues pharmaciens sonne comme une insulte teintée de mépris.

« La réception de cette circulaire a eu l’effet d’une bombe tant les médecins y ont vu l’expression d’un mépris doublée d’une légèreté coupable. La profession médicale, engagée dans la campagne vaccinale n’est pas le faire valoir de la Direction Générale de la Santé. » Tempête l’UFML-S dans un communiqué

« L’UFMLS demande instamment au ministre de la Santé de réagir et de stopper cette décision vécue comme une insulte par la profession, qui va à l’encontre de leurs engagements dans la campagne vaccinale. Rien ne justifie le fléchage du matériel vaccinal vers une profession plutôt qu’une autre à moins que cela trouve sa source dans une pénurie de stocks dissimulée.»

Du côté de la FMF, on ne décolère pas non plus

« De qui se moque-t-on ? Comme pour les masques, les tests et les protections individuelles nous allons devoir gérer la pénurie ! … Ce gouvernement schizophrène ne peut pas à la fois exiger des médecins qu'ils s'impliquent et vaccinent plus, et en même temps leur supprimer l'accès aux vaccins. »

Le summum de la sottise technocratique pour le SML

« Autrement dit, pour céder au caprice des pharmaciens, la DGS décide que les médecins ne pourront pas vacciner la semaine prochaine alors que tous les rendez-vous sont déjà pris ! À aucun moment les syndicats médicaux n’ont été informés de cette décision, y compris lors de la réunion hebdomadaire qui s’est tenue encore ce vendredi avec les équipes du ministère de la Santé. »

Même l’ordre des médecins feint de ne pas y croire et appelle le Ministre Olivier Véran à démentir.

#Vaccination anti-#Covid19 : le message DGS-urgent reçu par les médecins est inacceptable et doit être démenti par le Ministre @olivierveran. Les médecins, moteurs de la campagne vaccinale auprès de la population, doivent être assurés de leur approvisionnement en doses. pic.twitter.com/CQn3V1O49M

— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) March 8, 2021

Les appels à la démission de J. Salomon se multiplient

Mg France rappelle que les médecins généralistes se « sont massivement investis » pour cette campagne en vaccinant non seulement 200 000 personnes en cinq jours au cabinet, mais pour beaucoup en intervenant également les week-ends dans les centres de vaccination libéraux ou hospitaliers.

MG France, qui trouve cette décision « invraisemblable », appelle le Pr Salamon à remettre sa démission. Le SML, la FMF, l’UFML-S, quasiment tous les syndicats de médecins sont unanimes pour réclamer la démission du directeur général de la santé.

Le CSMF prend le ministre Olivier Véran, « grand magicien », pour cible.

« Olivier Véran, ministre de la Santé, plus soucieux d’affichage que d’efficacité sur le terrain, décide d’exclure les médecins de la vaccination la semaine prochaine et d’attribuer les rares flacons de vaccins aux pharmaciens » dénonce le CSMF qui décrit « une décision aberrante, incompréhensible » qui « révolte les médecins » qui se retrouvent ce matin dans l’obligation d’annuler des rendez-vous déjà pris entre le 18 et le 26 mars.

« Les médecins libéraux sont révoltés par autant de désinvolture, et autant de mépris pour les efforts qu’ils développent depuis plusieurs semaines. Les Français ont besoin d’un Ministre de la Santé qui ne confonde pas stratégie vaccinale et stratégie de communication» CSMF

Voilà. Je m'en doutais. La campagne de vaccination AstraZeneca s'arrête pour les médecins généralistes... afin que les pharmaciens puissent vacciner. pic.twitter.com/NhWGyo6EKd

— Dr Jean-Jacques Fraslin, vacciné contre la Covid19 (@Fraslin) March 7, 2021

Les pharmaciens refusent de se voir attribuer des doses au dépends des collègues MG ! Nous vaccinerons ensemble , et pas l’un après l’autre. Nous refusons le 1+1=1 inventé par la DGS ! Où sont les doses ? C’est ubuesque ! https://t.co/92LCJSHJTf

— FAbZ (@Doctorfabz) March 7, 2021

Dans notre MSP, nous avions ouvert 215 créneaux de vaccination pour les 2 semaines à venir.
Ce matin, en-dehors des 33 prévus ce mercredi pour lesquels nous avons les flacons, nous gelons tout puisque nous n'avons aucune visibilité sur la livraison effective des doses.

