Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

Les blouses des infirmières dangereuses pour les patients

Monday 12 September 2011 par brigitte bibi13

Plus de 60% des tenues utilisées par les infirmières et les médecins à l'hôpital recèlent des bactéries potentiellement dangereuses en terme d'infection nosocomiale. C'est en tout cas le bilan d'une étude publiée dans la revue American Journal of Infection Control du mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps arbitraire.) de septembre 2011.

Pour en arriver à cette conclusion, les investigateurs de l'étude ont écouvillonné trois parties (au niveau du ventre, des manches et des poches) de la tenue de 75 infirmières et de 60 médecins du Shaare Zedek Medical Center à Jérusalem en Israël. Chaque échantillon est déposé sur un milieu particulier contenant du sang et de l'agar qui permettra de visualiser si une bactérie (Les bactéries (Bacteria) sont des organismes vivants unicellulaires procaryotes, caractérisées par une absence de noyau et d'organites. La plupart des...) est présente sur l'écouvillon. Les résultats montrent que 65% des tenues des infirmières et 60% des tenues des médecins abritent des bactéries pathogènes. Parmi celles-ci, 21 tests provenant des blouses d'infirmières et 6 des blouses de médecins montrent la présence de bactéries multi-résistantes aux antibiotiques, incluant des staphylocoques dorés (Staphylococcus aureus).

Cette étude apporte de nouvelles informations dans la lutte contre les maladies nosocomiales et dans la compréhension des mécanismes à l'origine de celles-ci. La meilleure stratégie de prévention reste un lavage très soigneux des mains qui permet d'empêcher la transmission des bactéries de la peau vers le patient. Globalement, l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) estime que le risque d'infections nosocomiales est jusqu'à 20 fois plus élevé dans les pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de quelques centaines de km²), subdivision de la...) en voie de développement que dans les pays développés tels qu'Israël par exemple.

Source : www.techno-science.net

Ordre infirmier : le plan de restructuration prévoit la fermeture des bureaux départementaux

Monday 12 September 2011 par brigitte bibi13

Le plan de restructuration de l'Ordre national des infirmiers (ONI) prévoit la fermeture de l'ensemble des bureaux départementaux et le regroupement de l'implantation des locaux au niveau régional, selon un courrier adressé le 8 septembre 2011 aux présidents des instances ordinales par le président du Conseil national par intérim, Didier Borniche.

Dans ce courrier, Didier Borniche présente les principales orientations du plan de restructuration de l'ONI qui sera soumis au vote du conseil national mardi 13 septembre 2011, afin de sortir l'institution de sa situation financière critique.

Le groupe BPCE (Banque populaire - Caisse d'épargne) a accepté d'accorder un nouveau sursis à l'Ordre en repoussant au jeudi 15 septembre l'exigibilité de sa dette, dans la perspective de l'adoption de ce plan de restructuration, a-t-on appris de sources proches du dossier

Début août 2011, l'ONI avait évité in extremis la cessation de paiements avant mise en liquidation judiciaire, alors qu'un premier plan de restructuration avait déjà été adopté sans succès en juin pour redresser les finances de l'institution.

Sur le plan des recettes, non chiffrées dans le courrier, le plan de restructuration table sur une progression du nombre d'inscrits à jour de cotisation avoisinant 90.000 professionnels d'ici fin 2011 (soit environ 19% de la profession), contre 64.469 à l'heure actuelle, se répartissant selon un taux de 56% de libéraux et 43% de salariés.Cet objectif équivaut à convaincre 50.400 libéraux et 38.700 salariés de cotiser, soit respectivement 10,6% et 8,1% de l'effectif total d'infirmiers, selon les calculs de l'APM.

"Il ne serait évidemment pas acceptable que la restructuration de l'Ordre repose par trop sur les infirmiers libéraux", écrit pourtant Didier Borniche, qui n'évoque par ailleurs pas l'idée d'une exonération de cotisation pour les salariés.
L'ONI revendique 101.928 inscrits, dont 49.355 libéraux sur un total de 75.000 en exercice et seulement 49.093 salariés sur près de 400.000, et 3.480 autres professionnels n'ayant pas déclaré leur mode d'exercice.

Parmi les "sacrifices" et autres "choix douloureux" proposés en termes de dépenses, Didier Borniche annonce le regroupement de l'implantation de l'Ordre au niveau régional et la fermeture des locaux départementaux, "devenus trop coûteux", sans chiffrer les conséquences en termes de personnel pour les instances concernées.

