Actualités pour les infirmières libérales

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« Les Idels ont déjà effectué plus de 15 000 visites d’accompagnement à l’isolement »

Thursday 11 February 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Depuis le 21 janvier, des Idels se rendent au domicile de patients positifs à la Covid pour les aider à organiser leur isolement. Un acte facturé environ 23 euros, et dont Thomas Fatôme, directeur général de l’Assurance maladie, dresse un premier bilan très positif.

Espace infirmier : À quels besoins répond la visite infirmière d’accompagnement à l’isolement ?

Thomas Fatôme : Ce dispositif est né d’un retour d’expérience issu du contact tracing. Nous avons remarqué que l’isolement des personnes positives n’était pas toujours bien respecté. Il était nécessaire d’aller au-delà d’un accompagnement téléphonique, en se rendant sur place, au domicile de certaines personnes. Et comme les infirmiers libéraux sont présents sur tout le territoire, qu’ils se rendent habituellement au domicile des patients, ils étaient clairement les professionnels à mobiliser.

Comment le dispositif fonctionne-t-il ?

Dans le cadre du contact tracing, tous les patients positifs sont appelés par l’Assurance maladie. À cette occasion, le traceur propose systématiquement une visite à domicile. Si le patient donne son accord, la visite est proposée sur l’une des plateformes de mise en relation qui ont été mises en place dans chaque région. Les infirmiers qui sont inscrits sur ces plateformes peuvent ensuite décider de prendre la visite, et prennent rendez-vous avec le patient. Il faut aller vite, car l’enjeu est de faire la visite dans les 24 heures.

Que fait l’infirmier une fois au domicile du patient ?

Il peut donner tout une série de conseils sanitaires, très pratiques, par exemple sur la manière dont on gère les repas dans une famille quand l’un des membres est positif, sur la façon d’organiser les sanitaires… Il peut également tester les cas contacts dans le même foyer. On sait que les contaminations à l’intérieur du domicile sont importantes, et le rôle des infirmiers est d’accompagner chaque foyer vers les bons gestes.

L’objectif est-il de cibler les publics les plus précaires ?

Nous sommes dans une logique de proposition systématique. Nous avons besoin de plus de recul pour savoir qui répond favorablement. Mais il est vrai que nous avons eu beaucoup d’exemples de personnes qui étaient dans une situation de précarité.

Quel est le bilan du dispositif à ce stade ?

Nous n’avons commencé que le 21 janvier, donc c’est encore trop tôt pour faire ce bilan. Ce que nous pouvons dire, c’est que nous avons commencé par accompagner les infirmiers dans cette mission : à ce jour, 33 334 visites ont été effectuées auprès d’eux par les délégués de l’Assurance maladie, et les caisses locales ont organisé une centaine de webinaires réunissant environ 7 500 participants. Pour ce qui est du nombre de visites, nous nous sommes donnés jusqu’à la fin février pour tirer un véritable bilan, car nous sommes en train de monter en charge. Mais au 5 février, nous avions déjà compté entre 15 000 et 20 000 visites. C’est déjà un résultat très positif, parce que les dispositifs de visite à domicile qui existaient jusque-là pour la Covid, et dont nous nous sommes inspirés pour cette visite d’accompagnement à l’isolement, avaient parfois du mal à décoller.

Les premiers échos des Idels sont assez positifs, mais certains ont déploré que les patients n’aient pas toujours bien compris le rôle des soignants lors de cette visite…

Oui, c’est un point que nous avons identifié. Il y a aussi des cas où le patient dit oui dans le cadre du contact tracing, puis se ravise quand l’infirmier veut prendre rendez-vous. Certains ont par ailleurs trouvé porte close. Nous avons donc des efforts de pédagogie à faire. Mais je dois dire que les retours que nous avons des infirmiers sont très positifs : c’est à leurs yeux une mission importante pour les patients, et je crois une reconnaissance de leur profession.

Si le bilan est si positif, pourquoi ce dispositif n’a-t-il pas été mis en place plus tôt ?

Nous apprenons en permanence avec cette crise : nous avons appris qu’il fallait tester plus, qu’il fallait être encore plus rapide, d’où les arrêts de travail dérogatoires avant le résultat du test, par exemple. Et nous avons aussi appris qu’il fallait mieux accompagner les patients dans l’isolement, car certains pouvaient être déboussolés, perdus, et avoir besoin d’appui. Je rappelle que nous n’avons pris en main la mission de contact tracing que depuis fin avril. Ce n’est pas comme si nous faisions cela depuis dix ans !

