Actualités pour les infirmières libérales

Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

L'ascension infirmière dans les ARS

Monday 19 November 2012 par brigitte bibi13

Depuis 2009 et la loi HPST, les infirmières libérales sont représentées dans les ARS. Leurs premiers pas ne s'y font pas sans difficulté.

Les politiques de santé forment un continent montagneux. En guise de sommets, des sigles foisonnants (ARS, PRS, CRSA, CPOMS) et des textes souvent complexes (loi HPST, Code de la santé publique). En guise de vallées, des secteurs fort disparates, allant du handicap à la prévention des chutes, en passant par la sécurité ou la contraception. Deux des douze infirmières libérales élues à l'Union régionale des professionnels de santé (URPS) en Lorraine ont fait part, fin octobre à l'occasion du Salon infirmier, à Paris, des difficultés à gravir les cîmes au sein de leur Agence régionale de santé (ARS).

Il leur a fallu fonder une association. Suivre une formation. Trouver un local. Recruter une assistante. Dénicher du temps pour se rencontrer, en plus de leur pratique infirmière et de leurs autres engagements (syndicaux et éventuellement ordinaux) et malgré les distances.

« Assoir sa place »

Pour se repérer dans ce monde « très obscur » et « qu'on n'imagine même pas » avant d'y pénétrer, selon la présidente de l'URPS lorraine, Claudine Gillant, les médecins, eux, n'ont plus besoin de sherpa. « Ils ont déjà l'habitude de négocier, de proposer », constate Philomène Camiolo, autre infirmière élue à l'URPS. Ces collèges, qui représentent en région chaque profession libérale de santé, ont été créés dans la loi HPST de 2009. Celui des infirmières lorraines a un an et demi. Pour les médecins, les URPS succèdent aux Unions régionales des médecins libéraux (URML), créées quinze ans auparavant. Face au corps médical, l'infirmière doit donc « assoir sa place ».

Cela passe, par exemple, par cette initiative de l'URPS des infirmières libérales lorraines : avoir organisé des réunions avec d'autres URPS (celles des pharmaciens, des sages-femmes, des médecins), des ordres et l'ARS pour une campagne d'information sur la grippe saisonnière. Avec l'intention, en particulier, de mieux tracer les vaccinations, d'autant que les infirmières sont désormais habilitées à vacciner contre la grippe, sans prescription médicale (hors primo-injection), les personnes à risque et les plus de 65 ans.

Chargées de contribuer au pilotage par l'ARS des politiques de santé, les URPS pourraient se saisir d'autres domaines du soin. « Le rôle de soignant ne s'arrête pas à un acte », estime Claudine Gillant. « Le rôle propre infirmier a plus de trente ans, il n'est pas encore dans les têtes », renchérit Philomène Camiolo. Pour organiser l'offre de soins et défendre l'autonomie infirmière, ces deux praticiennes entendent bien soulever des montagnes.

Mathieu Hautemulle

Source : www.espaceinfirmier.com

[SALON INFIRMIER] Plaie Mobile : Quand l’infirmière sort de l’hôpital pour prendre en charge ses pat

Saturday 20 October 2012 par brigitte bibi13

Afin d’assurer un meilleur suivi des plaies complexes à domicile, le Centre Hospitalier de Paimpol (22) a créé un concept unique en France : les infirmières du service des plaies chroniques se déplacent à la demande et à tour de rôle chez leurs patients sortants, pour apporter leur expertise aux médecins de ville et aux libérales qui prendront le relais.

Le bilan encourageant d’une prise en charge mixte

Il n’est pas toujours évident pour les soignants de prendre en charge les plaies complexes. À Paimpol, alors que 5 des 7 infirmières du groupe « Plaies » sont titulaires du Diplôme Universitaire « Plaies et cicatrisation », une attention bien particulière est accordée à la continuité des soins.

« Nous avons externalisé notre consultation à travers la création d’une visite d’expertes pour soutenir les patients qui sortaient. Nos infirmières rencontrent alors leurs collègues libérales pour leur apporter un avis technique, un conseil ou une préconisation de soins », explique J.L Garandel, cadre infirmier du service.

