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Monsieur F. et les soignants !

lundi 27 mars 2017 par Brigitte Femenia

Vis ma Vie à l'Hôpital !


Lorsqu'un homme politique se déplace dans des lieux comme les hôpitaux, c'est un peu comme si un monarque rendait visite à ses serfs. Un souverain, certes, mais pas n'importe lequel puisqu'il ne s'agit pas là d'un Saint Louis de pacotille qui, selon l'usage, laverait les pieds de treize pauvres bougres chaque Jeudi Saint en mémoire de la cène. Notre tête couronnée ne s'abaisse pas à ce genre de bassesse. D'ailleurs elle n'a qu'une idée très littéraire ou statistique des problèmes de ce bas monde. Aussi, lors de ces visites très protocolaires à l'hôpital, elle s'emploie à tester des machines, visiter des locaux ou serrer des mains avec une appréhension toute contenue d'être contaminée par une quelconque maladie nosocomiale. Beurk !

Ainsi, notre Ministre de la santé a-t-elle pu expérimenter la merveilleuse machine qu'est l'échographe en mai 2015. Avec ses petits doigts habiles, elle a réalisé toute seule, comme une grande, la première échographie à distance dans la maison de santé pluridisciplinaire de Ligueil en Indre-et-Loire. Notre Marisol nationale en était toute chamboulée. Pensez, un tel miracle technologique. Rappelons que le premier échographe date de.... 1951 et que le patient/cobaye pour cette petite expérience réjouissante était un interne en médecine.

Pendant que le personnel soignant trime à l'hôpital, ces messieurs-dames se divertissent donc et se la jouent façon "Vis ma vie à l'hôpital" avec, toutefois, quelques réserves. A titre d'exemple, ils n'auraient pas l'idée saugrenue d'effectuer une aide à la toilette ou un change auprès d'une aide-soignante. Pas plus qu'ils ne songeraient à accompagner une infirmière dans sa course folle contre le temps dans les couloirs interminables de l'hôpital.

F....comme Fillon, Finance, Flagellation, Froideur, Frozen...Fuyons !


Il y a quelques jours, un reportage a été diffusé sur France2 dans lequel on a pu suivre la visite de François Fillon, candidat à la présidentielle, dans un Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Bry-sur-Marne dans le Val-de-Marne. Durant cette émission politique "Sans filet", la parole fut donnée aux soignants qui ont pu faire part de leurs doléances. Les thèmes récurrents tels que l'épuisement professionnel, la pénibilité, les dégradations des conditions de travail ont ainsi été égrenés tel un chapelet.

A ces revendications, Monsieur Fillon a répondu par la nécessité d'une augmentation du temps de travail à 39 heures hebdomadaire. Ce qui permettrait, selon son programme, de réaliser une économie substantielle de 15 milliards sur la dépense publique. Ce retour en force des 39 heures aboutirait à la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires tous secteurs confondus. Bien évidemment, les aide-soignantes et les infirmières présentes ont réfuté cette résolution qui les plongerait dans un désastre professionnel bien plus grand encore.

Pour couper court à toute discussion avec ce peuple des sans-dents, notre candidat au poste le plus prestigieux de l'État, a brandi son arme fatale, sa botte de Nevers, son "échec et mat à tous les coups on gagne", à savoir, la sempiternelle dette de l'État qu'il leur a balancé en pleine poire façon "c'est de votre faute si on en est arrivé là", "Je vais donc devoir fabriquer de la dette pour vous satisfaire".

Ces malheureuses femmes ont donc dû, le temps d'une interview, porter le poids de la dette nationale sur leurs frêles épaules déjà bien usées par la pénibilité de leur travail.

La culpabilisation est un outil de manipulation utilisée en management. Vous voulez "que je fasse de la dette supplémentaire", rétorque Monsieur Fillon à l'aide-soignante dans ce reportage. Monsieur Fillon prend la posture de la victime. S'il tient compte des revendications des soignants, il doit créer de la dette supplémentaire et met le pays en péril. Implicitement, le soignant est rendu responsable de cette éventuelle menace. Le sujet est clos, il n'y a pas lieu d'argumenter face à un tel danger.

La peur et le chaos sont souvent utilisés pour persuader du bien fondé d'une idée ou d'un changement. La personne qui a peur est en situation de réceptivité passive. De plus, si on lui fait croire qu'elle est responsable d'une situation, elle s'auto-dévalue, culpabilise et cesse toutes actions.

Ainsi se meurt la simple idée d'une révolte...

La Culpabilité Oui, mais pour Qui ?


Selon trois chercheurs américains qui ont publié les résultats de leurs recherches dans un article intitulé "Prédisposition à la culpabilité et moralité" dans la revue Current Directions in Psychological Science, les personnes qui culpabilisent facilement sont plus honnêtes, humbles et ont un comportement plus éthique et responsable que ceux que la culpabilité n'effleure pas qui sont généralement plus malhonnêtes et arrogants.

A ce propos, parlons de dette et évoquons simplement les casseroles que traînent notre candidat aux élections présidentielles. Vous avez dit argent public...




href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/19/vertueuse-culpabilite_1792744_3234.html">

Source : laseringueatomik.canalblog.com

Auteur : La Seringue Atomique !