Propos recueillis par Adrien Renaud

Source : www.espaceinfirmier.fr

La visite d’un infirmier pour les personnes testées positives au Covid-19

Saturday 6 February 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

Depuis le 21 janvier, les enquêteurs sanitaires en charge du contact tracing proposent systématiquement la visite d’un infirmier libéral aux personnes déclarées positives au Covid-19. Cette rencontre permet d’aider le patient à organiser son isolement, de tester les autres membres du foyer, de proposer un accompagnement, d’informer le médecin traitant et de rappeler les messages de santé publique. Vingt-quatre infirmiers participent au dispositif.

Il est 19 heures ce mercredi soir. Après sa journée de visites chez ses patients et avant sa garde de nuit chez les sapeurs-pompiers de Cayenne, Delphine Pérus, infirmière libérale de l’Île-de-Cayenne, va rendre visite à deux jeunes femmes déclarées positives au Covid-19 lundi. L’Assurance maladie propose depuis deux semaines ce service, lors des appels de contact tracing, à tous les personnes nouvellement déclarées porteuses du virus. Le but est de les aider dans leur isolement à domicile et de détecter d’éventuelles difficultés sociales ou problématiques de santé autres.

La première visite, ce soir-là, est pour une secrétaire médicale de 28 ans, sur la ZAC Hibiscus, à Cayenne. Elle accueille l’infirmière sur son balcon, au premier étage d’un des récents immeubles du quartier. Son compagnon a été testé positif le même jour. Leur petite fille, en revanche, n’a pas attrapé le virus. Elle est donc gardée par sa grand-mère. Tout se passe bien pour cette professionnelle de santé déjà sensibilisée à la maladie. L’appartement est bien aéré, son enfant est gardée, la famille dépose les courses, son conjoint télétravaille. Seule la perte de goût l’inquiète un peu, et sa fille qui demande tous les jours quand elle pourra rentrer à la maison. « Pour vous, toutes les conditions sont bonnes. Je n’ai pas grand-chose à faire pour vous », reconnaît Delphine Pérus. Elle s’assure toutefois que la jeune femme a bien tous les numéros de téléphone des services qui peuvent l’aider si besoin. « N’hésitez pas, même si votre demande vous paraît dérisoire. Vous pouvez aussi m’appeler, 24 heures/ 24. »

Ce n’est pas toujours le cas. « La deuxième personne que j’étais allée voir, la semaine dernière, c’était une catastrophe. C’était un squat où, avec la meilleure volonté du monde, il était impossible de s’isoler. Dans de telles conditions de promiscuité, il était impossible de respecter quoi que ce soit. J’ai signalé la situation pour qu’elle puisse bénéficier d’un isolement à l’hôtel. »

Autre situation, toujours la semaine dernière, dans le centre-ville de Cayenne. Une maison créole rénovée en appartement avec une cour intérieure et un logement au fond de la cour. C’est là que vivait la patiente. « Elle avait compris l’isolement. Elle s’était organisée avec ses enfants. Mais c’était elle qui faisait le ménage des parties communes et elle continuait de le faire. Et c’est aussi elle qui est venue m’ouvrir la porte de l’immeuble. Je lui ai donc donné quelques astuces pour éviter de transmettre le virus », se souvient Delphine Pérus.

Apporter son aide, sa connaissance de la maladie, c’est ce qui a motivé Delphine Pérus, quand l’Assurance maladie et l’Agence régionale de santé ont lancé un appel à volontaire pour réaliser ces visites à domicile chez les patients diagnostiqués positifs au Covid-19. « Je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est mis en place mais je sais ce que je sais faire et ce que je peux apporter. »

Lors d'une rencontre avec l'ARS, Laurence Cauchard, médecin chef de la direction régionale du service médical, à la Caisse générale de sécurité sociale, se réjouissait que « de plus en plus d'infirmières sont volontaires. Les retours des premiers patients visités et des infirmières sont très positifs

- Le casse-tête de l'adresse

Delphine Perus nous avait prévenu, en découvrant l’adresse d’une des patientes à voir mercredi soir : être infirmière libérale en Guyane, c’est parfois aussi compliqué que soutenir une thèse de géographie. L’impasse où habite la patiente n’évoque rien ni à l’IDEL ni à l’auteur de ses lignes – qui cumulent à eux deux quarante années à arpenter l’Île-de-Cayenne. Mais le nom de l’impasse ne parle pas non plus à Mappy, ni à Waze, ni à Viamichelin, ni à Maps… en fait à pas grand-monde. « Ici, on a toujours dit qu’on habitait [il cite une grande rue de Cayenne], soupire un riverain, qui vit là depuis trente-six ans. La mairie nous a mis une pancarte il y a un an, avec le nom d’une personne qu’on ne connaît pas. »