— Borée (@Dr_Boree) March 8, 2021

Quel chaos. La Direction Générale de la Santé annonce aux médecins qu’aucune commande de vaccin ne sera possible la semaine prochaine. Alors que dans tous nos cabinets, nous avons préparé la liste des personnes à vacciner et prévu les RV. Le mépris gouvernemental en action. pic.twitter.com/ZIDPgCU1s1

Source : www.caducee.net

Auteur : Bernard Jomier

L'ostéopathe et le bien-être du bébé et du nourrisson

Monday 8 March 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

L'ostéopathie désigne la médecine manuelle visant à rétablir la mobilité et les fonctions de l'organisme. En cas de troubles fonctionnels, l'ostéopathie traite les causes des douleurs et les symptômes. La consultation peut avoir lieu dès la naissance de bébé.

Pourquoi emmener votre bébé chez un ostéopathe ?

Plusieurs raisons peuvent pousser les maternités à encourager la consultation d'un ostéopathe dès la naissance d'un bébé. Quand il est encore dans le ventre de sa maman, un bébé adopte plusieurs positions qui ne sont pas forcément confortables. Il se pourrait aussi que certains membres de son corps subissent plusieurs compressions et d'autres traumatismes peuvent survenir lors de l'accouchement. Un rendez-vous chez l'Ostéopathe spécialisé dans le traitement des bébés et des nourrissons n'est pas forcément destiné à traiter des troubles. Il peut aussi être à titre préventif. Lors de l'examen, l'ostéopathe pour bébé examine son corps pour détecter la présence de certains déséquilibres qu'il faut corriger et soigner le plus tôt possible. Il en profitera aussi pour s'assurer que la compression que le bébé aurait subit durant l'accouchement s'est bien libérée avec les premiers mouvements respiratoires. Les douces manipulations de l'ostéopathe vont, par la même occasion, aider le nourrisson à se détendre.

L'ostéopathie peut aussi corriger certains troubles.

L'ostéopathie pour remédier aux reflux gastro-eosophagien Le reflux gastro-eosophagien est un trouble qui se manifeste par la remontée involontaire du contenu de l'estomac dans l'œsophage. Il se traduit par les régurgitations et apparaît généralement avant l'âge de 3 mois. Le rejet du lait peut survenir après les repas. L'alimentation liquide, les changements de position ainsi que la compression de l'abdomen peuvent favoriser les régurgitations. Il existe deux types de reflux gastro-oesophagien du bébé à savoir le RGO simple et régurgitations et le RGO compliqué d'oesophagite. Ce dernier n'est pas très fréquent et il nécessite la consultation d'un ostéopathe. L'examen qu'il réalise est indispensable pour choisir le traitement médicamenteux permettant d'y remédier. D'un autre côté, le traitement ostéopathique permet aussi de libérer les tensions tissulaires qui affectent la bonne fonctionnalité du système digestif du bébé. Après l'examen, l'ostéopathe aura plus de simplicité à établir les zones pouvant favoriser les régurgitations du bébé.

