Retrouvez sur cet espace les actualités dénichées sur le web et concernant la profession d'infirmier(e) libérale. Nous remercions les sites d'origine pour leurs articles.

ONI : une dette de plus de 4,6 millions d'euros

jeudi 13 janvier 2011 par brigitte bibi13

Une feuille intercalée dans son bulletin d'information de décembre 2010 (n°4) donne le compte de résultats du premier exercice budgétaire de l'Ordre des infirmiers (2009-2010), " contrôlés et certifiés " par les commissaires aux comptes et approuvés par la commission de contrôle des comptes de l'ONI.

Il fait apparaître un déficit de 381 187 euros et une dette de 4 643 460 euros, composée pour l'essentiel d'un emprunt auprès d'établissements de crédit (3.718.087 euros). Celui-ci était motivé par la nécessité de trouver des fonds pour une première année d'exercice.

Pour mémoire, seulement un peu plus de 60 000 infirmières avaient cotisé pour ce premier exercice (près de 80 000 actuellement), sur un effectif de professionnelles évalué à plus de 500 000 personnes. Si l'ensemble de celles-ci avaient cotisé, l'Ordre aurait reçu environ 38 millions d'euros d'apports.

Serge CANNASSE
Rédacteur en chef IZEOS
serge.cannasse@izeos.com

Source : www.infirmiers.com

Résultats définitifs des élections aux URPS

mardi 28 décembre 2010 par brigitte bibi13

Très forte absentéisme pour ces premières élections aux Unions régionales des professionnels de santé, que remportent le FNI et le SNIIL avec des scores très proches.

Ces premières élections professionnelles pour les chirurgiens-dentistes, les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes libéraux et les pharmaciens d'officine, qui se tenaient par correspondance du 9 au 16 décembre sous l'égide des agences régionales de santé (ARS), ont connu des difficultés d'organisation similaires à celles qui avaient entaché les élections des URPS des médecins fin septembre. Les résultats définitifs des infirmiers libéraux ont été publiés le 24 décembre par le ministère de la santé. Les membres des URPS sont élus pour un mandat de cinq ans. Le nombre total de sièges est de 333.

La Fédération nationale des infirmiers (FNI) et le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) sont au coude-à-coude et peuvent tout deux prétendre arriver en tête du scrutin: en nombre de sièges, la FNI est en tête avec 125 membres élus contre 119, tandis qu'en voix exprimées, le Sniil totalise 35,9% contre 35,2% pour la FNI. Viennent ensuite Convergence infirmière (CI) avec 17,9% des suffrages exprimés (53 sièges) puis l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (Onsil) qui totalise 11% des suffrages (36 sièges).

Une majorité de professionnels ont boudé leurs premières élections professionnelles, la participation observée n'atteignant que 24,1% en moyenne nationale.

Les résultats par région sont les suivants:

ALSACE

FNI: 5 sièges (46%)
Onsil: 2 sièges (24,9%)
Sniil: 1 siège (17%)
CI: 1 siège (12%)
AQUITAINE

Sniil: 7 sièges (37,3%)
FNI: 4 sièges (23,2%)
Onsil: 4 sièges (22,8%)
CI: 3 sièges (16,7%)
AUVERGNE

FNI: 5 sièges (44,7%)
Sniil: 4 sièges (32,5%)
CI: 3 sièges (22,8%)
BOURGOGNE

FNI: 4 sièges (41,2%)
Sniil: 3 sièges (37,8%)
CI: 2 sièges (21%)
BRETAGNE

FNI: 11 sièges (58,5%)
Sniil: 4 sièges (24,2%)
CI: 3 sièges (17,3%)
CENTRE

Sniil: 6 sièges (45,2%)
FNI: 5 sièges (42,4%)
Onsil: 1 siège (12,4%)
CHAMPAGNE-ARDENNE

FNI: 4 sièges (43,6%)
Sniil: 3 sièges (35,8%)
CI: 2 sièges (20,6%)
CORSE

Sniil: 4 sièges (45,1%)
Onsil: 3 sièges (33,2%)
CI: 2 sièges (21,8%)
FRANCHE-COMTE

