Négos conventionnelles : vers un durcissement des conditions d’installation ?


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Cet article a été publié le par Brigitte Femenia et a été consulté 1.502 fois.

Actuellement en négociation d’un avenant à la convention nationale des infirmiers libéraux, L’Assurance maladie et les syndicats d’infirmières libérales ont planché toute la journée du 14 septembre sur la démographie de la profession et sur la nomenclature des actes.

« Ça a été une journée très très chargée ! » Catherine Kirnidis, présidente du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil), n’est pas fâchée de voir s’achever le deuxième round des négociations conventionnelles entre les Idel et l’Assurance maladie, qui s’est tenu hier, 14 septembre, à Paris. Il faut dire que le menu était copieux : régulation de la démographie et révision de la nomenclature.

Sur le premier point, les discussions ont été houleuses. Les syndicats que nous avons pu joindre sont particulièrement remontés contre la proposition de l’Assurance maladie de durcir les règles d’installation : une infirmière ne pourrait désormais s’installer en zone très sur-dotée que si deux autres y cessent leur activité, contre une seule actuellement. « Pour nous, c’est absolument inenvisageable, s’insurge Catherine Kirnidis. Cela signifierait que l’une des deux infirmières qui cesse son activité ne peut pas revendre sa patientèle. »Même son de cloche du côté de Ghislaine Sicre, présidente de Convergence infirmière :« Nous y sommes fermement opposés », indique-t-elle.

On attend les chiffres

En revanche, les deux syndicalistes accueillent de manière plus favorable les propositions de l’Assurance maladie pour inciter les professionnelles à s’installer en zone très sous-dotée, avec notamment un forfait de 150 € pour les Idel qui y formeraient un étudiant en soins infirmiers. « Nous n’y sommes pas opposés, même si nous trouvons la somme très faible au regard du travail que cela demande », explique Ghislaine Sicre.

Pour ce qui est de la nomenclature des actes, les discussions ont tourné autour de la généralisation du Bilan de soins infirmiers (BSI), qui doit notamment permettre de mieux rémunérer les séances longues. « Le problème, c’est que les choses n’ont pas été chiffrées, regrette Catherine Kirnidis. Nous ne savons donc pas quelle marge de manœuvre nous aurons pour la négociation. » Le dossier aura probablement avancé d’ici la prochaine séance de négociation, prévue le 26 septembre.

Adrien Renaud

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