Le concept, imaginé par l’équipe en 2009 semble d’ores et déjà faire ses preuves. « Nous avons moins de retours en catastrophe, d’échecs ou d’entrées aux urgences. Maintenant, lorsqu’une libérale ou un médecin traitant est dans le doute par rapport à une conduite à tenir, il demande notre passage ».

Pour le patient, c’est l’occasion de retrouver l’équipe qui l’a suivi pendant son séjour à l’hôpital. « Lorsque l’infirmière hospitalière entre en contact avec sa collègue de ville, le patient se sent sécurisé et plus rapidement confiant ». ajoute J.L Garandel.

Une occasion aussi, pour l’infirmière hospitalière de sortir des murs de son établissement pour se confronter à la médecine de ville. « C’est un partage entre deux familles de soignants, mais aussi une découverte du contexte de vie des patients. Nous tirons de cette pratique des bénéfices certains ».

Source : www.actusoins.com

22èmes Journées d'études Européennes les 29 et 30 novembre 2012, au Palais des Congrès de Versailles

Saturday 20 October 2012 par brigitte bibi13

« Compétences, expertise clinique et classifications en soins infirmiers »
Jeudi 29 novembre 2012
8h30 Accueil
9h Le mot de bienvenue
9h30 Introduction Marie Thérèse Celis, Présidente de l’AFEDI
9h40 " Un regard critique sur les conditions historiques d’émergence d’une pensée et d’une expertise clinique infirmière en France : XIXème-XXIème siècle "
Michel Poisson, Infirmier, cadre supérieur de santé formateur, Institut de formation des cadres de santé du CHU de Nantes, doctorant en histoire contemporaine, Université du Havre
Questions – réponses
10h30 Pause santé
11h00 « Les liens entre compétences, expertise clinique et recherche »
Monique Formarier, Formateur, directeur des soins honoraire, cofondatrice de l’Association de Recherche en Soins Infirmiers (ARSI), rédactrice de la revue Recherche en Soins Infirmiers (RSI) Questions - réponses
11h50 « L’importance des classifications pour le développement de la recherche en soins infirmiers » Diane Morin, Inf, Ph.D., Directrice de l’Institut universitaire de formation et de recherche en soins, professeure ordinaire à la Faculté de biologie et de médecine, Université de Lausanne et professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières, Université Laval, Québec, Canada.
Questions - réponses
12h45 Déjeuner sur place (inclus dans l'inscription)
Après-midi - Travaux en Ateliers de 14h30 à 16h30 Ateliers A, B, C
Programme disponible début septembre 2012 uniquement sur le site Internet www.afedi.com
17h00 Assemblée Générale informative des membres AFEDI
19h30 Soirée festive, (cfr programme des activités complémentaires)

VENDREDI 30 NOVEMBRE 2012
8h30 Accueil
Travaux en ateliers de 8h30 à 10h30 Ateliers D, E, F
Programme disponible début septembre 2012 uniquement sur le site Internet www.afedi.com
10h30 Pause santé
11h « Dénutrition chez le résident âgé : de la prévention basée sur les données probantes à la documentation au moyen des classifications Diagnostics-Interventions-Résultats infirmiers (N,N,N )" Christine Maupetit, Vice-Présidente suisse de l’AFEDI, professeure, Haute Ecole de santé, Genève
Questions – réponses
12h15 Proclamation des résultats du concours AFEDI
12h30 Déjeuner sur place (inclus dans l’inscription)
14h00 « Le raisonnement clinique : compétence majeure pour le développement de l’expertise infirmière » Helène Bourène, Formatrice consultante- GRIEPS, Infirmière, DEA système d’apprentissage, système d’évaluation - Université de Provence.
Evelyne Fossé, Responsable Recherche et Développement- GRIEPS, infirmière, DEA en sciences de l’éducation- Université Lyon 2, administrateur AFEDI
Questions – réponses
15h00 « Comment dégager des standards de bonnes pratiques à partir des dossiers patients informatisés ? » Véronique Bajet, Infirmière cadre de proximité, Clinique et Maternité Sainte Elisabeth, Namur. Carole Quintens, Infirmière, coordinatrice de projets, Clinique et Maternité Sainte Elisabeth, Namur
Questions – réponses
16h00 Conclusion

Source : www.afedi.com

Est-ce la fin pour l’Ordre infirmier ?