FNI: 7 sièges (71,7%)
Sniil: 2 sièges (28,3%)
GUADELOUPE

FNI: 4 sièges (61,1%)
Sniil: 2 sièges (38,9%)
GUYANE

Sniil: 2 sièges (64%)
FNI: 1 siège (36%)
ILE-DE-FRANCE

Sniil: 10 sièges (39,1%)
CI: 5 sièges (22,4%)
FNI: 5 sièges (19,8%)
Onsil: 4 sièges (18,8%)
LANGUEDOC-ROUSSILLON

FNI: 12 sièges (46,6%)
Sniil: 5 sièges (21,5%)
Onsil: 4 sièges (16,6%)
CI: 3 sièges (15,3%)
LIMOUSIN

FNI: 5 sièges (52%)
Onsil: 2 sièges (26,4%)
Sniil: 2 sièges (21,6%)
LORRAINE

Sniil: 6 sièges (44,1%)
FNI: 3 sièges (29,1%)
CI: 3 sièges (26,7%)
MARTINIQUE

Sniil: 6 sièges (65,5%)
FNI: 3 sièges (34,5%)
MIDI-PYRENEES

Sniil: 9 sièges (49,2%)
FNI: 4 sièges (23,6%)
Onsil: 3 sièges (15,8%)
CI: 2 sièges (11,4%)
NORD-PAS-DE-CALAIS

FNI: 8 sièges (42,6%)
Sniil: 7 sièges (41,7%)
CI: 3 sièges (15,7%)
BASSE-NORMANDIE

FNI: 5 sièges (48%)
Sniil: 3 sièges (34,7%)
CI: 1 siège (17,4%)
HAUTE-NORMANDIE

Sniil: 4 sièges (45,9%)
FNI: 3 sièges (35,2%)
CI: 2 sièges (18,9%)
OCEAN INDIEN (LA REUNION)

Onsil: 7 sièges (71,6%)
Sniil: 2 sièges (28,4%)
PAYS DE LA LOIRE

Sniil: 7 sièges (57,2%)
FNI: 5 sièges (42,8%)
PICARDIE

FNI: 6 sièges (51,9%)
Sniil: 2 sièges (24%)
CI: 2 sièges (24%)
POITOU-CHARENTES

FNI: 6 sièges (59,7%)
Sniil: 2 sièges (26,7%)
Onsil: 1 siège (13,6%)
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR

CI: 10 sièges (38,6%)
Sniil: 9 sièges (38,3%)
FNI: 5 sièges (23,1%)
RHONE-ALPES

Sniil: 7 sièges (28,8%)
FNI: 6 sièges (26,8%)
CI: 6 sièges (23,2%)
Onsil: 5 sièges (21,3%)

--------------------------------------------------

Source : www.infirmiers.com

Vers la suppression des prélèvements sanguins dans les cabinets infirmiers ?

vendredi 17 décembre 2010 par brigitte bibi13

L'ordonnance du 13 janvier 2010, relative à la réorganisation des laboratoires d'analyse, prévoit qu'un arrêté spécifiera la liste des personnels habilités au "traitement pré-analytique" des prélèvements, c'est-à-dire entre autres, l'acte de prélèvement lui-même. Or un décret en Conseil d'État sur le point d'être publié exclut de cette liste les prélèvements effectués au cabinet des infirmières libérales.

Le prélèvement à domicile reste autorisé. À signaler également que l'ordonnance prévoit l'établissement d'une convention entre le labo et l'infirmière qui fait le prélèvement, sans doute pour s'assurer de l'accord entre les deux parties sur les procédures à suivre, qui peuvent être propres au laboratoire.