"Les effectifs du Conseil national devront aussi être considérablement réduits dans le sens d'une organisation optimale et efficiente", écrit Didier Borniche, qui annonce également le départ du siège national parisien, afin de réduire de moitié voire des deux tiers le coût de la location à Paris.

L'objectif affiché du plan est "d'atteindre l'équilibre dans les meilleurs délais" afin de convaincre le financeur, selon Didier Borniche.
Par ailleurs, il réaffirme l'ambition de l'ONI d'assurer "les missions de service public que la loi lui a confiées" et exclut catégoriquement de réduire le rôle de l'Ordre à une fonction "purement technique et administrative" de tenue du tableau d'inscription

Source : www.infirmiers.com

Les Ordres des professions de santé à la rescousse de l’Ordre infirmier

Thursday 1 September 2011 par brigitte bibi13

En pleine débâcle financière à la suite des erreurs de gestion de la précédente équipe, et du refus d’une bonne part des professionnels d’y adhérer, le Conseil national de l’Ordre des infirmiers vient de recevoir le soutien appuyé des autres Ordres des professions de Santé. Les Ordres des médecins, des pharmaciens, des sages-femmes et des chirurgiens-dentistes cosignent en effet un document dans lequel ils rappellent tout d’abord que « des erreurs de gestion ont mis l’Ordre des infirmiers dans une situation financière périlleuse ». Le communiqué assure ensuite que cette institution est « plus que jamais indispensable en tant que garant du respect de la déontologie et de la qualité de l’offre de soins ». « Est-il nécessaire de rappeler, s’interrogent les Ordres de ces professions de santé, le rôle essentiel, incontournable, de ces nombreux professionnels, dévoués aux soins et aux relations avec les malades ? »

Le communiqué assure également que le plan de restructuration proposé par les élus actuels de l’Ordre des infirmiers devrait en « assurer la pérennité et l’indépendance ». En conclusion, le manifeste de soutien en appelle à « l’appui des pouvoirs publics et des organismes financiers pour la mise en œuvre de ce plan ».

L’Ordre infirmier, mis en place en 2009, a traversé diverses tempêtes depuis sa création. Structures disproportionnées, refus d’une bonne part des infirmiers d’y adhérer, créances et dettes diverses ont contraint Dominique Le Bœuf, première présidente de cette jeune institution, à passer la main le 8 juillet dernier.

Son successeur par intérim, David Vasseur, confronté à un refus des banques d’apporter un soutien financier à l’Ordre, a présenté sa démission 15 jours plus tard, un geste qui a poussé ces banques à accorder à l’institution le soutien qu’elles lui refusaient auparavant.

Le nouveau président par intérim, Didier Borniche, assure sur le site de l’Ordre infirmier, qu’« en septembre, l’Ordre va réduire drastiquement ses dépenses en mutualisant les ressources logistiques et humaines à tous les niveaux ».

Un nouveau président et un nouveau bureau devraient être élus au cours du mois de septembre.

Source : www.lequotidiendumedecin.fr

En cessation de paiement, l'Ordre infirmier va disparaître

Saturday 30 July 2011 par brigitte bibi13

PARIS — L'Ordre national des infirmiers (Oni), qui fonctionnait depuis moins de deux ans, s'est déclaré vendredi en cessation de paiement auprès du Tribunal de grande instance de Paris, ce qui va entraîner de facto sa disparition, a-t-on appris auprès de l'institution.

"Le groupe Banque populaire, qui nous finance, n'a pas souhaité rehausser notre ligne de crédit, qui s'achève au 31 juillet et devient à partir du 1er août notre créancier pour le montant de notre déficit, qui est de 7,8 millions d'euros", a déclaré à l'AFP Yann de Guerguenec, directeur juridique de l'Ordre.

Créé par une loi de décembre 2006 mais fonctionnant véritablement depuis septembre 2009 sur le modèle de l'Ordre des médecins, l'Oni représentait les 450.000 infirmiers et infirmières exerçant en France, quel que soit leur statut: secteur hospitalier public, secteur privé, libéraux, infirmiers du milieu scolaire, du travail etc...

Sa création, avalisée par le gouvernement, avait été souhaitée principalement par le milieu libéral et contestée par les professionnels du secteur public et les syndicats de salariés, qui n'en voyaient pas l'utilité.

Organisme privé mais en situation de monopole, assurant une mission de service public, l'Ordre emploie 140 salariés, qui avaient des tâches administratives (inscriptions au tableau notamment) et juridiques au sein de 120 chambres disciplinaires sur tout le territoire (déontologie, plaintes de particuliers, etc).

