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La maison CNPS brûle : D’autres syndicats suivent la FNI !

jeudi 3 août 2017 par Brigitte Femenia

Après la FNI, l’Onsil et CI, quatre syndicats de paramédicaux quittent le CNPS. En clair c’est pour s’opposer au modèle médecin patron/paramédicaux salariés et exécutants que ces derniers se préparent à la création d’une union paramédicale à même de constituer un contrepoids au “tout médecin”.

La FNI a été la première, au mois d’octobre, avec deux autres syndicats infirmiers (ONSIL, CI) à quitter le Centre national des professions de santé (CNPS) estimant ne plus pouvoir travailler en interprofessionnalité avec des syndicats de médecins bien décidés à tirer les ficelles quitte à prendre des décisions à l’encontre des intérêts des infirmières libérales. Comme ce fut le cas lorsque certains ont choisi pour partenaire la FNEHAD en lieu et place des IDEL.

Après les infirmières donc, c’est au tour des kinés, des orthophonistes et des orthoptistes de déplorer ce repli corporatiste « tout médecin » et de quitter de concert le CNPS. Comme pour les infirmiers, cette décision est mûrement réfléchie, bien loin d’un acte impulsif.

La Fédération Nationale des Masseurs-Kinésithérapeutes (FFMKR), l’Union Nationale des Syndicats de Masseurs-Kinésithérapeutes Libéraux (UNSMKL), la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) et le Syndicat National Autonome des Orthoptistes (SNAO) ont annoncé le 14 décembre qu’ils se retiraient de l’intersyndicale. Les motifs invoqués sont les mêmes que la FNI : un clivage devenu trop important entre professions médicales et paramédicales et une volonté de travailler ensemble bien étiolée. « En cette période électorale où la Santé devrait être un des enjeux majeurs des débats […], certains choisissent le clivage et une vision limitée du soin, de la santé : la seule vision médicale… Certains préfèrent travailler avec des syndicats qui phagocytent l’exercice libéral au profit des structures et qui restent sur une vision hiérarchisée du monde du soin : les prescripteurs et les prescrits ! » En clair c’est pour s’opposer au modèle médecin patron paramédicaux salariés et exécutants que ces derniers se préparent à la création d’une union paramédicale à même de constituer un contrepoids au pouvoir médical et médico centré.

« Nos syndicats appellent donc l’ensemble des syndicats des professions paramédicales à s’unir et à défendre des valeurs partagées afin de créer une nouvelle entité où confiance, respect et partage ne seront plus des sujets tabous », estiment de front les 4 syndicats. Unis et rassemblés dans une force commune, les paramédicaux qui jugent nécessaires d’abandonner le terme d’auxiliaire médical, entendent devenir des partenaires incontournables de concertation

Source : actualites-online.com

Auteur : FNI

Concurrence déloyale des structures : défendez-vous !

mardi 25 juillet 2017 par Brigitte Femenia

Enfin un moyen d’action contre les pratiques abusives des SSIAD. Le service juridique de la FNI vous propose de mener sans aucun frais de votre part des procédures contentieuses dans toutes les situations locales où la publicité largement utilisée par ces structures vous porte préjudice. C’est le moment de pouvoir enfin mettre un terme à ces pratiques.

Source : actualites-online.com

Auteur : FNI

Les soins "low cost" désormais autorisés en France

samedi 22 juillet 2017 par Brigitte Femenia

Les députés ont ratifié mercredi l'ordonnance sur l'accès partiel aux professions paramédicales, autorisant des professionnels de santé européens à n'exercer que certaines activités en France s'ils n'ont pas le niveau requis pour que leur diplôme soit reconnu. Les représentants des paramédicaux craignent des soins "low cost".

Source : www.egora.fr

Auteur : AFP

INFIRMIERS LIBÉRAUX: DÉBUT DU MARATHON DES NÉGOCIATIONS AVEC LA SÉCU

jeudi 20 juillet 2017 par Brigitte Femenia

Les syndicats d'infirmiers libéraux débutent mercredi leurs négociations avec l'Assurance maladie. Au menu, la régulation de l'installation des professionnels dont le nombre a doublé en 25 ans, une description plus précise des actes et la valorisation de nouveaux soins, le tout dans un contexte de restriction budgétaire.
Les trois syndicats représentatifs de la profession, le Sniil, la FNI et Convergence infirmière vont négocier un avenant à leur convention qui définira pendant cinq ans leurs relations avec l'Assurance maladie, du paiement de leurs actes à leur répartition sur le territoire. Ils ont jusqu'à fin novembre pour trouver un accord.
Premier sujet de discussion prévu, le "renforcement" de la régulation de l'installation des professionnels, qui sont de plus en plus nombreux, mais inégalement répartis, selon la feuille de route de l'Assurance maladie consultée par l'AFP.
En 2016, on comptait plus de 87.000 infirmiers libéraux (le double d'il y a 25 ans) fortement concentrés dans le Sud de la France au détriment du Nord, pour une densité nationale moyenne de 131 infirmiers pour 100.000 habitants, rappelle l'Assurance maladie.
Outre une révision des critères utilisés pour définir les zones sous ou sur-dotées et intermédiaires, les mesures incitatives à l'installation en zones sous-dotées devront être "renforcées", précise le texte.
Les négociateurs échangeront également autour de la mise en place d'une nomenclature "plus précise" afin d'identifier "clairement" les actes effectués par les infirmiers qui sont remboursés par l'Assurance maladie.
Les honoraires remboursables des infirmiers libéraux, en augmentation de 7% en moyenne chaque année depuis dix ans, ont atteint 7,5 milliards d'euros en 2016, rappelle le texte.
La discussion devra "être compatible avec le contexte de nécessaire poursuite de la maîtrise des dépenses d'Assurance maladie", prévient cette dernière à qui le candidat Emmanuel Macron a prévu de demander 15 milliards d'euros d'économies sur cinq ans.
Certains actes répondant à des enjeux de santé publique devraient aussi être valorisés en matière d'éducation thérapeutique, comme la prise de médicaments, de prévention ou de dépistage.
Il est aussi envisagé de renforcer l'implication des professionnels dans la prise en charge de certaines populations (personnes âgées ou handicapées, patients ayant bénéficié d'une chirurgie ambulatoire ou nécessitant une chimiothérapie à domicile).
"On voudrait que cette nomenclature soit mieux adaptée aux demandes de soins. Avec le virage ambulatoire (sans nuit à l'hôpital), il faut que notre rôle soit valorisé, on ne peut pas uniquement payer les actes. Quand quelqu'un sort de l'hôpital il y a un suivi important, tout comme avec les malades chroniques qui sont en augmentation", plaide Catherine Kirnidis, présidente du Sniil.

Source : www.leparisien.fr

Auteur : AFP