Consulter un ostéopathe en cas de plagiocéphalie

La plagiocéphalie est une déformation globale de la tête d'un bébé. Il existe deux types de plagiocéphalie à savoir la plagiocéphalie synostosique et la plagiocéphalie positionnelle. Cette dernière se traduit par une déformation du crâne sans ossification des sutures. Quant à la plagiocéphalie synostosique, elle est détectée dès la naissance. Elle se traduit par la fermeture prématurément des sutures crâniennes durant le développement embryonnaire. Les parents peuvent identifier la tête plate quand ils observent l'aplatissement de l'arrière du crâne de leur bébé. Celui-ci est généralement unilatéral, avec des répercussions au niveau de la forme du visage. Dans des cas très rares, il faut procéder à une intervention chirurgicale pour traiter la plagiocéphalie. Le crâne plat peut aussi être corrigé par un ostéopathe. La consultation permet de prévenir et corriger les dysfonctions crâniennes. L'ostéopathe va équilibrer le système myo-fascial qui aurait subit de fortes contraintes. Cela permet de prévenir le torticolis congénital. Les manipulations de l'ostéopathe sont douces et non-dangereuses, car il les adapte à chaque nourrisson.

L'ostéopathie contre les coliques du nourrisson

Les coliques chez les bébés ne prennent pas forcément fin à l'âge de trois mois. Certains bébés peuvent souffrir de ces troubles jusqu'à 6 mois et les symptômes peuvent même continuer jusqu'à l'âge d'un an. Les coliques du nourrisson peuvent résulter de l'immaturité du système digestif et du système neurologique ainsi que les difficultés de digestion. Ils apparaissent généralement 10 jours après la naissance et se manifestent par des pleurs intenses et inconsolables pendant 3h d'affilées. Cela se manifeste au moins 3 jours par semaine pendant 3 semaines au cours des 3 premiers mois de bébé. Hormis les traitements naturels des coliques chez le bébé, la consultation d'un ostéopathe permet aussi d'y remédier. Il va détecter les tensions et les rééquilibrer pour soulager le système intestinal. L'ostéopathe travaille le crâne, le thorax et le diaphragme. Il va aussi intervenir au niveau de la région sacrée pour libérer le sacrum et redonner de la mobilité sur l'ensemble de la colonne jusqu'au crâne. Cela permet aussi de favoriser le relâchement tissulaire global du bébé.

Zoom sur le déroulement de la consultation chez l'ostéopathe

En général, la séance chez l'ostéopathe dure environ une heure. L'ostéopathe va s'entretenir avec les parents afin d'obtenir des informations détaillées sur le déroulement de l'accouchement, la manifestation des troubles et les autres facteurs qui peuvent l'aider à mieux faire son intervention. Il va ensuite examiner le bébé, de la tête jusqu'aux pieds, avant de le toucher. Il pourra ainsi détecter les troubles comme la déformation du crâne, le torticolis etc. Pour ne pas effrayer le nourrisson, l'ostéopathe va le prendre en main avec douceur. Par la même occasion, il indique aux parents les bons gestes qu'ils doivent adopter au quotidien pour prendre soin de leur bébé et l'aider à se détendre. Il leur montrera également comment faire pour aider le bébé à se calmer seul.

Quand faut-il consulter un ostéopathe ?

Si le bébé se porte bien, ses parents ne sont pas obligés de l'emmener chez l'ostéopathe. Par contre, vous pouvez prévoir une consultation par an au minimum. L'idéal, c'est de consulter l'ostéopathe pour toutes les grandes étapes du développement de bébé : après la naissance, après les quatre-pattes, la marche, les chutes importantes, les pics de croissance, etc. Dans les premiers mois de la vie du bébé, l'ostéopathe va évaluer l'activité de ses organes, ses os et ses muscles. En cas d'inconforts, sources de stress, il va identifier leurs causes et utiliser des techniques manuelles douces pour l'aider à se détendre et retrouver le sommeil. En cas de troubles ORL, vous pouvez emmener votre bébé chez l'ostéopathe pour réduire les tensions et favoriser la guérison en complément des traitements médicamenteux. Pour le bien-être de votre bébé, faites bien attention à ce que l'ostéopathe que vous avez choisi soit bien habitué aux nouveaux nés et aux jeunes enfants. Il est le mieux placé pour le manipuler avec douceur, sans l'effrayer.

Auteur : Elysé

Vaccination Covid : Les IDEL à la rescousse pour accélérer la cadence !

