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accessibilité de nos cabinets pour 2015

jeudi 5 décembre 2013 par brigitte bibi13

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, a fixé une échéance en 2015 pour l'accessibilité de l'ensemble de l'espace public aux personnes à mobilité réduite.

Les locaux à usage professionnel des professions de santé font partie des établissements recevant du public (ERP) et ils sont classés en général dans la catégorie 5 .

A ce titre , ils doivent :
- soit être conformes aux règles d'accessibilité aux personnes handicapées : Les ERP (Etablissements recevant du public) créés entre le 1er Janvier 2007 et le 31 décembre 2010 devaient être accessibles depuis le 1er janvier 2011 et ceux existant avant le 1er janvier 2007 devront
l'être au 1er janvier 2015

- soit faire l'objet de dérogation à une ou plusieurs des prescriptions techniques d'accessibilité : la loi cite 3 motifs de dérogation:

a) Impossibilité technique liée à l'environnement ou à la structure du bâtiment ;
b) Préservation du patrimoine architectural ;
c) Disproportion manifeste entre la mise en accessibilité et ses conséquences.

Cette dérogation est accordée par le préfet de département sur avis conforme de la commission consultative départementale de sécurité et d'accessibilité.

Un guide intitulé "les locaux des professionnels de santé: réussir l'accessibilité", élaboré par la délégation ministérielle à l'accessibilité précise le champ d'application de la loi, détaille les normes d'accessibilité et les procédures à suivre et rappelle les sanctions en cas de non
respect de la loi
GUIDES PRATIQUES A LIRE SUR LE SITE

L'infirmière clinicienne en bonne voie d'être reconnue...

jeudi 28 novembre 2013 par brigitte bibi13

Le nouveau métier d'infirmière clinicienne devrait être créé par le Plan cancer 3 qui sera annoncé début 2014, a-t-on appris lors des Rencontres de la cancérologie française (RCFr) qui se tenaient à Lyon début novembre 2013.

L'infirmière clinicienne est un des nouveaux métiers dont le rapport Vernant propose la création pour faire face aux transformations de l'organisation des soins en cancérologie impulsées par les thérapies innovantes dont les thérapies ciblées orales.

On espère ce nouveau métier, a expliqué Hélène Espérou d'Unicancer, lors d'une session plénière sur l'évolution des professions de santé pour une coordination dans le parcours de soins. Cette nouvelle notion émane notamment des travaux menés dans le cadre du Plan cancer 2 sur l'infirmière de coordination. Au sein d'Unicancer, une révision de la classification des métiers a conduit à individualiser des infirmières spécialisées avec une reconnaissance statutaire et salariale, a-t-elle cité.

Maryse Jeudy, infirmière à l'Hôpital Saint-Joseph à Paris, a présenté son expérience d'infirmière d'annonce puis en coordination acquise lors de l'expérimentation menée par l'Institut national du cancer (Inca) dans 35 établissements avec pour objectif de réduire les admissions aux urgences des patients. Son rôle de coordination est maintenant devenu son quotidien et il s'étend jusqu'à la réunion de concertation pluridisciplinaire d'après traitement (RCPAT).

Florence Ambrosino, infirmière libérale à Marseille, qui a passé dans cette ville le master en sciences cliniques infirmières option parcours de soins complexes, a travaillé sur le lien ville/hôpital pour anticiper le retour du patient à son domicile, connaître ses besoins et faciliter le lien avec le médecin traitant dans le but de sécuriser le parcours du patient.

Nous avons besoin de professionnels de santé formés aux pratiques avancées, d'infirmières titulaires d'un master ou ayant acquis de l'expérience après cinq ou six ans en service de cancérologie, et cela ne pourra pas se faire sans valorisation salariale, sans grilles salariales adaptées, a estimé le Pr Véronique Trillet-Lenoir, oncologue médicale aux Hospices civils de Lyon (HCL) et présidente des RCFr. Nous en avons besoin à l'hôpital, et nos collègues de ville, les patients et nous en avons besoin en ville pour réussir le parcours de soins en cancérologie, a-t-elle ajouté.

Raymond Le Moign, sous-directeur des ressources humaines du système de santé à la direction générale de l'offre de soins (DGOS), s'est demandé si le cancer pouvait constituer un "laboratoire privilégié" pour avancer sur ces nouveaux métiers liés à la notion de parcours de soins et proposer un nouveau modèle pour d'autres pathologies.
Pour l'infirmière de pratique avancée ou clinicienne qui ouvre le champ à plus d'autonomie (organisation et prescription), on sort du métier socle et cela relève d'un nouveau métier, a-t-il expliqué. Une ficher métier a été élaborée dans le cadre de la préparation du futur Plan cancer 3 (par le Pr Trillet-Lenoir) et elle va être proposée aux acteurs, a-t-il annoncé. Elle définit le métier qui ne devrait pas être restreint à la cancérologie.

