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Les médecins prêts à coopérer avec les IDEL, mais...

vendredi 7 mars 2014 par . .

Dans une étude publiée le 25 février 2014, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), indique qu'un médecin sur trois est favorable au transfert de certaines tâches à un infirmier, sous certaines conditions...

infirmière libérale caducée
Les médecins globalement favorables au transfert de tâches aux IDEL...
Dans sa dernière étude publiée le 25 février 2014 et intitulée "Le médecin généraliste face au paieement à la performance et à la coopération avec les infirmiers", la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) s'est penchée sur la coopération entre médecins et infirmiers en interrogeant les praticiens. Les résultats montrent qu'un généraliste sur trois est favorable au transfert de certaines tâches à un infirmier qui serait rattaché à leur cabinet pour quelques permanences dans la semaine. Toutefois, des réticences peuvent apparaître en fonction du mode de rémunération du "délégué-infirmier" - on ne l'a pas inventé, c'est écrit dans le rapport... - Ainsi, 60 % des médecins sont favorables à la délégation de tâches lorsque le "délégué-infirmier" est entièrement rémunéré par l'Assurance maladie, contre 18 % si la rémunération est prise en charge à 100 % par les revenus du cabinet.

Plus les revenus des médecins sont engagés, moins ils sont enclins à déléguer certaines tâches aux infirmiers libéraux

Des bénéfices certains pour médecins et patients...

Pour six médecins sur dix, l'intervention d'un infirmier améliorerait la qualité des soins prodigués aux patients. De plus, 53 % des praticiens interrogés considèrent qu'un infirmier leur permettrait de revoir le contenu de leur consultation pour une meilleure prise en charge et 40 % estiment qu'ils pourraient utiliser le temps gagné pour leur développement personnel. Cependant, 36 % des médecins seulement pensent que la coopération leur permettrait d'effectuer des consultations supplémentaires et 37 % que cela dégagerait du temps pour réaliser des tâches administratives. A noter que les effets positifs sont supérieurs lorsque le financement repose entièrement sur l'Assurance maladie...

... mais des freins à la coopération

La difficulté de trouver un infirmier disponible et le risque de voir leur responsabilité légale engagée sont les principaux freins au transfert de tâches pour deux tiers des praticiens. En outre, près de 60 % des médecins estiment que l'agencement de leur cabinet ne le leur permettrait pas et seulement 25 % considèrent que cela poserait problème aux patients. La question du manque à gagner est également évoquée. Les avis diffèrent en fonction du mode de rémunération : plus les revenus des cabinets sont engagés, plus le nombre de médecins considérant qu'il y a un manque à gagner est élevé.

L'étude de la DREES fait aussi le point sur la part des médecins favorables à la coopération avec un infirmier selon le type de tâches déléguées. Les résultats montrent que plus de 80 % des praticiens souhaitent transférer des tâches qui relèvent de l'éducation thérapeutique au patient diabétique ou asthmatique, de l'éducation nutritionnelle, de la surveillance de la tension artérielle ou de l'accompagnement des patients dans l'arrêt de la consommation du tabac. Toutefois, les praticiens sont moins enclins à déléguer les tâches qui relèvent de leurs compétences réglementaires comme les prescriptions ou les gestes médicaux.

En résumé, sur la question de la coopération avec les IDEL, les médecins sont relativement ouverts, mais ils ne sont pas prêts à tout...

Source : www.infirmiers.com

Nutrition parentérale : les Idel évincées?

lundi 3 mars 2014 par . .

La Fédération nationale des infirmiers s'élève contre un projet d'arrêté qui déposséderait les infirmières libérales des missions de coordination et de suivi qu'elles assument actuellement.

En lisant le projet d’arrêté sur la nutrition parentérale à domicile, le sang du président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI) n’a fait qu’un tour. Au départ, il devait s’agir essentiellement de revoir les modes de calcul des forfaits pour éviter les gâchis, notamment en créant des forfaits pour des durées hebdomadaires. Mais, le projet va beaucoup plus loin.

Ce texte réglementaire prévoit, en effet, de confier l’initiative et la prescription de la nutrition parentérale aux seules structures hospitalières. Or « leur proximité avec la HAD risque fortement de créer un monopole d’activité au détriment de l’offre de soins libérale », met en garde Philippe Tisserand.

"On décourage les libéraux"

Autre mauvaise surprise du texte : transférer les fonctions d’organisation du retour à domicile, de coordination et de suivi actuellement assurées par les Idel aux infirmières coordinatrices salariées des structures prestataires. Ces dernières « ne sont pas forcément demandeuses, croit savoir Philippe Tisserand. Sauf les gros groupes cotés en bourse qui organisent déjà des filières captives où l’infirmière libérale est évincée ». Selon lui, ce type de problème a déjà été signalé à Bordeaux, Paris ou Belfort.

La FNI est soutenue par l’Union des professions de santé. « On marche sur la tête, a déclaré le Dr Jean-François Rey, son président. Il faut absolument que tous les soins de ville soient laissés aux libéraux sinon on les décourage. Aujourd’hui, c’est la nutrition parentérale, demain pourquoi pas la dialyse à domicile. »

Source : espaceinfirmier.fr

Le 1er rendez-vous des infirmiers libéraux

vendredi 28 février 2014 par . .

Venez vous former et échanger autour des grands enjeux de l'exercice libéral infirmier

Manifestation
Les Journées Nationales des Infirmiers Libéraux, qui se dérouleront les 3 et 4 avril 2014 à Issy-les-Moulineaux, sont une manifestation inédite qui a vocation à réunir l'ensemble des infirmiers libéraux.