Monday 8 October 2012 par brigitte bibi13

Paris, le lundi 8 octobre 2012 – L’accalmie n’aura été que de courte durée. Pourtant, tous les signes d’une embellie étaient présents. Les chiffres d’abord ne lui avaient jamais été aussi favorables : le nombre d’inscriptions à l’Ordre des infirmiers a augmenté de 40 % au cours des douze derniers mois, une progression inégalée depuis la création de l’instance. Des cotisations de plus en plus fréquemment payées : 82 000 concernant des infirmiers salariés ont été dûment versées depuis mai 2011, probablement grâce à son passage à 30 euros par an. Conséquence de ces recettes mieux pérennisées : le marasme économique semblait devoir toucher à sa fin. De fait, entre mai 2011 et avril 2012, l’Ordre infirmier a vu fondre son passif de 1,77 millions d’euros. Parallèlement à ces chiffres, l’institution voulait croire aux paroles rassurantes des membres du cabinet du ministre de la Santé. Début juillet en effet, l’Ordre national des infirmiers était reçu dans « un climat constructif » par le chef du pôle « organisation territoriale des soins » et la conseillère chargée de l'assurance maladie et des professionnel de santé libéraux qui assuraient aux représentants de l’instance que « les intentions de la Ministre (…) n’étaient pas de remettre en cause l’existence des ordres ».

Une instance « qui ridiculise la profession » selon un conseiller ordinal
Mais bientôt la tempête reprit de plus belle. Au sein même de l’instance ordinale où apparemment le redressement des comptes n’a empêché les uns et les autres de vouloir régler leurs comptes. Ainsi, on a appris récemment la démission de quatre conseillers ordinaux, défection qui renoue avec les heures les plus sombres de l’instance, d’autant que les mots de ceux qui quittent le navire ne sont pas tendres. « A peu de choses près, vous n’informez sur rien, vous ne réalisez rien, vous ne diffusez rien, vous n’améliorez rien, vous ne consultez sur rien » ont martelé les quatre démissionnaires, tandis que l’un deux, François Bouscarain indiquait à nos confrères d’Espace soignant avoir voulu quitter une instance « qui ridiculise la profession ».

L’Ordre n’a pas trouvé sa place selon Marisol Touraine
Fragilisé en son sein, l’Ordre a récemment vu les attaques extérieures contre lui connaître une nouvelle vigueur, pas uniquement de la part des syndicats, mais plus certainement des pouvoirs publics. Après une lettre plutôt inquiétante de Marisol Touraine à la CGT cet été où elle aurait défendu la fin de l’adhésion obligatoire aux ordres professionnels, à la fin du mois de septembre on apprenait que le député socialiste Jean-Marie Le Guen déposait en son nom propre une proposition de loi reprenant cette idée. Sera-t-elle soutenue par le gouvernement ? Sans aucun doute, tout au moins en ce qui concerne l’Ordre des infirmiers. A l’occasion d’une réunion du Centre national des professions de santé (CMPS) ce vendredi, Marisol Touraine a en effet constaté qu’à « l’évidence cet ordre n’a pas trouvé sa place auprès de l’immense majorité des professionnels » avant de poursuivre : « Il me paraît donc nécessaire que le parlement puisse se saisir de cette question dans le sens d'une adhésion facultative ». Elle a en outre considéré que « Cette démarche doit par ailleurs s'accompagner d'une réflexion sur la mise en oeuvre d'une fonction de régulation déontologique qui doit aboutir à la création d'une instance spécifique ».

Enfin, elle a tenu à préciser que cette réflexion du gouvernement ne concernait pour l’heure que l’Ordre des infirmiers.
L’Ordre des infirmiers n’a pour l'instant pas encore réagi à cette information qui sans doute signe sa disparition. Même si Jean-Luc Nevache, directeur de Cabinet de Marisol Touraine auquel un opposant à l’Ordre avait souligné qu’une adhésion facultative entrainerait sa disparition avait répondu il y a quelques semaines « C’est votre interprétation ». Une interprétation qui laisse peu de doutes.