Thursday 4 March 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Gagner la course contre les variants est aujourd’hui le défi à relever pour sortir de cette pandémie. Avec l’arrivée de l’Astra Zeneca, dans son dernier avis, la Haute Autorité de Santé recommande de faire appel aux infirmiers pour passer à la vitesse supérieure.

La stratégie vaccinale va connaître un nouveau tournant avec l’arrivée massive de vaccins dans les circuits d’approvisionnement. C’est en effet les difficultés d’approvisionnement qui aujourd’hui ont présidé à la hiérarchisation des modalités de vaccination.

Il est cependant utile de rappeler que les IDEL se sont largement emparées du sujet de la vaccination contre la Covid au travers des centres de vaccination qui tournent aujourd’hui essentiellement avec le tissu libéral des infirmiers.

Devant cet afflux de doses à injecter, (en 2 mois le volume livré va presque quintupler) comment absorber l’approvisionnement et éviter que des vaccins ne dorment dans les frigos des pharmacies ?

Sur la base d’études validées, la HAS recommande donc d’élargir les priorisations et de diversifier les professions susceptibles de vacciner en autonomie. Les difficultés rencontrées par les médecins libéraux qui, seuls jusqu’ici, étaient autorisés à vacciner dans leur cabinet ne sont sans doute pas étrangères à l’accélération du mouvement. Les coups de gueule des pharmaciens gestionnaires des stocks en ville non plus…

Le scénario était écrit d’avance, la complexité et les contraintes liées à la conservation des vaccins ARN et les modalités de permanence des médecins généralistes n’allaient pas favoriser une large mobilisation chez ces derniers.

Les IDEL au même titre que les médecins, les pharmaciens et les sages-femmes) vont être très prochainement autorisés à vacciner sans prescription les patients sans comorbidités. Ces professions libérales (140 000 infirmiers, 50 000 généralistes, 21 000 officines) devront écouler les plus de 4 millions de doses livrées par semaine en avril.

Un rapide calcul, sur la force de frappe des IDEL, en partant du principe que 70 000 IDEL sont quotidiennement au chevet des patients, notre profession en capacité d’absorber la réalisation de plus de 2 millions de vaccins /semaine.

Mais avant toute chose, VACCINEZ-VOUS dès que possible, nous serons plus cohérents dans nos revendications légitimes quand nous aurons atteint les taux de vaccination des médecins et des pharmaciens.

Source : www.fni.fr

Covid-19 : les pharmaciens, infirmiers et sages-femmes autorisés à vacciner

Wednesday 3 March 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Les pharmaciens, infirmiers et sages-femmes vont désormais pouvoir vacciner des patients contre le Covid-19, et ce, avec tous les vaccins. La Haute Autorité de santé recommande de mobiliser ces professionnels pour accélérer la campagne de vaccination.

Les pharmaciens, infirmiers et sages-femmes ont été autorisés à vacciner contre le Covid-19, rapporte France 2, mardi 2 mars. Les pharmaciens se disent volontaires pour prêter main-forte aux médecins. Dans leur officine, certains disposent déjà d'un lieu dédié à la vaccination et de réfrigérateurs qui stockent d'autres médicaments. La question du planning reste encore à aborder. "Est-ce qu'on fait des demi-journées de vaccination et des demi-journées de tests antigéniques ? On ne pourra pas tout faire sur la même journée", alerte Patrick Sitbon, pharmacien.

Pour les personnes à risque de 50 à 74 ans

Les infirmiers et les sages-femmes pourront eux aussi vacciner. Dans un premier temps, ils administreront le vaccin AstraZeneca aux personnes à risque âgées de 50 à 74 ans. En théorie, ces professionnels pourront bien prescrire ces vaccins, mais la Haute Autorité de santé recommande de d'abord passer par son médecin. Aujourd'hui, la plupart des injections ont lieu dans les centres de vaccination et chez les généralistes.

Source : www.francetvinfo.fr