L'occasion pour vous d’enrichir votre pratique et d’échanger entre confrères autour des sujets d'actualité et des pratiques qui sont au coeur de l’exercice libéral infirmier.

Les Journées Nationales des Infirmiers Libéraux se déroulent sur deux journées comportant chacune un programme DPC. En participant aux JNIL, vous pouvez donc valider votre obligation annuelle de formation, faire prendre en charge vos frais de participation (110 euros par jour hors ateliers optionnels), et également bénéficier par l’OGDPC d’une indemnisation de 118,13 euros par journée de présence.

Source : www.jnil.fr

Etudiants 'pris en otages

jeudi 27 février 2014 par . .

APPEL A MOBILISATION
Je ne sais pas si vous êtes au courant que les lieux de stages dans le privés sont supprimés pour les étudiants en IFSI à partir du 01/03 ?
En attendant de nombreux étudiants se retrouvent pris en otages
Directement concernée car mes 2 fils sont étudiants ,j'ai décidé de prendre un élève avec moi
Aidez ses étudiant ,en particulier les 3 è année à valider leur stage,évitez la prolongation forcée de leur durée d'étude ,adressez vos propositions directement aux IFSI !
Mobilisons nous et montrons notre force en libéral !
faites suivre sur les réseaux sociaux

Ordre infirmier : vers une inscription facultative, selon Marisol Touraine

lundi 24 février 2014 par . .

La députée Annie Le Houérou (apparentée PS, Côtes-d'Armor), devrait déposer "avant l'été" une proposition de loi rendant facultative l'adhésion à l'ordre infirmier, a déclaré le 11 février la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, lors des "journées CHU" organisées à Paris par la CFDT santé-sociaux.
logo-nationalAnnie Le Houérou préside depuis janvier 2013 un groupe de travail interne au groupe socialiste, républicain et citoyen (SRC) de l'Assemblée nationale consacré à l'ordre infirmier, et notamment à la question d'une éventuelle adhésion facultative.
Marisol Touraine, ainsi que le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et la secrétaire générale de la CFDT santé-sociaux, Nathalie Canieux, "ont échangé avec les militants sur la place des CHU dans la stratégie nationale de santé", selon le communiqué de la CFDT.
Selon ce syndicat, la ministre a été interpellée sur la problématique de l’ordre infirmier, pour elle « la situation est inacceptable » et a annoncé qu’ « une proposition de loi devrait être déposée pour rendre l’adhésion facultative ».
L'agence de presse APM s'est procuré une vidéo de cette séquence et reproduit les propos de Marisol Touraine : Annie Le Houérou "va déposer une proposition de loi très prochainement". Elle "devrait [...] aller dans le sens [...] du fait qu'on ne rendrait pas obligatoire l'adhésion à l'ordre, qui est probablement la démarche la plus simple", a poursuivi la ministre.
"Sur le plan juridique, les choses [...] sont un peu compliquées, parce que vous [la CFDT, ndlr], vous voyez uniquement la question de l'adhésion à l'ordre, mais il y a une situation financière qui risque d'engager l'Etat, et donc c'est pour ça qu'on ne peut pas aussi simplement que ça basculer...", a-t-elle continué.
L'Etat engagé ?
Elle a aussitôt précisé ce qu'elle entendait par "engager l'Etat". "Ce n'est pas une question de mettre de l'argent ou des millions, [mais] il y a des gens qui travaillent dans cet ordre. Et donc, moi, je veux bien que vous me disiez qu'un plan social à l'ordre infirmier, c'est secondaire, mais je m'en préoccupe aussi."
Côté financier, Hugues Dechilly, secrétaire général du syndicat contre-ordre Resilience, "l'Ordre Infirmier doit probablement encore 7,5 millions d'euros à la BPCE (banque regroupant les Banques Populaires et la Caisse d'Epargne, NDLR), dirigée par François Pérol. Lequel a été mis en examen début février pour prise illégale d'intérêts". La loi interdit en effet à tout fonctionnaire de travailler pour une entreprise qu'il a surveillée ou conseillée dans les trois ans précédant son passage du public au privé. Or M. Pérol avait pris part, lorsqu'il était secrétaire général adjoint à l'Elysée, aux négociations sur la création du groupe BPCE.
"Le calcul est simple. L'Ordre devait en 2012 10 millions d'euros et deux versements de 1,5 millions d'euros ont du être effectués", poursuit Hugues Dechilly, qui suggère que "le plan de redressement de l'Ordre a du se faire, en juillet 2011, avec l'aval de l'Elysée et de son secrétaire général ". Y a-t-il eu alors une garantie de l'Etat ? C'est une des questions que pose le secrétaire général de Resilience.
Autre question en suspens : le caractère facultatif de l'inscription concernera-t-il simplement les salariés ou également les libéraux ? S'il ne concerne que les salariés, certains syndicats comme le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux s'empresseront probablement d'attaquer le texte. Le risque est alors de voir la cotisation des libéraux augmenter. Celle-ci est de 75 euros pour chaque infirmière libérale, un montant auquel s'ajoute 150 euros pour les sociétés regroupant plusieurs infirmières.
Il est prévisible également que les autres ordres paramédicaux s'engouffreront dans la brèche. La démarche n'est finalement pas si simple que le laisse entendre Marisol Touraine...

Source : www.actusoins.com