Soignants libéraux : un plan pour améliorer leurs conditions de travail

samedi 25 mars 2017 par Brigitte Femenia

Le ministère de la Santé a présenté un plan pour améliorer la qualité de vie au travail des professionnels de santé libéraux. Plusieurs mesures concernent la sécurité des soignants et la prévention de la souffrance au travail. La réaction de Karim Mameri, secrétaire général de l'Ordre national des infirmiers.

Source : www.francetvinfo.fr

Auteur : http://www.francetvinfo.fr/

LA CNAMTS DONNE RAISON A CONVERGENCE INFIRMIERE.

jeudi 23 mars 2017 par Brigitte Femenia

CONVERGENCE INFIRMIERE APPELLE A LA VIGILANCE ET AU RASSEMBLEMENT.
A la suite d’une alerte lancée par nos représentants syndicaux siégeant en CPDI du Bas-Rhin, Convergence Infirmière a obtenu l’intervention de la Cnamts en faveur des infirmiers libéraux.
Convergence Infirmière se satisfait de la suite donnée à son communiqué et de l’arbitrage de la Cnamts. En effet, les membres de la section sociale se sont vus rappeler les dispositions de la convention nationale quant à leur interprétation inexacte du conventionnement en zone sur-dotée.
L’infirmière libérale qui souhaitait partir à la retraite pourra vendre sa patientèle comme elle l’avait prévue.
En l’occurrence dans ce dossier, toutes les conditions étaient réunies. Aucun motif légitime ne permettait de s’opposer à cette demande d’installation en libéral car comme le précise l’article 2.2.1 de la convention nationale des infirmiers « dans les zones sur-dotées, l’accès au conventionnement d’une infirmière ne peut intervenir que si une autre infirmière cesse son activité définitivement dans la zone considérée”.
De même, l’article 2.2.1. d- précise que la décision de conventionnement en zone sur-dotée et l’avis rendu par la CPDI à ce sujet sont fondés sur des critères objectifs tenant compte notamment « de l’offre de soins compte tenu de la notification de la cessation définitive d’activité d’une infirmière et des conditions d’installation projetées. »
Pour autant, ce rappel des règles auprès des membres de la section sociale de la CPDI du Bas Rhin n’occulte pas l’ensemble des situations arbitraires que la profession a pu subir au travers d’interprétation et de lecture erronée des dispositions conventionnelles sur d’autres départements.
Néanmoins, nous constatons que la régulation démographique par la mise en place du zonage n’a jamais été révisée malgré nos demandes répétitives. L’obsolescence de ce dispositif ne permet plus de répondre aux attentes régionales et aux politiques de santé des territoires.
Convergence Infirmière appelle à la vigilance tous ses responsables syndicaux qui peuvent rencontrer des situations similaires. Convergence Infirmière national leur apportera tout le soutien nécessaire et mettra tout en œuvre pour faire respecter les règles conventionnelles.
Convergence Infirmière lance un appel à tous ses représentants, à la plus grande prudence quant à l’écriture des projets régionaux de santé à 10 ans par les ARS qui systématiquement oublient les infirmiers libéraux de la médecine de ville au détriment du tout structure : SSIAD, HAD , MSP, SPASSAD etc avec pour seule proposition, une organisation salariale concurrente sur un même territoire.
Convergence Infirmière propose un processus démographique qui renforce l’exercice libéral infirmier afin d’éviter une prolifération d’une politique en santé irrespectueuse des intérêts économique et sociaux de la France.
Convergence Infirmière vous appelle donc à vous rassembler derrière lui pour porter sur vos territoires un exercice infirmier libéral fort, une vrai alternative libérale.

Source : convergenceinfirmiere.com

Auteur : CI

L'infirmier à domicile doit passer le temps prévu

mardi 21 mars 2017 par Brigitte Femenia

Le patient a droit, en fonction de la cotation des actes de l'infirmier, à une certaine durée des soins à domicile. La qualité des soins, ou même leur réalisation effective, ne permet pas à l'infirmier de facturer ce qui a duré cinq minutes comme si cela avait duré une demi-heure, selon la Cour de cassation.
Il ne suffit donc pas qu'un acte ait été réalisé pour que l'infirmier ait droit au paiement du tarif prévu par sa nomenclature professionnelle. Il faut qu'il ait été réalisé en un temps raisonnable. Pour la Cour, un infirmier qui réalise en cinq minutes un acte devant durer une demi-heure, selon la nomenclature des actes infirmiers, se rend coupable de fraude. Le patient a droit à davantage. La justice avait été saisie par la sécurité sociale qui jugeait anormale la durée des actes réalisés en une journée selon les cotations d'un infirmier. Des patients ou leurs familles, de leur côté, étaient étonnés de voir faire une toilette en quelques minutes alors qu'était facturé un acte "AIS3", censé durer jusqu'à une demi-heure, ou deux actes "AIS3" ou un acte "AIS6", censé durer entre une demi-heure et une heure.
L'infirmier en cause soutenait que le patient ne pouvait pas se plaindre car le travail était fait, et correctement fait. Il expliquait être seulement plus rapide que les autres. Mais la justice lui a donné tort. Elle a même jugé que la réduction du temps réel par rapport au temps prévu par la cotation révélait l'intention frauduleuse de l'infirmier et le rendait passible de poursuites pénales.

Source : actus.clicanoo.re

Auteur : http://actus.clicanoo.re