Source : www.jim.fr

L’ONI à nouveau dans la tourmente

Thursday 27 September 2012 par brigitte bibi13

La direction de l’Ordre fait face à une nouvelle sédition. Quatre conseillers nationaux ont démissionné, dénonçant les pratiques des dirigeants et l’indigence du travail de l’instance. Et ce, alors qu'une proposition de loi tendant à rendre l'adhésion facultative vient d'être déposée.

« À peu de choses près, vous n’informez sur rien, vous ne réalisez rien, vous ne diffusez rien, vous n’améliorez rien, vous ne consultez sur rien. » Forts de ce constat, quatre conseillers nationaux du collège libéral de l'Ordre infirmier ont démissionné de leur fonction, à la veille du conseil national qui se réunissait mardi 25 septembre, à Paris. Joint par téléphone, Jean-François Bouscarain confirme que ses trois collègues et lui-même ne veulent plus apporter leur caution à la mascarade, selon eux, qu’est devenu l’Ordre infirmier, « qui ridiculise la profession ». Les dernières relances, accompagnées de menaces de déconventionnement, de libérales qui n’ont pas encore cotisées sont, pour eux, la goutte qui a fait déborder le vase.

« Beaucoup d’inepties »

Dans leur courrier, les démissionnaires dénoncent également l’omerta qui règne sur les prises de décisions et pointent la façon dont Didier Borniche dirige l’instance depuis qu’il en a pris les commandes : « Cette présidence se caractérise par son opacité constante, la minceur extrême de sa production et son échec global. »

Karim Mameri, secrétaire général de l’ONI, minimise ces désaffections. « C’est la liberté de chaque élu de démissionner. Je constate que la plupart sont membres de la Fédération nationale des infirmiers (FNI), ils étaient sans doute en porte-à-faux avec leur syndicat depuis la démission de Philippe Tisserand [ndlr : le président de la FNI] du conseil national, il y a un an. Il est dommage qu’ils confondent mandat syndical et mandat ordinal. Concernant les attaques, j’aurais tendance à dire qu’il y a beaucoup d’inepties. » Pour Karim Mameri, en assurant une large diffusion de leur lettre de démission, les ex-conseillers nationaux ont voulu faire « le buzz ». Dans un communiqué de presse publié en fin de matinée, Didier Borniche déplore également « la démission médiatisée de quatre conseillers nationaux ordinaux et les postures syndicales peu constructives pour la profession ».

« Mainmise »

« Tel qu’il existe, l’Ordre ne pourra jamais fédérer la profession ni la faire grandir », déclare de son côté Thierry Munini, l'un des quatre démissionnaires. « Je faisais partie de la commission des comptes, poursuit-il. Or, je n’ai jamais vu les documents qui encadrent le redressement de l’Ordre. Par ailleurs, nous n’avons aucune vue sur les budgets et nous ne débattons sur rien. Il faut arrêter de nous prendre pour des idiots ! »

De son côté, Hugues Dechilly, secrétaire général de Résilience, boit du petit-lait. « Les propos très durs et les constats qui sont portés par les conseillers nationaux démissionnaires confirment ce que nous ne cessons de dénoncer, à savoir que l’Ordre passe son temps à faire le contraire de ce qu’il recommande et fonctionne dans l’opacité la plus totale, en se contentant d’encaisser les chèques des infirmières pour le compte de ses créanciers, à qui il doit quelque 13 millions d’euros. L’Ordre est dirigé par les banques. Pour preuve, si nécessaire, le dernier conseil national de l’Ordre en septembre s’est tenu dans des locaux de la Banque populaire, à Paris. La mainmise est totale », a-t-il affirmé.

Fort logiquement, les démissionnaires appellent officiellement les infirmières libérales à ne plus cotiser à l’Ordre. Un souhait qui pourrait rapidement trouver un écho législatif, puisque la proposition de loi du député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen, visant à rendre facultative l’inscription aux ordres paramédicaux a été enregistrée hier, mercredi 26 septembre, par le bureau de l’Assemblée nationale.

Source : www.espaceinfirmier.com