Trouver l’impasse n’a pas été une mince affaire. Il s’agit désormais de trouver le n°6, alors que la nuit est tombée sur Cayenne depuis plus d’une heure. « Des numéros, il n’y en a jamais eu », poursuit le riverain. Le numéro de téléphone de la patiente, par un malencontreux concours de circonstances, n’est pas le bon. L’impasse ne compte que sept maisons et un petit immeuble, mais pas grand-monde dehors à cette heure-ci, pas de nom sur les boîtes aux lettres et peu de sonnettes. Un automobiliste ouvre le portail électrique de l’immeuble pour rentrer chez lui. Delphine Perus se faufile. L’automobiliste n’a jamais entendu le nom de la patiente. Toujours pas de nom sur les boîtes aux lettres, ni sur les boutons des interphones. Un locataire vient ouvrir à l’infirmière. Il n’a jamais entendu le nom de la patiente. Delphine Perus se lance alors dans un porte à porte effréné, à la recherche de sa patiente. A la sixième porte, deux étages plus haut, ce sera la bonne !

♦ Des visites pour conseiller, tester, accompagner…

Les visites à domicile d’infirmiers libéraux, réalisées depuis le 21 janvier en Guyane, sont l’un des principaux outils de la nouvelle stratégie « Tester, alerter, protéger ». Cette visite est « réalisée idéalement dans les vingt-quatre heures suivant l'appel », rappelait le Dr Cauchard, médecin chef à la direction régionale du service médical, à la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS), lors d'une rencontre avec l'ARS. Au plus tard, elle est réalisée dans les 48 heures suivant l’annonce du résultat positif. Elle permet au professionnel de santé de :

  • Relayer les messages de santé publique, de bonne appropriation de la démarche, de l’importance de respecter l’isolement, des gestes barrière et des signes cliniques qui doivent alerter. Ceci afin d’aider les personnes à « réussir leur isolement » en leur prodiguant des conseils sanitaires et d’organisation de la vie quotidienne en particulier ;
  • Tester les personnes du foyer non testées ;
  • Identifier les personnes nécessitant un appui social à leur isolement pour réaliser le lien avec Yanacov lorsqu’un besoin est identifié ;
  • S'assurer qu'il n'y a pas de risque de gravité ;
  • Vérifier que le patient a bien récupéré ses masques ;
  • Informer systématiquement le médecin traitant de la réalisation de la visite.

Au cours de la première semaine, 31 patients ont demandé à recevoir cette visite.

En pratique, les enquêteurs sanitaires en charge du contact tracing proposent systématiquement aux personnes testées positives à la Covid un accompagnement sanitaire, matériel et psychologique à l’isolement. L’Assurance maladie transmet ensuite la liste des patients ayant accepté la visite au GCS Guyasis. Le Dr Gilles Thomas sollicite alors un infirmier pour réaliser les visites de son secteur géographique. Si le patient a l’habitude d’être suivi par un infirmier, il peut le signaler pour qu’il réalise cette visite. Actuellement, 24 infirmiers se sont portés volontaires sur ce dispositif pour l’ensemble de la Guyane, dont la très large majorité dans l’Île-de-Cayenne et, malheureusement, aucun dans le secteur des Savanes, entre Macouria et Iracoubo.

La Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) recontactera le patient à J4 et à J7 après son test positif pour le suivi et la fin de son isolement.

Si la visite à domicile de l'infirmier n'est pas accepté ou si aucun infirmier ne peut la réaliser et en l'absence de médecin traitant, un suivi médical est assuré à J2 par Véyé mo santé (Île-de-Cayenne, Kourou et Savanes) ou le Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais (Saint-Laurent du Maroni et le littoral ouest). En cas de vulnérabilité sociale, il est proposé une visite à domicile par les équipes de YanaCov et Médecins du monde (Île-de-Cayenne), de la Croix-Rouge française (Kourou et Savanes) ou du Chog (Saint-Laurent du Maroni et littoral ouest). Dans les communes de l'intérieur, le suivi est assuré par les centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS).