Le Sniil (Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux) a été reçu le lundi 6 décembre dernier par le Pr Christian Thuilliez, nouvellement nommé conseiller technique auprès de Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, pour exposer " l’absurdité de cette mesure, qui, non seulement, toucherait l’activité de très nombreux cabinets infirmiers mais, en plus, serait quasiment inaplicable en milieu rural et semi-rural où le laboratoire d’analyse est très souvent distant de plusieurs kilomètres. Attentif, le cabinet du Ministre a alors exprimé son intention d’agir dans les meilleurs délais pour réintroduire les cabinets infirmiers comme lieu de prélèvement autorisé.

Une démarche qui, selon le Pr Thuilliez, ne devrait pas être aussi simple que cela puisqu’une « fenêtre législative » sera nécessaire pour l’effectuer." (communiqué de presse du Sniil du 9 décembre 2010).

Pour le Sniil, il ne s'agirait pas "apparemment, d’un oubli, mais d’un acte volontaire. La liste en question aurait été, en effet, réalisée sous la pression des biologistes qui souhaitent récupérer ces actes pour eux-mêmes et qui, pour ce faire, invoquent un argument prétexte : si les patients peuvent se déplacer jusqu'au cabinet infirmier, ils peuvent aller jusqu’au laboratoire..."

Il faut signaler que cette affaire apparaît en même temps que la condamnation à une très lourde amende de l'Ordre des pharmaciens de France par la commission européenne au motif que le capital des labos n’est pas assez ouvert à la concurrence et donc que notamment en sont exclus les assureurs et les mutuelles. C’est quelque chose auquel le Conseil de l’Ordre des pharmaciens tient beaucoup : pour lui, un labo doit être dirigé et contrôlé par un professionnel de labo et non par un actionnaire ayant un lien plus ou moins lâche avec la santé. C’est une bagarre ancienne dans laquelle lui et les gouvernement français, qui l'ont soutenu sur ce point, sont très isolés en Europe.

Source : www.infirmiers.com

Il y a un an, c'était la vaccination contre le H1N1

vendredi 10 décembre 2010 par brigitte bibi13

Comme partout en France, elle n'a pas attiré les foules en Morbihan, et notamment à Vannes. Conséquence : 11 800 doses n'ont servi à rien dans le département.
Pourquoi ? Comment ?

Combien de Morbihannais se sont-ils fait vacciner ?

Selon les statistiques de la préfecture, 82 965 habitants du Morbihan se sont protégés contre la grippe A, essentiellement entre le 12 novembre 2009 et la fin janvier 2010. Cela représente seulement 11,4 % de la population du département.

Combien de doses de vaccins le Morbihan a-t-il retournées au ministère de la Santé ?

11 800 exactement : 10 500 doses de Pandemrix (GlaxoSmithKline), 700 de Focétria (Novartis) et 600 de Panenza (Sanofi-Pasteur). Ce Panenza, sans adjuvants, était réservé aux femmes enceintes, aux enfants en bas âge et aux déficients immunitaires.

Combien la Ville de Vannes a-t-elle dépensé pour organiser cette campagne de vaccination massive ?

La note a été évaluée à 3 500 €. La Ville a été remboursée de 1 500 € par l'État. Les 2 000 € restants sont donc de sa poche. « Cela ne représente pas un coût exorbitant au final. Les masques que nous avions reçus, nous les gardons en stock, au cas où, » indique-t-on au cabinet du maire.

Quant aux agents municipaux, mobilisés pour des tâches administratives dans l'ancien arsenal, au plus fort de la campagne de vaccination, « ils étaient sur leur temps de travail. Nous les avons donc rémunérés comme s'ils avaient oeuvré pour la Ville. »

Les professionnels de santé, chargés de faire les injections, ont-ils été payés ?

Oui, aussi. Même si pour certains, le défraiement a mis du temps à être versé sur leur compte bancaire. « Je n'ai été payée qu'il y a quelques semaines, explique une infirmière. J'ai donné 29 heures au centre de vaccination. »

Somme reçue ? 11 € de l'heure en net. « C'est un peu rude. Je pensais toucher plus. Les infirmières libérales et les médecins en activité ont obtenu davantage. Je suis un peu déçue, même si je ne le faisais pas pour de l'argent, mais par curiosité. »

La polémique sur les vaccins anti-H1N1 a-t-elle des répercussions, aujourd'hui, sur la vaccination contre la grippe saisonnière ?