Cette fiche est même consensuelle entre les ministères de l'enseignement supérieur et de la santé: elle a donc les meilleurs atouts pour être adoptée, a indiqué Raymond Le Moign

Au coeur du parcours de soins

Edouard Couty qui présidait la séance, a estimé que les plans cancer ont permis des avancées considérables sur l'organisation des soins et des métiers. Notre système de santé est à la croisée des chemins. Il y a encore du cloisonnement (hôpital, ville, médico-social) mais il faut le construire à partir du parcours avec une vision beaucoup plus transversale.

C'est un défi pour nous tous, a-t-il déclaré se montrant très optimiste pour que la cancérologie puisse constituer un modèle pour le système de santé en général.

Les HCL préparent un projet de parcours de soins pour la gestion quotidienne de la prise en charge ambulatoire afin de sécuriser la prise en charge au domicile. Il s'agit d'une plateforme de coordination pour les chimiothérapies orales.

Source : www.infirmiers.com

Un événement à venir au cœur de l'exercice libéral infirmier

vendredi 15 novembre 2013 par brigitte bibi13

C’est un événement inédit, les 3 et 4 avril 2014, à l’occasion des Journées Nationales des Infirmiers Libéraux (JNIL), l’exercice libéral infirmier fera l’objet de deux journées dédiées au Palais des Arts et des Congrès d’Issy-les-Moulineaux. Un événement à ne pas manquer !

Journées Nationales des Infirmiers Libéraux
Le Palais des Congrès d’Issy-les-Moulineaux privatisé pour les infirmiers libéraux deux jours durant
Aujourd'hui près de 90 000 à exercer en France, les infirmiers libéraux sont de plus en plus nombreux à s'installer chaque année. Maillon essentiel de la prise en soins à domicile, garants de la continuité des soins 24h/24 et 365 j/an, ils sont confrontés à des problématiques qui leur sont propres - pratique de soins complexes, éducation thérapeutique, maintien à domicile des personnes âgées, accompagnement de fin de vie, sans oublier la gestion liée à l’entreprenariat... qui n’est pas la moindre de leurs tâches...
Rompus à un exercice chronophage et contraignant, les infirmiers libéraux ont exprimé à de nombreuses reprises le besoin de pouvoir se regrouper et d’échanger entre eux, lors d’un événement national. C’est pour ces raisons que MEDI Formation, organisme spécialisé dans la formation des soignants, a décidé de lancer, en partenariat avec Infirmiers.com et CERC, Centre d’études et de réalisations de Congrès, les Journées Nationales des Infirmiers Libéraux. Entièrement dédiées à l’exercice libéral infirmier, elles se tiendront les 3 et 4 avril 2014 au Palais des Congrès d’Issy-les-Moulineaux qui, pour l’occasion sera privatisé ; un superbe emplacement, très humain et chaleureux à l’image de cet événement amené à s’inscrire dans la durée.

Se regrouper et échanger au cours d’un événement dédié, telle est l’ambition de la première édition des Journées Nationales des Infirmiers Libéraux

Un programme pédagogique « sur-mesure »

Parce que pour enrichir ses compétences et continuer à progresser dans sa pratique, il est désormais obligatoire pour les professionnels paramédicaux de se former tout au long de sa vie professionnelle, ces Journées, en cours d’accréditation DPC (Développement professionnel continu), permettront aux infirmiers libéraux, dans une perspective pédagogique et néanmoins conviviale, de remplir cette obligation. Cette première édition, au travers d’un programme pédagogique élaboré grâce à des entretiens avec des infirmiers libéraux, permettra en effet d'aborder de grands sujets en conférences plénières comme l’éducation thérapeutique, l’accompagnement de fin de vie, la responsabilité de l'IDEL, la nutrition parentérale et les grands enjeux de l'exercice libéral... De plus, des ateliers pratiques en petits groupes sont prévus ainsi que des symposiums à l’heure du déjeuner. Une salle de 600 m2 sera également mise à disposition des partenaires, pour présenter les produits et services destinés aux infirmiers libéraux.

Sur internet et sur les réseaux sociaux...

Un site internet « dédié », créé pour l'occasion - www.jnil.fr – vous permet d'accéder à l'ensemble des informations indispensables relatives à cet événement : programme pédagogique (grandes thématiques abordées en plénière ou en table-ronde, ateliers thématiques, symposiums), informations pratiques (prise en charge DPC, comment venir aux journées...) et bien évidemment s'inscrire. Une page facebook permet également de suivre, au fil du temps, l'actualité liée aux JNIL.

Plus que jamais les infirmiers libéraux ont un rôle important à jouer dans l’alternative à l’hospitalisation, le dépistage et l’éducation à la santé. Les orientations actuelles de la santé, visant à diminuer les journées d’hospitalisation au profit des soins de ville, l’évolution de la profession via la délégation de compétences des médecins vers les infirmiers et le développement de la prévention, en font un métier d’avenir. Deux jours durant, au cours des JNIL, les échanges nourris entre participants et intervenants souligneront encore que l’infirmier libéral est, plus que jamais, un acteur de santé publique incontournable.

Source : www.infirmiers.com

Réforme des retraites 2013 : les libéraux ne désarment pas

mardi 5 novembre 2013 par brigitte bibi13

Les représentants des professions libérales demandent à nouveau au gouvernement de modifier l'article 32 du projet de loi sur les retraites, examiné ce 5 novembre 2013 au Sénat et qui prévoit entre autres la nomination par décret du directeur de la caisse de retraite des libéraux.