La disparition de fait de l'Oni va créer un vide juridique, qui va nécessiter une nouvelle loi. Cette situation est inédite, selon le président démissionnaire de l'Ordre David Vasseur.

Dans une lettre au président Nicolas Sarkozy, qu'il a rendu publique, M. Vasseur déplore "la disparition d'un service public qui présentait l'atout majeur de ne pas coûter un euro au contribuable français".

"Il s'agit d'un assassinat politique" a affirmé M. Vasseur à l'AFP, regrettant le manque de soutien du gouvernement, mais reconnaissant aussi que la gestion de l'Ordre a été marquée initialement par "trop de confiance". L'organisme a en effet vécu au-dessus de ses moyens.

Ayant fixé une cotisation annuelle de 75 euros, l'Ordre a tardé à la baisser à 30 euros, fin mars, face à un mouvement massif de boycott : seulement 58.000 professionnels ont versé leur cotisation obligatoire, selon M. Vasseur, qui a remplacé depuis peu la première présidente du Conseil national de l'ordre infirmier, Dominique Le Boeuf.

Dans un communiqué, la fédération Sud-santé-sociaux a réclamé l'abrogation de la loi créant l'Oni, une "réunion d'urgence" du Haut conseil des professions paramédicales, ainsi qu'une réunion avec les syndicats, pour évoquer les pertes d'emplois entraînées par la disparition de l'Ordre.

Le ministère de la Santé n'avait pas réagi vendredi en fin d'après-midi.

Aide à l'installation des infirmières : doublement des zones sous-dotées

Monday 11 July 2011 par brigitte bibi13

L'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) - qui regroupe la Cnam, la MSA et le RSI - vient de conclure, avec les quatre organisations représentant les infirmiers libéraux, un avenant à l'accord passé en 2009 entre ces mêmes partenaires en vue de corriger les déséquilibres géographiques dans l'implantation des infirmiers libéraux (voir nos articles ci-contre). Cet accord de 2009 - qui constitue une première dans l'univers des professions de santé - prévoit de geler le nombre d'infirmiers libéraux dans 250 bassins de vie considérés comme surdotés ou très surdotés (dans lesquels une installation suppose désormais de remplacer un infirmier partant). En contrepartie, les infirmiers qui s'installent dans l'une des 250 zones sous-dotées ou très sous-dotées, bénéficient d'une prise en charge de leurs cotisations d'allocations familiales et d'une aide à l'investissement de 3.000 euros par an (ces aides pouvant se combiner avec celles consenties par les collectivités).
L'avenant signé le 24 juin 2011 met en place plusieurs avancées supplémentaires, dont des mesures de revalorisation de différents actes à hauteur de 200 millions d'euros. En contrepartie de ces avancées, il prévoit un renforcement du dispositif de régulation démographique, à travers trois mesures qui intéressent les territoires confrontées à des difficultés d'accès aux soins infirmiers. La première consiste en un doublement des zones considérées comme sous-dotées ou très sous-dotées. De ce fait, le quart des bassins de vie relève désormais de ces deux zones. Pour tenir compte de cette extension géographique, l'enveloppe des aides destinées aux infirmières qui s'installent dans ces territoires a été augmentée de dix millions d'euros. La seconde mesure concerne l'extension du champ de la régulation. D'abord limité aux infirmiers libéraux, il s'est d'abord étendu - à travers l'avenant n°1 - aux services de soins infirmiers à domicile (Ssiad). L'avenant n°3 prévoit, pour sa part, de l'étendre aux services d'hospitalisation à domicile (HAD), mais sous des formes qui restent encore à préciser. Enfin, l'avenant prévoit la création, par les agences régionales de santé (ARS), d'un schéma régional d'organisation des soins (Sros) propres aux soins infirmiers. Le relevé de conclusions signé entre les partenaires, le 24 juin, doit maintenant faire l'objet d'une validation ministérielle, qui ne fait guère de doutes. Les dispositions de l'avenant devraient alors entrer en vigueur au printemps 2012.
A l'inverse des médecins, les infirmiers libéraux ne sont pas menacés d'une pénurie d'effectifs. Leur nombre devrait au contraire progresser de 2,9% par an dans les prochaines années, passant ainsi de 57.800 en 2009 à 116.000 en 2030 (voir notre article ci-contre du 18 mai 2011). En revanche, leur répartition géographique présente des écarts souvent supérieurs à ceux des médecins libéraux. Contrairement à une idée reçue, les régions rurales sont souvent plus favorisées en la matière que certaines zones urbaines (voir notre article ci-contre du 11 mai 2009)

Source : www.localtis.info