Non ! Si la vente des vaccins contre cette grippe saisonnière a eu du mal à décoller en octobre-novembre, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

« On nous demande encore des doses tous les jours. On devrait donc être au même niveau que les années passées, » note un pharmacien.

Un avis partagé par d'autres responsables d'officines. Certains notent, toutefois, que des patients les interrogent sur la composition des vaccins. La crainte des adjuvants est toujours dans les esprits.

Pour l'instant, il n'y a pas d'épidémie de grippe en France. Le virus est même qualifié de « sporadique » quasiment partout dans l'Hexagone.


Yves-Marie ROBIN

Source : www.ouest-france.fr

Vers un observatoire des violences spécifiques aux infirmières

vendredi 10 décembre 2010 par brigitte bibi13

Constatant une préoccupation croissante des infirmières pour les problèmes de sécurité, notamment de la part des libérales, l'Ordre infirmier envisage de monter un observatoire des violences.

Cela fera bientôt quatre ans qu’Elisabeth Stibling, infirmière libérale de 46 ans était étranglée par un faux patient et son corps retrouvé dans le coffre de la voiture avec laquelle elle faisait sa tournée à Aubenas, en Ardèche. Interpellé par le problème des violences auxquelles peuvent être confrontées les infirmières dans le cadre de leur travail, l’Ordre national des infirmiers (ONI) a entamé une réflexion sur l’opportunité de mettre en place un observatoire des violences, a annoncé la présidente Dominique Le Bœuf mercredi en conférence de presse.

Lors de sa séance plénière du 7 décembre, le Conseil national de l’Ordre a « désigné un référent violence » en la personne du conseiller ordinal Emmanuel Boularand, infirmier de santé au travail élu à Paris, a indiqué Mme Le Boeuf. Depuis peu, l’ONI est invité aux réunions de l’Observatoire national des violences hospitalières qui se réunit à peu près tous les six mois. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) possède aussi son propre observatoire des violences dont le rapport d’activité 2009 a pu mettre en évidence que « les professionnels de santé les plus exposés aux violences étaient les infirmières et les aides-soignants, alors que les médecins l'étaient dans une très faible proportion, bien plus loin », a rappelé Mme Le Bœuf.

Les libéraux très exposés

« L’Ordre des médecins en a un opérationnel aussi », a-t-elle ajouté, précisant que des discussions étaient en cours avec le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) pour savoir s’il est plus pertinent de monter un observatoire pour les infirmières ou bien s'il conviendrait que l’ONi « se coordonne avec les autres pour monter quelque chose de plus commun ».

Les préoccupations en matière de sécurité diffèrent sensiblement selon le mode d’exercice de la profession infirmière, a noté la présidente de l’Ordre. « Nos confrères libéraux sont très exposés parce qu’ils vont dans les domiciles. La question est donc de savoir comment on sécurise les déplacements, une discussion qu’on a eue déjà avec le ministère de l’Intérieur par exemple. » Et d’évoquer le problème des moments de tournées « plus complexes » comme « le soir, les week-ends ou jours de fêtes ». « Les infirmières aux urgences sont aussi très exposées; les infirmières en secteur psychiatrique le sont par nature », a-t-elle noté.

Le projet n’en est encore qu’à l’étape de la réflexion, mais le chantier est lancé s’est félicité Dominique Le Bœuf, qui attend beaucoup des échanges avec les représentants des observatoires qui existent déjà. « Il faut qu’on puisse avoir des données sur ces sujets toujours très sensibles, très passionnels et qui sont une préoccupation pour les jeunes générations. Cela peut être un facteur fort d’attractivité » à ne pas négliger à l’heure où des problèmes de démographie infirmière en libéral se posent dans de nombreuses régions.

Cécile Almendros

Source : www.espaceinfirmier.com