 

Source : www.blada.com

Vaccination contre la Covid-19 : Rémunération des professionnels de santé

Saturday 6 February 2021 par Brigitte Femenia

 

En raison de la mise en œuvre de la vaccination, des rémunérations spécifiques sont prévues pour les professionnels de santé et des structures impliquées.

La participation à la campagne vaccinale contre le SARS-CoV-2 effectuée dans un cadre collectif et en dehors des conditions habituelles d’exercice peut être valorisée forfaitairement conformément à l’arrêté du 5 février 2021.

 

40 injections minimum par période de quatre heures

Une ligne vaccinale est définie comme un ensemble de personnels médecins et infirmiers hospitaliers ou libéraux, retraités ou étudiants et de fonctions support hospitalières, mobilisés pour assurer les vaccinations au sein d’un centre de vaccination pour une durée de quatre heures. A chaque ligne vaccinale mobilisée pour une durée de quatre heures est associée une rémunération forfaitaire dont le montant dépend :

– des catégories de personnels composant ladite ligne vaccinale

– du jour de réalisation de la prestation. Chaque ligne vaccinale doit comporter un temps de médecin et un temps d’infirmier permettant la réalisation d’un minimum de quarante injections par période de quatre heures.

Rémunération des professionnels de santé participant à la campagne de vaccination

 

Les établissements de santé sont rémunérés, pour les consultations et injections effectuées au titre de la vaccination contre le SARS-CoV-2 réalisées dans des centres de vaccination dont ils assurent le fonctionnement, par une dotation de l’assurance maladie perçue en sus de la garantie de financement des établissements de santé pour faire face à l’épidémie de covid-19. Le montant de cette dotation dépend des lignes vaccinales mises en place par les établissements.

Jusqu’à 240€ par demi-journée pour les infirmiers libéraux

Pour les infirmiers diplômés d’Etat libéraux ou exerçant en centre de santé : 220 euros par demi-journée d’activité d’une durée minimale de 4 heures et 240 euros par demi-journée d’activité effectuée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés.

En cas d’intervention inférieure à quatre heures, le forfait est égal à 55 euros par heure ou 60 euros le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés.

Jusqu’à 240€ par demi-journée pour les médecins libéraux

Pour les médecins libéraux ou exerçant dans un centre de santé : 420 euros par demi-journée d’activité d’une durée minimale de 4 heures et 460 euros par demi-journée d’activité effectuée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés. En cas d’intervention inférieure à 4 heures, le forfait est égal à 105 euros par heure ou 115 euros le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés.

Centres, maisons et communautés professionnelles territoriales de santé

Les centres de santé, les maisons de santé et les communautés professionnelles territoriales de santé, qui assurent le fonctionnement d’un centre de vaccination contre le SARS-CoV-2 et ont recours pour cette campagne à la participation de professionnels de santé peuvent bénéficier d’une compensation forfaitaire versée par l’assurance maladie à hauteur des montants suivants :

Tarifs pour les étudiants et infirmiers retraités

Pour les étudiants en troisième année de soins infirmiers participant à la campagne vaccinale, pour chaque heure d’activité : 12 euros entre 8 heures et 20 heures, 18 euros entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures et 24 euros entre 23 heures et 6 heures, ainsi que le dimanche et les jours fériés.

Pour les infirmiers retraités, pour chaque heure d’activité : 24 euros entre 8 heures et 20 heures, 36 euros entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures et 48 euros entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés.

Pour les étudiants ayant validé la deuxième année du deuxième cycle des études médicales, pour chaque heure d’activité : 24 euros entre 8 heures et 20 heures, 36 euros entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures et 48 euros entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés.

 

Pour les internes en médecine et les médecins retraités, pour chaque heure d’activité : 50 euros entre 8 heures et 20 heures, 75 euros entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures et 100 euros entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés.

Source : www.linfo.re

Auteur : Sophie Fontaine

Comment la réalité virtuelle contribue-t-elle à la réussite de l’hypnothérapie ?

Friday 29 January 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : articles divers santé

L’hypnose est un mode de traitement de certains maux qui ruinent le bien-être. Permettant de traiter entre autres l’addiction à la nicotine, la prise de poids ou l’anxiété, l’hypnothérapie devient de plus en plus performante grâce aux nombreuses avancées technologiques dont elle tire parti. Cela justifie donc l’émergence des gadgets qui optimisent non seulement les séances d’hypnothérapie, mais aussi tout autre domaine où l’hypnose est utile.