Les libéraux maintiennent la pression. Ce 5 novembre 2013, le président de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), Jacques Escourrou, et le président de l'Union nationale des professions libérales (UNAPL), Michel Chassang, appellent à nouveau le gouvernement à modifier l'article 32 du projet de loi sur les retraites. Les deux représentants des libéraux n'ont pas choisi leur moment au hasard : leur communiqué commun a été diffusé quelques heures avant l'examen du fameux article au Sénat.

Si ledit article irrite autant les professions libérales, c'est parce qu'il prévoit notamment la nomination par décret du directeur de la CNAVPL, jusqu'ici désigné par le conseil d'administration de la caisse qui regroupe 10 sections professionnelles, telles que la CARMF (médecins), la CAVEC (experts comptables), la CARPIMKO (infirmiers, kinés...) ou la CAVAMAC (agents généraux d'assurance). Les libéraux y voient une « étatisation » de la CNAVPL guidée par la volonté cachée des pouvoirs publics de mettre la main sur les 16 milliards d'euros de réserves de la caisse de retraite.

Retournement de situation
Pour calmer la fronde des professions libérales, le gouvernement a consenti à faire un geste : dans la version du projet de loi transmise au Sénat, le directeur de la CNAVPL n'est plus nommé par décret mais par le conseil d'administration de la caisse à partir d'une liste de 3 noms dressée par... l'exécutif. Un changement de façade qui, bien entendu, ne convainc pas les libéraux. D'où le retour à la charge de Jacques Escourrou et de Michel Chassang.

Dans leur communiqué, les deux présidents proposent à l'équipe Ayrault de retourner totalement la situation. C'est-à-dire que le directeur de la CNAVPL soit nommé par décret à partir d'une liste de 3 noms établis par le conseil d'administration de la caisse. « Ce processus, rigoureux et respectueux de la spécificité des professionnels libéraux, apportera la garantie que la nomination du directeur de la CNAVPL sera le produit d'un consensus entre l'État et la CNAVPL, permettant de dégager le profil le plus efficace et le plus compétent, au service de l'avenir du régime de base des retraites des professionnels libéraux », écrivent-ils.

« Si le gouvernement ne saisissait pas cette main tendue, ce que nous ne saurions envisager, ce dernier porterait la lourde responsabilité d'une grave crise avec les professionnels libéraux, ce qui les conduirait alors à demander la suppression de l'article 32 », menacent les deux responsables. Déjà, un courrier a été envoyé les 4 et 5 novembre aux 800.000 libéraux de France les invitant à manifester auprès de leurs députés et de leurs sénateurs leur mécontentement vis-à-vis du projet de loi sur les retraites. Pas de doute, les libéraux ne sont pas prêts à lâcher l'affaire.

Source : www.toutsurlaretraite.com

Compte pénibilité : Les infirmières refusent d’être oubliées

mardi 15 octobre 2013 par brigitte bibi13

Le syndicat national des professionnels infirmiers n’accepte pas que la profession soit écartée du dispositif de compte personnel pénibilité. Une pétition vient d’être lancée pour faire pression sur Marisol Touraine.
Compte pénibilité : Les infirmières refusent d’être oubliées

La colère monte chez les soignants
Des mots qui, du côté des professionnels de santé, font l’effet de l’huile sur le feu. Le dispositif exclut de fait la majorité d’entre eux puisqu’ils exercent à l’hôpital ou en tant que profession libérale. Après les médecins libérauxle mois dernier et les médecins hospitaliers en début de semaine, ce sont les professionnels infirmiers qui montent au créneau. Vendredi, leur syndicat national, le SNPI, a lancé une pétition pour exiger que tous les infirmiers bénéficient de cette reconnaissance de la pénibilité de leur profession. « L’infirmière cumule plusieurs des 10 facteurs de pénibilité au travail (manutention de patients, travail de nuit, travail en équipes successives alternantes et exposition aux produits de chimiothérapies. Or au cours de sa carrière, l’infirmière diplômée d'état (IDE) aura souvent exercé dans les trois secteurs (public, privé, libéral), il nous semble donc logique de raisonner en pénibilité liée au métier, et non au statut ou à la convention collective », écrit le syndicat, qui rappelle que l’espérance de vie d’une infirmière est inférieure de 7 ans à la moyenne des femmes françaises.

Cette pétition réclamant le bénéfice pour tous les professionnels infirmiers de ce « compte personnel de prévention de la pénibilité » et des départs en retraite anticipé est téléchargeable en ligne sur le site du SNPI. Elle est à adresser par mail ou par courrier au cabinet de Marisol Touraine. Et le SNPI prévient déjà : « l’objectif est que des mails de toute la France saturent leur adresse, pour qu’ils sentent la pression. 500 000 infirmières : combien de mails arriveront ? » D'autant plus que l'initiative pourrait donner aux médecins, aux sages-femmes ou encore aux aides-soignants les mêmes exigences de reconnaissance de leurs conditions de travail.

Source : pourquoi-docteur.nouvelobs.com