Réalité virtuelle et hypnose : une association efficace

La méthode d’association de la réalité virtuelle et l’hypnose est conçue dans le but de maximiser les séances d’hypnose. Elle permet aussi de simplifier le matériel dont aura besoin le professionnel. En plus, elle favorise la réduction des risques de contamination. Avec l’écran tactile, le professionnel choisit une expérience qui correspond au cas du patient, sans prendre le temps de mettre en place le système. Ainsi, peu importe la ville d’intervention, cela peut se faire aussi à distance. Le patient peut aussi, avant de choisir dans la case Hypnothérapeute à Genève de l’annuaire, opter pour la réalité virtuelle.

La réussite de l’hypnose est basée sur la dissociation du patient. Ce processus de dissociation du patient est catalysé grâce à la capacité immersive unique de la réalité virtuelle. Elle détourne efficacement l’attention du malade à travers l’effet d’isolement sensoriel. Cela provoquera donc son immersion rapide et complète dans une bulle visuelle, sonore et kinesthésique. De ce fait, la réalité virtuelle devient un support adéquat pour faciliter la pratique de l’hypnose médicale.

En associant ces deux méthodes dites non invasives, le patient reçoit un traitement anxiolytique et antalgique efficace. Elles répondent aux exigences de confort et de sédation dans la prise en charge des malades. De plus, ce traitement non médicamenteux est sans effets secondaires notables. L’usage de la réalité virtuelle dans l’hypnothérapie a démontré scientifiquement son efficacité dans la gestion de la douleur et l’anxiété.

L’anesthésie par hypnose avec la réalité virtuelle

Au cours des trois phases (avant, pendant, et après) d’une opération chirurgicale, certains patients refusent l’usage de médicaments et d’anesthésiants. C’est alors qu’intervient l’hypnose comme une alternative non médicamenteuse. Pendant une opération chirurgicale, le casque de la réalité virtuelle devient un accessoire favorisant la détente du patient et orientant ses pensées vers le monde virtuel. Placé dans un univers sécurisant, le patient se détache de l’ambiance stressante de la salle d’opération.

L’usage de la réalité virtuelle peut se faire avant, pendant ou après l’opération chirurgicale. Elle se présente comme une alternative à la sédation médicamenteuse. Bien que ne convenant pas à tout le monde, cette méthode est indiquée pour un nombre élevé d’interventions. Elle peut être proposée de façon indépendante ou en association avec des antalgiques et anxiolytiques en dosage réduit.

 

Auteur : Emmanuel Higel

modification pour le calcul des IFI et MCI

Friday 22 January 2021 par Brigitte Femenia

Catégorie : actualité infirmier(e)s

BSI et INDEMNITÉS

Désormais ,vous pouvez facturer vos MCI ainsi les indemnités de dimanche et jour férié pour chacun des patients assimilés à un BSI et vivant sous le même toit !

En effet lors de la prise en charge d’ un couple de patients à domicile qui entraient dans le cadre du BSI; votre indemnité de déplacement n'était facturable que pour l'un des deux patients.

Il en était de même pour la facturation des indemnités de dimanches/fériés ou de nuit ainsi que la MCI .

Depuis le 15 janvier, vous pouvez dorénavant coter un IFI 0,01 pour votre seconde prise en charge .

La première restant votre IFI habituelle : et à la condition que vos deux patients soit éligibles au BSI.

Cette décision permet de pouvoir faire valoir la majoration ou indemnité qui devrait s'applique à la majoration de coordination infirmière ainsi qu’aux majorations de dimanches et jour fériés

Lien décision journal officiel

Texte JO https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042963259

 

extrait : - l'infirmier facture un acte IFI de coefficient égal à 1, s'il intervient sur un seul patient ;
- si plusieurs personnes sont concernées par ces types de soins, l'infirmier facture un acte IFI de coefficient égal à 1 pour le premier patient et de coefficient égal à 0.01 pour chacun des autres patients vus au cours du même passage ;
- si au sein d'un même domicile, l'infirmier intervient également sur des patients ayant des soins autres que ceux relevant d'une prise en charge définie dans l'article 23.3 des dispositions générales, seules les indemnités forfaitaires de déplacement (IFI avec coefficient) sont facturées pour les patients dépendants concernés, de la manière décrite précédemment. Pour les autres patients, l'infirmier ne facture aucun frais de déplacement.

Auteur : Brigitte FEMENIA